Chapitre 77 : Protéger à tout prix

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Les années ont passé, Aya et moi nous avions grandi ensemble, on avait énormément confiance l'un en l'autre. On se comprenait d'un regard, on connaissait tout l'un de l'autre à force de parler encore et encore durant des heures.

Un jour, alors que nous avions 20 ans, nous nous sommes baladés en forêt. Aya s'est allongée sur le sol en disant qu'elle était fatiguée, c'était un signe pour dire que quelqu'un nous suivait. Lorsqu'elle s'allongeait, elle le faisait face au stalker, en regardant droit dans sa direction.

On a créé plusieurs signaux du genre entre nous, des phrases, des mouvements, pour se comprendre sans que personne ne le remarque. Nous avions commencé à discuter tout en restant sur nos gardes. Finalement, ce jour-là, rien de notable ne s'est passé, mais nous en étions sûrs, il fallait désormais faire attention.

Je suis rentré chez Aya le lendemain, je suis monté dans sa chambre et je n'ai rien trouvé hormis une lettre.

« Nous avons Aya, rends-toi dans la forêt dans laquelle tu te baladais hier si jamais tu veux la revoir. »

J'ai pris un couteau et je me suis immédiatement rendu là-bas. Une fois arrivé à l'endroit où Aya et moi nous étions arrêtés la veille, je me suis retrouvé encerclé par trois hommes. Parmi eux se trouvaient les deux brutes que je n'avais pas revues depuis huit ans. Les trois hommes étaient armés de couteaux, j'ai attrapé le poignet de l'un d'entre eux avant de le tordre et de lui trancher la gorge.

— Vous n'avez pas retenu la leçon ?

Un quatrième homme apparus, Aya était dans ses bras un couteau sous la gorge.

— Tu vas payer ! Tu as tué nos amis ce jour-là... tu nous as humiliés ! Tu pensais vraiment qu'on allait en rester là !?

Cette fois-ci, je ne reproduirais pas la même erreur.

J'ai lancé mon couteau sur l'ordure qui retenait Aya, il s'est planté pile entre ses deux yeux. J'ai ensuite foncé vers lui pour récupérer mon arme et celle de mon adversaire.

— Tu vas bien Aya ?

— Oui... tout va bien...

Je me suis dirigé vers les deux brutes. Ils prirent peur et essayèrent de s'enfuir. J'ai lancé mes couteaux dans leur direction, les tuant sur le coup.

— Je te protègerai toujours, Aya.

Je lui ai souri tendrement, elle me rendit ce sourire.

Ce fut la dernière fois que je le vis.

Le lendemain, elle avait de nouveau disparu, mais cette fois, aucune lettre n'était là pour me dire où me rendre.

Avec mes antécédents et mon âge adulte, je risquais d'avoir des problèmes une fois que la police découvrirait les corps des brutes. Ils étaient normalement bien cachés dans la forêt, j'avais encore quelque temps avant qu'on ne les trouve. Je vais mettre ce temps à profit pour me m'informer.

Je me suis renseigné un peu partout à droite à gauche, et j'ai entendu parler d'une sorte de légende sur plusieurs disparitions étranges. J'ai été grandement intrigué par cette affaire, j'ai appris qu'un détective enquêtait sur ces disparitions, j'ai donc décidé de lui parler en personne. J'ai pris rendez-vous, et je suis entré dans son cabinet.

— Je souhaite parler des disparitions.

— L'un de vos proches à disparu ? Je peux m'en occuper... 

— Je me débrouille très bien tout seul merci. Ce que je veux, ce sont des informations.

— Pourquoi je t'en donnerai ?

Darkness show [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant