Chapitre 64 : Esclave d'un passé révolu

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Je venais de tirer une flèche entre les deux yeux de mon adversaire, je pensais l'avoir tué, mais ce dernier s'était relevé comme si de rien n'était...

— Seika... Seika n'a pas dit son dernier mot ! Seika va te tuer !

Je ne savais pas comment ce type avait fait pour rester en vie, mais s'il résistait aux flèches, ça allait être compliqué, vu que je n'avais aucune intention de me servir de mon don. Je devais en finir rapidement avec ce type pour pouvoir rejoindre Brybry, il devait être tout perdu sans moi !

— Approche, Seika aura raison de toi !

— Tu parles de toi à la troisième personne ? Quand c'est une gamine qui fait ça, ça peut passer, mais quand c'est un vieux comme toi c'est ridicule !

J'ai foncé vers lui pour le frapper avec l'arbalète. Si une flèche ne marche pas, un bon coup dans la tronche devrait le secouer un peu ! Il tenta de répliquer en me frappant du poing, j'ai esquivé puis je lui ai mis un bon gros coup de pied dans le bide. Il sortit un couteau en visant ma jambe, j'ai évité son coup avant de passer rapidement derrière lui, puis j'ai frappé violemment à l'arrière de sa jambe. Il tomba au sol, j'en ai profité pour tirer une nouvelle flèche dans son corps.

Il se releva aussitôt.

— Seika... Seika va te tuer !

— Pour le moment, tu y arrives bien effectivement !

Je devais rapidement rejoindre Brybry, je n'avais vraiment aucun temps à perdre à faire mumuse avant un ennemi immortel !

— Seika veut tuer Risa ! Seika te tuera !

Ce gars... comment est-ce qu'il connaissait mon nom ?

— Seika se souvient de Risa... Risa vendre ces services...

C'est... un des vieux cochons qui ont abusé de moi ? Je ne me souviens plus du tout de lui, je ne regardais jamais vraiment avec qui je le faisais, j'essayais d'oublier au plus vite... Désolé Brybry, on dirait que je ne vais pas revenir tout de suite. C'est devenu une affaire personnelle. Je ne pouvais pas tuer ce sac à merde, soit, j'vais le torturer encore et encore.

— Amusons-nous un peu.

J'ai posé mon arbalète au sol, puis j'ai avancé vers lui. Il brandit son couteau dans ma direction. J'ai esquivé puis je lui ai tordu le bras, lui faisant lâcher son arme. Je l'ai rapidement récupéré avant de lui planter dans la jambe.

Sa blessure se referma aussitôt.

— Tu peux soigner tes blessures hein... te torturer sera encore plus amusant alors.

— Arrête de blesser Seika ! Seika a mal !

— Je n'ai aucune intention de faire ça.

Je l'ai frappé de toutes mes forces en pleine tête, tandis qu'il était sonné, je me suis dirigée vers une des trousses de secours se trouvant sur le mur. J'ai récupéré les bandages à l'intérieur et j'ai attaché Seika à l'aide de ceux-ci.

— Comment tu connais mon nom ?

— Seika... t'a déjà rencontré...

— Quand ?

— Tu étais dans le lit... Seika en a profité pour...

Je ne veux pas entendre un mot de plus.

Je l'ai planté de plusieurs coups de poignard, j'en ai mis une dizaine... peut-être une vingtaine, je ne savais plus vraiment.

Darkness show [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant