* anciennement Énergie Sombre
L'amour passionnel.
C'était comme ça que les autres qualifiaient ma relation entre Ken et moi.
Au début je ne comprenais pas la signification puis je l'ai trouvé sur internet et là j'ai su. J'ai su que cet amour passion...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
« J'suis pas le même quand je suis blessé J'ai millions de questions C'est mieux si tu m'laisses sinon j'ferais du mal À ton petit cœur en pièces qui m'a souvent blessé » Tsew The Kid - Polaroïd #1 Blessé
Ken Paris - chez Lily
Il doit être près de deux heures du matin quand Lily rentre enfin. De base je ne voulais pas l'attendre puisque je savais qu'elle rentrerait tôt et que je serai encore éveillé. Mais finalement j'ai eu le temps d'endormir les bébés et je me suis rendu compte qu'elle ne rentrerait pas maintenant. Alors comme je n'avais pas sommeil, je l'ai attendu en me matant un animé.
Elle ouvre doucement la porte d'entrée puis elle s'arrête dans le couloir pour enlever ses talons. Elle apparaît dans le salon la paire à la main et le sac dans l'autre. La lumière de la télé se reflète sur elle. Je l'observe de tout son long vêtu de son manteau recouvrant son blazer et sa mini jupe assortie. Ses longues jambes me font de l'œil.
— bah tu dors pas ? Elle demande surprise.
— insomnie tu connais, je remonte mon regard sur son visage.
Elle s'affale à côté de moi dans le canapé en soufflant.
— ça a duré ton resto, je lance sarcastiquement.
Elle ne répond pas mais elle pose sa tête sur mon épaule. Je la sens fatiguée. Naturellement, j'encercle sa taille avec mon bras. Son parfum fruité chatouille mes narines. C'est mon odeur préférée avec celle de mes gosses. J'ai envie de mordre son cou.
— ça a fini en boîte, elle répond en baillant.
— même après tes séances de sport t'es pas aussi épuisée, me moquais je. Faut croire que tu t'fais vieille.
Contrairement à ce que je pensais, elle ne réagit pas. Je la trouve bizarre. Elle revient de sa sortie, elle se met directement dans mes bras et elle me parle à peine. Y'a quelque chose qui cloche !
— il s'est passé un truc pendant la soirée ? Non parce que t'es hyper chelou !
— je vais me changer, dit-elle en se redressant.
Elle quitte la pièce mais je la suis. Je m'assois au bord de son lit alors qu'elle commence à enlever son manteau.
— tu compte me voir toute nue ou ? Elle demande blasée.
— ça y est j'ai compris. Tu rentres, tu quémandes de l'affection, t'ignore mes piques et tu change de sujet. Il s'est passé un truc. Dis-moi.
— c'est flippant que tu me cernes aussi vite. Je peux plus faire semblant, elle pouffe de rire.
J'esquisse même pas un sourire. C'est sa manière à elle de continuer à tourner autour du pot mais moi j'aime pas. Je veux qu'on en vienne vite au sujet. Plus elle prendra du temps à m'avouer ce qui la tracasse, plus je vais m'impatienter.
