dix sept ans • Kylian Mbappé

N•29

Kylian
Samedi 13 janvier 2018
Stuttgart 17h43

Aujourd'hui on est en déplacement avec l'équipe, on joue contre Stuttgart, dans le club ou joue Benjamin. J'ai appris par Charlotte que Justine était chez eux, je ne pense pas qu'elle sache que je joue ce soir parce que Charlotte m'a dit qu'elle viendrais avec elle au stade alors qu'elle fait tout pour m'éviter. Elle répond plus à mes SMS, ni à mes appels, ni rien en faite pour la faire courte j'ai des nouvelles grâce à Charlotte et c'est tout.

J'ai pour objectif d'aller la voir pendant la mi-temps, et de lui demander encore et toujours pardon. Je pensais pas dire ça un jour mais j'arrive pas à vivre sans elle, depuis qu'elle est partit je dort peu et si j'arrive à m'endormir c'est grâce à un pull qu'elle a oublier chez nous. Pour ce qui est de manger, ma mère a élu domicile chez moi en attendant que ça aille mieux, elle me prépare à manger et elle me dépose à mes entraînements.

[...]

L'échauffement à commencé, je jette un coup d'œil rapide dans la loge de Pavard, elle n'est pas encore arrivée, j'espère sincèrement qu'elle n'a pas changer d'avis et qu'elle seras présente ce soir.

Le match commence dans vingt minutes, je compte bien donner le meilleur de moi même pendant le match histoire qu'elle soit fière de moi.

[...]

Le match a commencé depuis trente minutes, pour l'instant on mène un-zéro avec un but de Marquinhos à la septième minutes, Justine est arriver il y dix minutes a peu près, elle ne regarde pas vraiment le match trop concentré sur son téléphone ou bien a parler avec Charlotte.

[...]

C'est la mi-temps, deux-zéro pour nous, je me rapproche de la loge de Pavard histoire d'avoir une discussion avec celle qui hante mes pensées tous les jours depuis bientôt un an.

Au loin j'aperçois un joueur de Stuttgart rentré dans la loge de Pavard, mais je ne fais pas plus attention à ça, bien trop préoccupé par ce que je vais lui dire.

J'entre dans la loge et je tombe sur Justine, Charlotte, Pavard et Aopo un joueur de l'équipe adverse qui a son bras posé sur l'épaule de ma copine et qui l'air de bien rigolé avec.

- Ça va mec ? me demande Pavard en me faisant un tcheck, on a beau être adversaire on reste ami avant tout.

- Ça va et toi ? dis-je en fixant ma copine pendant encore de longues secondes, elle détourne le regard et enlève le bras du mec que personne connais de son épaule.

- Faut qu'on parle ! dis-je

- Pas maintenant, après le match !

- Non maintenant ! dis-je en ouvrant la porte de la loge.

- Ecoute mec si elle te dit après le match c'est après le match point ! m'annonce Aopo.

- Je crois pas t'avoir demandé ton avis ! dis-je

- C'est bon laisse j'arrive ! me dit Justine, elle sort de la loge, je la suit de près :

- Tu m'a vite remplacé dit moi !

- Je t'ai pas remplacé c'est un ami ! dit-elle en fuyant mon regard.

- Ah un ami ? C'est évident, tu le connais depuis quarante huit heures, tu me prend vraiment pour un con hein ? Demandais-je

- Et même si c'était pas un ami, on a plus aucun compte à se rendre ! La dernière phrase qu'elle a prononcé m'a brisé le cœur. Comment en presque un an de relation tu peut dire quelque chose comme ça ?

- J'aurais tout fait pour toi et tu le sais très bien. J'ai toujours était là pour toi, je t'ai protégé, soutenu quand ça allais pas et toi tu me dit que tu as plus aucun compte à me rendre ? J'ai la haine envers elle.

- Je suis désolé !

- Pas autant que moi ! dis-je en commençant à reculer pour partir totalement.

Si elle croit que je vais la laisser partir comme ça, son nouveau mec là il va rien comprendre sur le terrain, si il veut jouer à qui auras ma femme en premier il va rapidement perdre.

[...]

Le match a repris depuis quinze bonne minutes j'ai déjà inscrit deux buts grâce ou à cause de la haine qui s'est emparé de moi après notre petite discussion.

Aopo cours vers les cages et ils marquent en signant son but en direction des tribunes familial, chose qui me plait pas du tout.

- Elle est encore follement amoureuse de moi, tu peut toujours attendre ton tour ! dis-je quand il arrive à mes côtés

- En attendant c'est elle qui t'a quitter à ce que je sache ! dit-il fière de lui

-Tu connais pas le pourquoi du comment, maintenant arrête de lui tourner autour, je peut être très gentil mais faut pas jouer avec mes nerfs !

- Si j'ai aucune chance pourquoi tu es aussi jaloux, tu as peur qu'elle ce retrouve rapidement dans mon lit c'est ça ? T'inquiète pas pour moi j'ai déjà eu cette chance ! dit-il

- Répète un peu pour voir dis-je en l'attrapant par le col.

- Bah ouais mec, entre nous ton ex c'est une fille facile hein, il suffit de la faire boire un peu et hop dans mon lit ! dit-il en calquant des doigts, je le cogne de toute mes forces une première fois jusqu'à ce que les joueurs vienne nous séparer, l'arbitre lève son bras carton rouge à la main. C'était évident mais je regrette rien.

- Oh tu joue a quoi mec ! me demande Presnel en me poussant vers l'extérieur du terrain.

- Tu ne peut pas faire des trucs comme ça, encore moins en plein match ! me dit-il

Je rentre dans le vestiaire et je referme la porte derrière moi. Ça toque à la porte :

- Fou moi la paix Presnel ! la porte s'ouvre quand même et mes yeux se pose sur Justine.

- Sors ! dis-je sèchement.

- Qu'est ce qu'il s'est passé ? demande t-elle en refermant la porte derrière elle.

- Qu'est ce qu'il s'est passer ? Tu veux savoir ? Tu comptais me le dire quand que tu avais coucher avec ton ami ? dis-je en faisant des guillemets avec mes doigts.

- Quoi ? C'est lui qui t'a dit ça ? Je te jure que j'ai pas couché avec lui ! Quand on s'est rencontré j'avais trop bu alors il m'a raccompagné pour que je puisse dormir mais c'est tout ! dit-elle en s'approchant de moi.

- Et tu pense que je vais te croire ? demandais-je, mon téléphone vibre au même moment, c'est mon père :

- « Je ne te félicite pas pour ce soir ! » juste pour énerver là personne se trouvant en face de moi je sourit :

- Tu parle avec qui ? je la regarde

- C'est mon nouveau plan cul mais on a plus aucun compte à ce rendre il me semble !

- Non tu as raison, désolé ! dit-elle en partant tête baissée, est ce que vous pensez que je viens de lui donner une raison de plus de me détester ? Oui je croit bien.

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Vingt-neuvième chapitres.

1173 mots.

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