73. haine, rage, seum

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« À la base, j'suis sorti de la chambre que j'squatte avec la rage Et l'envie d'frapper le prochain que j'croiseÀ la base, j'suis pas violent mais y a des jours où ça déborde »Nekfeu - A la base

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« À la base, j'suis sorti de la chambre que j'squatte avec la rage
Et l'envie d'frapper le prochain que j'croise
À la base, j'suis pas violent mais y a des jours où ça déborde »
Nekfeu - A la base

Ken
Paris - appartement d'Anissa

Après avoir repris mes esprits, je descends du lit et je remets mon caleçon puis mon pantalon. J'ai passé un agréable moment mais maintenant faut que je me casse.

— Nek ?

Je remonte la fermeture éclair de mon jeans et je me retourne. La brune avec qui j'ai couché il y'a quelques secondes, est encore allongée sur le ventre dénudée. Elle ne porte qu'un drap sur elle.

— ouais ?

— ça fait longtemps qu'on se voit maintenant, tu ne veux pas me dire ton nom ?

Je rigole ironiquement.

Ça fait maintenant presque trois semaines que je vois souvent Anissa pour coucher avec mais je ne lui ai toujours pas révélé mon véritable nom.

A vrai dire, j'aime bien qu'elle m'appelle « Nek ». Au moins ça laisse une certaine distance entre nous deux. Je ne connais rien d'elle à part son âge et c'est pareil pour elle même si je doute fort qu'elle sache que je suis rappeur. Enfin bref, tant qu'elle ne connaît rien de ma vie privée, tant mieux.

— j'aime bien quand tu m'appelle Nek, moi.

Elle fait une moue boudeuse.

— mais j'aimerais bien apprendre un peu plus à te connaître, en commençant par ton vrai prénom.

— tu veux plus apprendre à me connaître ? J'hausse un sourcil.

— oui. Pas toi ? Elle demande d'une voix très aiguë.

Non.

Pas du tout.

Je plaque un faux sourire sur mon visage et je m'assois sur le lit, à côté d'elle. Elle se redresse automatiquement puis elle glisse ses doigts sur le bas de mon dos dénudé. Ses ongles caressent ma peau.

Y'a quelques minutes je kiffais ça, avoir ses ongles s'ancrer dans ma chair mais là ça m'irrite. J'ai juste envie de balayer sa main.

— écoute Anissa, je commence doucement, j'aime bien notre relation comme elle est. On se voit, on passe un bon moment sous la couette et je repars. Y'a pas besoin de plus.

— moi aussi j'aime bien, elle sourit. Mais peut-être que si on approfondissait notre relation, on-

— justement, je la coupe, y'aura pas d'approfondissement.

La brune perd directement son sourire et elle enlève sa main.

— tu veux dire quoi par là ?

Comme des enfants » NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant