Sous protection

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Poudlard et l'anarchie...
Des cris d'une fausse directrice, des rires étouffés d'enfants, des explosions un peu partout...
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Circé souriait allongée dans le jardin secret, caressant un poulain Sombral, avec tendresse. C'était si calme dans ce jardin, loin de l'agitation du château depuis le départ de Dumbledore. Baudoin n'était pas là. Il était parti sans lui dire où, sûrement au ministère de la Magie. Elle soupira, se sentant exclue petit à petit de la vie de Baudoin.

— As-tu soif ?

Elle sursauta et se redressa pour voir Baudoin, l'arcade sourcilière en sang, la lèvre gonflée, et portant un panier de pique-nique, d'une main alors que l'autre était contre son torse, blessée. Elle se leva d'un bond et se précipita vers lui.

— Beau !

— Je vais bien, dit-il. J'ai dû me battre à nouveau contre lui, mais cette fois... il y avait des Mangemorts. Bellatrix Lestrange est très forte, comme toi. J'ai eu du mal à la passer.

— Beau... pourquoi ?

— Pettigrow a été arrêté, dit-il. Sirius Black sera bientôt reconnu comme innocent et sera libre.

— Oh, Beau...

Elle l'enlaça. Baudoin souriait. Il avait réussi à nouveau. Il posa le panier dans l'herbe.

— Laisse moi te soigner, dit Circé en lui prenant la main. Viens près de la fontaine.

Il la suivit silencieux, l'admirant sous un beau soleil. Elle était si belle, plus qu'une déesse, comme si tous les dieux avaient voulu créer l'être parfait en elle. Il s'assit en soupirant.

— Je suis allé chez les Malefoy, dit-il. Leur manoir est beau. J'aimerais t'offrir un château un jour. Pas très grand, mais avec plein de chambre pour nos enfants.

— Combien ?

— Une dizaine ! Je veux plein d'enfants avec toi, répondit-il. Ils seront si beaux !

Circé ria. Elle souhaitait aussi avoir des enfants mais pas autant.

— Deux c'est déjà bien, dit-elle. Une fille et un garçon. J'aimerais des jumeaux... Eve et Evan...

— Non, dit Baudoin. Pas les prénoms de nos parents... Des prénoms de dieux et de déesses !

— Diana ? C'est jolie pour une fille...

— Oui, c'est bien.

Elle souriait, s'imaginant un bel avenir dans un petit palais, avec un beau jardin où deux enfants joueraient et riraient. C'était un doux et magnifique rêve. Elle fit apparaître un verre en cristal et le remplit de l'eau de la fontaine.

— Bois.

Baudoin lui sourit. Il but doucement l'eau fraîche et magique. Il poussa un soupir d'aise.

— Mon oncle te sera reconnaissant, dit-elle.

— Je n'aime pas les injustices, dit Baudoin. La vérité est souvent terrible et cruelle mais parfois mieux vaut la dire que mentir, surtout si ça peut sauver la vie d'un homme qui croit en ses idées. Et puis... un Black peut toujours être utile.

— Oui.

Elle caressa sa main puis s'arrêta et le força à l'ouvrir. Baudoin retira sa main brusquement.

— Ce n'est rien, dit-il avec froideur.

— Qu'est-ce que c'est ? Beau ?

Baudoin haussa des épaules.

Les Roses NoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant