N•82

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Kylian
Samedi 26 décembre 2020
Paris 02h17

Je suis à la même place depuis des heures, sa bague et la lettre sont toujours dans mes mains, je n'ai plus aucune force. J'ai toujours tout donner dans cette relation, ma mère l'adorais et du jour au lendemain tout à basculé. Je lui en veut terriblement d'avoir insulté ma fiancé de cette manière. Avoir des enfants ou non ne regarde que nous, si j'ai fait le choix de me marié avec Justine c'est que je pouvais me passer d'enfants tant que nous étions heureux et amoureux. Je n'ai pas reparlé à ma mère depuis, elle ne cesse de m'appeler tout comme les invités que nous avons laissé en plan. A l'heure actuelle nous devions être en train de couper la pièce monté que j'avais fait dessiné rien que pour nous, je voulais que ce gâteau soit unique tout comme elle. C'est triste à dire mais je n'ai pas réussi a versé une larme, la haine que j'éprouve pour ma mère est si forte que j'en oublie d'être triste. Après la mort de Noa on a vécu six mois et demi sans nouvelle l'un de l'autre, j'en ai terriblement souffert et je ne veux pas que ça recommence. Pour la première fois depuis des heures je relève enfin les yeux de cette lettre, ayant une vue sur notre salle de bain, ses produits de beauté encore sur son vasque mais également sur le mien parce que madame n'avait pas la place suffisante. Sa serviette de toilette étendu sur le chauffage parce qu'après chaque douche elle tremble de froid. Un sourire s'affiche sur mes lèvres quand je repense à tout ce qu'on a vécu, je suis nostalgique de notre passé. Hier encore elle pleuré dans mes bras parce qu'elle s'était prit le petit orteil dans le pied du meuble télé, alors je l'avais consolé jusqu'à ce qu'on finisse pas avoir envie l'un de l'autre et que la douleur passe. J'ai aucune envie que tout cela s'arrête, qu'on finisse par parlé de nous au passé. Mon cellulaire dans les mains, une centaine d'appels manqué, je compose le numéro de ma bien aimé et j'attend qu'elle décroche.

- Par pitié décroche ... suppliais-je

- Allo ?

Ce n'était pas la voix de ma fiancé, c'était celle d'une femme bien plus âgé qu'elle.

- Vous êtes qui, à qui appartient ce téléphone ? Demandais-je en me levant précipitamment.

- Je l'ai trouvé sur les lieux de l'accident vous connaissez la victime ?

J'ai eu un mouvement de recule quand je l'ai entendu prononcé les mots « accident » et « la victime ».

- Quel accident ? Vous êtes dans quel hôpital ?

Je suis rapidement descendu de notre chambre pour récupérer les clés d'une de mes voitures.

- Hôpital Pompidou, en soin intensif.

J'ai commencé à trembler. Pourquoi les soins intensifs ? C'est grave ?

[...]

Je suis arrivé en moins de temps qu'il n'en faut pour accéder a l'hôpital, j'effectue le sprint de ma vie et je rentre dans l'hôpital, étant très tôt il n'y a pas d'infirmière pour nous accueillir, et dans tout les cas je n'aurais pas perdu de temps a parlé avec elles.

Le service est désert, complètement vide et silencieux. Aucun médecin dans l'éparage. Le sang commence à me monter dans le cerveau, je ne sais pas où est ma fiancé et je n'ai plus personne sur qui compter.

De grandes portes avec marqué « entrée interdite à toute personne étrangère au service » me stop dans ma lancée.

- Fait chier ! Hurlais-je en tapant dans le mur à côté de moi, éraflant d'avantage ma main meurtrie.

- Vous êtes le monsieur que j'ai eu au téléphone tout à l'heure ? Entendais-je

Je me suis retourné et j'ai vu dans ses yeux de la peur, elle est terrorisé par mon acte.

- Où est ma femme ? Vous savez où elle est ? m'empressais-je de demander.

- Quand nous sommes arrivé ils ont parlé de l'intubé mais je n'en sais pas plus !

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Ma femme est sûrement seule dans une salle, branché à un tas de machine.

- Elle- puis elle s'est rapidement mise à sangloté.

- Dites moi ce qu'il s'est passé je vous en supplie !

- On était sur le parking de la gare, elle était en larme alors je me suis approché d'elle pour lui demandé si tout allait bien et si elle voulais de l'aide pour porter ses sacs, elle m'a répondu que tout allait bien et qu'elle allait se débrouiller seule, alors j'ai pas insisté puis elle voulais traverser. Une voiture l'a laissé passé et elle a accéléré d'un coup prenant la fuite. Ensuite elle s'est retrouvé par terre, son crâne saignait et j'ai rien pu faire pour l'aider le samu est arrivé rapidement après !

J'étais choqué de ses paroles, quelqu'un a voulu tué ma femme le jour de Noël mais surtout le jour de notre mariage. Je n'arriverais jamais a pardonné à ma mère ce qu'elle lui a fait, même si elle n'est pas responsable de cet accident, elle est la raison de sa fuite.

- C'était quoi comme voiture ? Vous avez vu qui a fait ça ?

- Non, je n'ai aucune idée de qu-

- Bonjour, vous êtes la famille de la victime amené par la samu ?

Je ne savais pas vraiment si il parlait de Justine mais ça correspond à ce que m'a dit cette femme.

- Je suis son mari ! Comment elle va ? M'empressais-je de demandé.

- Je suis le médecin qui était présent sur les lieux, on a pu la stabilisé, elle est arrivé avec une côte cassé ainsi que le poignet et un trauma crânien, ça aurait pu être bien pire au vu du choc. En ce qui concerne l'embryon on a rien pu faire, elle l'avait déja perdu bien avant qu'on arrive, je suis désolé.

- Le qu-, vous avez dit quoi ?

C'était impossible que ma femme ai pu perdre l'enfant qu'elle ne désiré pas. Si ma mère ne l'avait pas envoyé chier de cette manière sur les enfants, j'aurais pu être père c'est ça qu'il essaye de me dire ?

- L'embryon monsieur, votre femme était enceinte de trois semaines.

Je me suis assis sur la chaise derrière moi sentant mes jambes tremblé. Je passe mes mains sur mon visage, elle ne supporterais pas de savoir qu'elle a perdu notre deuxième enfant.

- Si vous souhaitez aller la voir vous pouvez, elle ne devrait pas tardé à se réveiller de l'anesthésie.

Je ne pouvais pas lui monter que j'étais triste, elle allait avoir besoin de moi dans les prochaines semaines voir les prochains mois.

- Ne lui dites rien pour le bébé, c'est à moi de le faire ! demandais-je

- Très bien, elle est dans le box numéro 17 mais avant ça il va falloir vous changer, portez une blouse et des gants.

J'étais encore dans mon costume de mariage.

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Quatre-vingt deuxième chapitre.

1128 mots.

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dix sept ans • Kylian MbappéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant