🥀
Les créatures sont parties... poursuivant un innocent...
Le soleil brille à nouveau à Poudlard pour une fin d'année scolaire.
🥀Circé étendait ses jambes, sa jupe descendant vers son ventre, laissant apparaître une cuisse blanche. Baudoin était allongé à côté d'elle, les yeux fermés. Ils profitaient de leurs temps libre entre le parc, la bibliothèque, la forêt et leur salle commune. Les Détraqueurs étaient partis à la suite de Black qui avait réussi à fuir à dos d'Hippogriffe.
— Beau... Potter et ses amis s'approchent, avertit Circé. Crois tu qu'ils pensent que nous les apprécions pour qu'ils osent venir ?
— Laisse les dans leurs illusions, murmura Baudoin, les yeux toujours fermés.
Circé se tourna complètement vers les trois Gryffondor. Le rouquin rougissait comme un enfant ridicule, la peau aussi rouge que ses cheveux. La fille, née moldue, intelligente, était mal à l'aise et n'arrivait pas à le cacher. Potter fit un sourire, timide.
— Je voulais vous dire que Sirius est désolé de n'avoir pas pu vous aider plus, dit-il. Il... il a dit que son frère était dans ses souvenirs un garçon doué, curieux, bienveillant et courageux.
Circé pencha un peu sa tête. Elle releva ses cheveux et commença à les natter.
— Il espère que... heu... Que tu acceptes de lui écrire un jour, reprit Potter. Et... heu... Il est heureux d'avoir une nièce. Enfin... voilà... Je voulais vous le dire... Bon... Ben... Salut.
Aucun des Rosier ne répondirent. Il n'y avait rien à dire. Les trois Gryffondor les laissèrent, gênés par le manque de réaction. Circé attacha sa tresse puis s'allongea à côté de Baudoin.
— Je suis triste, dit-elle. Pourquoi lui a survécu et pas eux ? Pourquoi lui a réussi à survivre là bas et ma mère est rentrée malade ? Pourquoi lui alors qu'il combattait contre un terrible mage est en vie et pas Regulus ? Pourquoi le monde est si injuste ? Si triste ?
— Parce que les êtres qui l'habitent le sont, répondit Baudoin. Injuste. Triste. Malheureux. Le monde n'a rien de joyeux.
— C'est faux, dit-elle d'un ton féroce. Le monde a toi. C'est le seul bonheur que j'y vois.
Baudoin sourit. Il ouvrit ses yeux et se tourna vers elle. Il caressa son visage parfait. Il câlina ses hanches si parfaite ni trop maigre ni trop grasse. Il balada sa main sur ses cuisses découvertes, parfaites. Si douce.
— C'est vrai, dit-il. Il y a toi dans ce monde de monstre. Tu es la plus belle des roses, la plus belle des créatures, la plus belle des sorcières, la plus belle des choses qui existent sur cette terre... Si le monde ne t'avait pas, je serais comme eux tous... triste.
— Je t'aime, Beau.
— Je sais, murmura Baudoin en se redressant.
Il se pencha vers elle et l'embrassa toujours avec tendresse et douceur.
— Tu es un ange dans un jardin de monstres, dit-il à voix basse.
— Tu en es le dieu.
Il l'embrassa encore, souriant.
VOUS LISEZ
Les Roses Noires
FanfictionSang aussi pur que froid, elle se jura cette nuit là, tenant dans ses bras son bébé de venger la mort de cet homme qui avait fait battre son cœur, qui avait su faire réchauffer ce sang pur en elle, qui avait offert sa semence pour offrir au monde un...