Les Roses Noires

L'épreuve de la terre

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Suspicieux sont trois amis...
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— Il n'y a que deux possibilités : soit Rosier l'a tué, soit il dit la vérité et a juste découvert le corps, dit Hermione Granger. Et donc, quelqu'un d'autre l'a tué.

— C'est sûrement Rosier, déclara Ron Weasley. Il est dangereux, ce type. C'est sûrement lui qui a réussi en plus de mettre son nom, celui de Harry dans la Coupe. Son père était un Mangemort. Il doit vouloir se venger comme ça.

Hermione fit une moue.

— Je ne sais pas, dit-elle. Pourquoi alors Dumbledore semblait le croire ? Et puis... pourquoi tuer Croupton ?

— Parce que Croupton avait découvert la vérité, répondit Ron. En tout cas, lors de la dernière tâche, Harry, tu devras faire super attention à Rosier. Il voudra sûrement en profiter pour te tuer !

Harry Potter ne disait rien, confus. Rosier lui avait sauvé la vie, lui avait dit directement comment ouvrir l'œuf et même s'il était froid et très distant, Rosier n'avait jamais cherché à l'embêter comme Malefoy.

— Je serais prudent, dit-il, mais si Dumbledore le croit... alors... nous ne pouvons pas l'accuser comme ça. On sait presque rien de lui... d'eux...

— Circé est beaucoup plus sociale que lui, dit Hermione. On dirait que c'est elle qui commande surtout. Ils font peur, mais lui encore plus car on dirait qu'il n'a aucune empathie pour les autres. Regardez lorsqu'il est venu dans le cours de Maugrey. Il l'a blessé gravement mais il ne montrait aucune émotions : ni remords ni plaisir. C'est comme un robot.

— Un quoi ? S'exclama Ron.

Harry et Hermione poussèrent un soupir.

— On n'en sera rien avant la dernière épreuve, dit Harry. Il montrera peut-être ses vrais intentions à ce moment là.

— Il faudra bien te préparer, décréta Hermione. On a un mois pour ça. Autant que faire face à Rosier si besoin mais aussi réussir cette tâche. Et je sais que tu peux y arriver ! Je me dis que tu as autant de chance que les autres de gagner.

Harry sourit. Il était à un point derrière Rosier, un tout petit point. Ce n'était rien.

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Un mois de préparation... un mois de tranquillité pour l'un... dans les bras de sa bien-aimée...
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Baudoin regardait Circé s'amuser à métamorphoser tous ceux qui passaient devant elle. Elle avait son examen de métamorphose. Baudoin hésitait à y aller aussi. Après tout, il n'avait rien d'autre à faire.

— Miss Rosier ! Cria le professeur McGonagall. Arrêtez de transformer vos camarades en animaux de basse-cour !

Circé releva la tête et fit un sourire à sa professeur.

— Je ne leur rend que leur véritable forme, madame, dit-elle avec douceur.

Baudoin poussa un soupir et regarda une poule qui avait été quelques instants avant Parkinson. Un paon courrait entre les tables des autres maisons, sous les rires de quelques élèves. C'était Malefoy. Deux porcs mangeaient encore leur petit-déjeuner comme s'ils ne s'étaient pas transformés : les deux amis de Malefoy.

— Circé, arrête ça, dit-il.

Sa cousine souffla puis elle annula les sorts. Elle fit un sourire à McGonagall.