Les Roses Noires

Jalousés...

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Octobre 1993... gris et triste... sous un ciel souvent maussade...
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Baudoin regardait par la fenêtre, assis sur le rebord d'une fenêtre, Circé coincé entre ses jambes. Elle lisait un grimoire à la lueur d'un rayon faible.

— Je vais y aller, annonça Baudoin.

— On arrive à peine à faire un pathétique Patronus, rappela Circé. N'y vas pas.

Baudoin soupira.

— D'accord, dit-il.

Les leçons pour faire un Patronus étaient plus compliquées et plus longues que prévues. Baudoin commençait à se demander pourquoi il n'arrivait pas à trouver un souvenir heureux, du moins assez fort. Il n'en manquait pas pourtant. Chaque moment passé avec elle, était un pur bonheur.

— On y arrivera, assura Circé. Ensemble.

Baudoin sourit, les yeux tournés vers le ciel. Il se demandait s'il ne pouvait pas profiter de l'aimable et naïf Lupin pour apprendre plus. Lupin semblait pathétique dans ses robes de sorcier, mais il était bon professeur. Ne pas se servir de ses connaissances et de son esprit pédagogue serait idiot. Ils pouvaient s'approprier un peu plus de savoir grâce à lui. Circé critiquait souvent ses tenus mais au fond, elle aimait ses leçons particulières avec lui. Les autres de leur classe, et surtout Malefoy et Parkinson étaient détestables avec Lupin, ne faisant aucun effort en cours. Baudoin les trouvait si stupide de s'arrêter aux apparences. Après tout, une rose magnifique pouvait piquer violemment. Et avec un peu de magie, elle pouvait même être mortelle. Baudoin le savait très bien. Il avait assez appris avec Dorian pour le comprendre.

— C'est bientôt la sortie pour Pré-au-Lard, remarqua subitement Circé. Irons nous ?

— Oui, pour cette année, autant visiter, répondit Baudoin. Ça doit être joli en hiver, non ?

— Je n'aime pas l'hiver, dit-elle. Il fait si froid.

— Je te tiendrais chaud.

Circé leva la tête et se laissa aller contre le torse de son cousin. Elle aimait tant le sentir là, tout contre elle.

— A quoi penses-tu ? Demanda-t-elle en le voyant le regard loin, rivé sur les nuages gris.

— Au futur, dit-il.

— Je préfère le passé, murmura Circé. Nous étions tous ensemble. Maman... papi... toi et moi.

— Oui... mais, le futur est plein de promesses.

— Je préfère quand même le passé.

Baudoin ricana doucement. Il encercla Circé dans ses bras. Elle posa sa tête et ferma les yeux, appréciant cet instant.

— Regarde... ce moment... ce sera un beau passé aussi, murmura-t-elle.

Baudoin ne disait rien. Il observait les créatures autour de l'école. Il se demandait s'il y avait mieux que juste les faire fuir. Il devait bien exister un moyen pour les détruire.

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Première sortie à Pré-au-Lard
Petit village coquet.
Halloween.
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Circé tenait la main de Baudoin. Ils avaient dû passer devant ces créatures à nouveau. Une horreur pour Circé.

— Allons boire un thé, dit-il. Ça nous détendra.

Ils cherchèrent donc un endroit calme pour boire un thé. Le premier lieu pour boire était bondé et avec trop de leurs camarades d'école d'après eux. Ils préfèrent donc continuer, emmitouflés dans leurs manteaux. Comme toujours, ils étaient parfaits et les élèves qu'ils croisaient les regardaient.