110. braquage

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« Tu sais que je ferais n'importe quoi pour toi Tu vois je traverserais toute cette douleur, prendrais une balle en pleine tête »Bruno Mars - Grenade

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« Tu sais que je ferais n'importe quoi pour toi
Tu vois je traverserais toute cette douleur, prendrais une balle en pleine tête »
Bruno Mars - Grenade

Ken
Paris - dans la voiture

mais pourquoi on doit porter une cagoule wesh ?

mais Idriss t'es bête ou quoi ? S'exclame son frère. Si on se cache pas, il risque de nous dénoncer aux flics. Faut qu'on reste discret et qu'on fasse ça proprement.

on dirait on va faire un braquage, il roule des yeux.

bah c'est un peu ça, répond Doums.

Il craque ses doigts et enfile la cagoule sur son visage tout comme nous autres.

J'ai demandé à Hakim, Idriss et à Doums de m'accompagner faire la correction à Nick. J'aurai pu y aller tout seul mais Hakim a pensé que c'était mieux d'y aller avec moi, pour assurer mes arrières si jamais.

Quand je leur ai dit ce que je prévoyais de faire, à ma grande surprise, la plupart des gars étaient remontés à bloc. Je ne leur ai pas raconté dans les détails mais ça a suffit à ce qu'ils veulent aussi la venger.

oh c'est lui ! Il rentre là ! Chuchote Idriss en criant.

On sort automatiquement de la caisse et on le suit. Avant que la porte d'entrée ne se referme, on a le temps d'entrer dans l'immeuble. On attend de savoir jusqu'où va monter l'ascenseur pour pouvoir le suivre par les escaliers. C'est le troisième étage.

On monte les marche presque quatre à quatre. Les gars sont aussi pressés que moi de lui péter la gueule. On arrive en même temps que l'ascenseur qui le dépose. De loin, je le vois ouvrir sa porte. Avant même qu'il ne la claque derrière lui, Doums la bloque avec son pied.

Nick a un mouvement de recule avant d'essayer de la refermer de toute sa force. Je lis une soudaine peur sur son visage. C'est vrai qu'avec la carrure de Doums ainsi que sa cagoule et ses gants, moi-même j'ai peur.

Bref, on pénètre chez lui tous les quatre et pendant que les gars s'occupent de foutre le bordel chez lui, je l'attrape par le col et je le plaque contre le mur. Voir sa sale tête me remet en rogne contre lui. Je réfléchis plus, mon poing s'entrechoque dans sa mâchoire. Il gémit de douleur.

Ce batard ne se laisse pas faire. Il réagit automatiquement et essaye de me repousser mais j'enchaîne sur un autre coup de poing. Par contre là j'ai vraiment mal à la main. J'ai tapé plus fort que le précédent alors je relâche légèrement ma prise.

Il en profite pour me pousser fort et m'assener d'un coup à l'arcade. Oh le chien ! Idriss voit ça et vient me porter secours. Il le rattrape et le re plaque au mur. Je fini ce que j'ai commencé toujours la rage au ventre. Quand je vois qu'il peine à tenir sur ses deux jambes, je le laisse retomber sur le sol.

Comme des enfants » NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant