94. paisible

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Lily-rose
Paris - chez elle

Je me réveille à sept heures du matin comme d'habitude depuis quelques jours maintenant. Ce matin encore, j'ai rendez-vous avec Mathieu pour le sport. C'est devenu ma nouvelle routine depuis que j'ai envie de perdre mes quelques kilos en trop. Je n'ai pas forcément envie de ravoir mon corps de mannequin mais juste de le sentir bien à nouveau dans mon corps.

J'enfile mon legging et ma brassière suivis de mon sweat oversize.

Moi qui pensait être la seule réveillée, je vois une petite tête brune contre le dossier du canapé. J'arrive derrière lui et j'encercle son cou avec mes bras. Il sursaute. Oups je crois que je l'ai réveillé.

va dormir dans ton lit si t'es fatigué Ken.

— ouais, il baille. Tu vas où là ?

— au sport avec Mathieu. T'as oublié ?

— ah oui.

Il tourne sa tête sur le côté et j'en profite pour embrasser sa joue. Je n'ai pas le temps de me redresser qu'il attrape ma main.

je veux un câlin.

Je lève les yeux au ciel.

— tu crois t'as quel âge ?

— aller Lily !

— non je dois y aller.

— un câlin ça prend même pas une minute. Viens là. Je lève un sourcil. S'il te plaît honey boo.

J'éclate de rire. Il me soule !

Je fais le tour du canapé et je m'insère dans ses bras, à moitié assise sur lui. Il glisse sa main sous mon pull pour caresser ma peau dénudée. S'il continue moi aussi je vais me rendormir.

tu veux pas rester ?

Il fourre son nez dans mon cou.

— non Ken, sorry.

Il embrasse derrière mon oreille avant de relever la tête. Nos regards se croisent. Je suis certaine que je souris comme une idiote mais je m'en fiche. Il a ce pourvoir sur moi et je dois l'accepter. Il rétrécit l'espace entre nos deux visages et m'embrasse tendrement.

C'est la deuxième fois que ça arrive.

Je devrais me reculer mais je me laisse faire. J'aime beaucoup trop sentir sa bouche sur la mienne. C'est comme si elles étaient faites pour se coller et jamais se séparer. Je ressens beaucoup trop de sensations en le sentant contre moi. Pleins de frissons glissent le long de ma colonne vertébrale. Oh my God !

— pourquoi nos câlins finissent toujours comme ça, dit-il contre mes lippes.

— parce que tu m'aimes trop, blaguai je.

Comme des enfants » NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant