La Demoiselle De La Mort

23. Insatiable;

(Bonne lecture 😏)

Angel :

Mon corps est en état de surchauffe, à chaque pas que je fais, mon esprit est submergé par les images d'elle, chaque détail qui reste ancré dans mon cerveau me rend fou.

Son odeur est encore collée à mon corps, c'est une vraie obsession que je dégage.

Une soif insatiable qui ne peut s'arrêter.

Je descends les escaliers de cet hôtel minable et je sors enfin pour profiter de l'air frais du soir.

J'ai besoin de respirer, sa présence et ses mots me hantent.

Ses lèvres, son cou sa poitrine, son corps entier, j'ai envie de tout goûter.

C'est plus fort que moi j'ai du mal à me retenir et cette attente qu'elle fait durer me donne encore plus envie de la posséder tout entière.

Lui dire qu'elle m'appartient ne sont que des mots car je vois dans ses yeux qu'elle ne pense absolument pas ça.

Elle me prend de haut et dégage cette envie de me tuer à chaque seconde.

Et c'est ce regard maladroit qui m'attire encore plus que d'habitude, une femme que je désire se fiche royalement de moi et je veux encore plus l'approcher.

Je sors mon téléphone et je regarde l'heure.

20h déjà. J'ai hâte de tuer ce salaud de mes propres mains et de récupérer ce qu'il m'appartient.

Cette envie meurtrière que je ressens doit se calmer d'ici ce soir.

Ça fait un moment que je n'ai pas ressenti ça.

Je rentre à nouveau dans l'hôtel et je prends un café pour m'aider à me réveiller.

J'ai dormi 3h à peine, elle m'a réveillé en plein milieu de la nuit complètement terrorisé.

C'était la première fois que je m'endors dans un apaisement total.

Ses secrets que je veux tant savoir me bourrer le crâne, elle veut continuer à me cacher tout ce qu'elle a vécu mais je finis toujours par tout découvrir et quand j'aurai enfin mis les mains sur cet homme qui a osé la tourmenter je jouirais devant sa torture.

Je me rappelle cette nuit où elle a découvert mon identité, les larmes qu'elle a versées devant moi.

Je me suis dit une seule chose en voyant ça, j'aurais aimé être le seul à la faire pleurer.

Pathétique ? Je le sais.

Je prends une gorgée de mon café en l'avalant doucement.

Je déteste ce goût répugnant mais je finis toujours par finir cette merde.

Je jette le verre à la poubelle quand soudain en me retournant je heurte un corps.

C'est une femme, blonde plus précisément, celle qui nous a accueillis hier dans la nuit, elle travaille ici.

-Dégage de mon chemin. Dis-je en la fusillant du regard.

Elle me regarde avec une grande terreur mais elle finit par fermer la porte d'entrée de l'hôtel et elle revient vers moi avec une expression que je connais très bien.

Elle veut faire ça ici ? Sérieusement ?

-Uma vez. Dit elle en s'approchant. Juste une fois et je ne dirais rien à ta copine. ( Une fois).