90. home sweet home

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Lily-Rose
Paris - clinique

Je remonte mon jogging petit à petit sur mes jambes. C'est toujours assez difficile de me débrouiller toute seule sans l'infirmière depuis deux jours mais au moins ça me permets d'être de nouveau autonome.

Malgré tout, je suis de très bonne humeur car today is the day ! Je vais enfin sortir de cette clinique et avec mes bébés. C'est Ken qui viendra nous chercher toute à l'heure.

En parlant de nos enfants, ça me fait bizarre de me dire que je suis maintenant maman. Ma nouvelle vie a débuté il y'a deux jours quand ils les ont changé de chambre. J'ai pu enfin les coller contre ma poitrine et faire le peau à peau avec eux. C'était tellement émouvant que Ken a versé une larme et moi aussi. J'ai ressenti un sentiment indescriptible. C'était incroyable ! C'est aussi à ce moment-là que j'ai su que je n'échangerai pour rien au monde le fait d'être maman.

— toc toc c'est moi !

Ken ouvre la porte en grand et s'avance dans la pièce. Il tient deux landaus qu'il pose au sol. Il s'avance directement vers les jumeaux après avoir passé du gel hydroalcoolique sur ses mains. Il caresse tendrement leur ventre. Ses yeux expriment son amour intense envers eux.

— vous m'avez trop manqué !

— tous les jours tu viens et tous les jours tu leur dis ça, riai je.

parce que c'est vrai. J'ai trop hâte qu'on rentre à la maison !

Je souris. Étant donné que les bébés vivront chez moi, j'ai invité Ken a faire de même. Je n'assumerai pas de les élever seule et de les priver de leur papa. Si nous sommes en bons termes, autant en profiter. Et j'ai besoin de lui.

Ken enfile délicatement les chaussettes à Khalil pendant que je m'occupe de Naya. Je ferme son petit pantalon en coton et je mets son petit bonnet. Nous sommes maintenant en décembre et il fait vachement froid. Je n'ai aucune envie que mes bébés tombent malades maintenant.

Après s'être assurés qu'on a rien oublié, nous partons enfin. J'espère ne jamais revenir ici. C'était les jours les plus longs de ma vie !

Le retour jusqu'à chez nous se fait dans le calme. Je jette un coup d'œil à l'arrière : les jumeaux se sont déjà endormis. Je les observe longuement. Qu'est-ce qu'ils sont beaux ! Ken et moi avons fait du bon boulot ! Ils sont un parfait mélange de nous deux. Naya ressemble complètement à son père à l'exception qu'elle a le même regard que moi apparemment. Alors que Khalil me ressemble un peu plus. Ses petites lèvres et ses yeux sont mon visage. C'est aussi incroyable que perturbant !

Le brun se gare dans le parking de la résidence puis nous sortons de la voiture. Je lui propose mon aide pour porter l'un des landaus mais il me répète encore que ça va aller. Je me contente de mon sac de maternité et je le suis. Lorsque l'ascenseur arrive au bon étage, je le devance pour ouvrir la porte car c'est moi qui a les clefs.

Comme des enfants » NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant