36. Toi ou moi;

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(Bonne lecture ) 🌈

Dalia :

1 heure avant :

Je tire sur les chaînes pour les casser, mais c'est impossible. Ils m'ont finalement donné un verre d'eau, mais la drogue continue de couler dans mes veines. En ce qui me concerne, mes paupières sont toujours aussi lourdes, toujours plus lourdes. Combien de jours suis-je ici ? 2 jours ? Et ils m'ont déjà fais voir les pires atrocités.

Je me demande vraiment si je vais réussir à sortir d'ici vivante.

La porte se referme et laisse entrer les pas que je reconnais immédiatement.

Leandro, toujours ce connard qui vient toutes les 1 heure à peu près pour rire de ma situation actuelle. Je tente de me persuader que cet homme est et a toujours été comme ça. Il s'est inventé une personnalité, une vie, un caractère.

Je suis dégoûté de l'avoir laissé entrer si facilement dans ma vie.

Il avance et tout à coup, il me libère des chaînes avec une clef. Je ne perds pas une seconde et je lui saute dessus, mais un coup terrible retentit, une chaleur s'installe sur l'arrière de ma tête, et je réalise rapidement qu'il m'a frappé avec quelque chose sur le crâne. J'ai le vertige. Le fait de me lever trop vite me fait trébucher sur le sol. La drogue doit sûrement m'affaiblir.

Je suis violemment giflé, puis je reçois un coup de poing dans le ventre qui me fait cracher de la bile sur le sol. Je me mets à quatre patte pour atténuer la douleur mais c'est pire.

-Sergui m'a demandé de ne pas t'abîmer, mais les zones masquées par des vêtements, ça ira, n'est-ce pas ?
Sa voix résonne contre ses murs humides. Mon crâne bat si fort que j'ai l'impression qu'il va finir en bouillie.

Je tousse à plusieurs reprises en essayant de reprendre ma respiration, mais un autre coup m'atteint les côtes et me donne l'impression d'en casser quelque unes. Je m'étale sur le sol en pinçant ma lèvre inférieur. Je ne lui laisserai pas le privilège de me voir le supplier d'arrêter. Je ne hurlerai pas.

Un autre coup s'enchaîne, puis un autre jusqu'à que je me retrouve soulever dans les air. Mon corps, soumis à la douleur, se glace sur le sol, Je suis trop faible pour réagir. Je suis plaqué contre le mur et son corps répugnant appuie contre le mien.

Je suis frigorifié et mon corps a besoin de chaleur. Une seule chaleur que je veux plus que tout. Sa chaleur à lui.

-Tu vas souffrir. Dis-je en me redressant. Je te promets que tu vas retrouver Paco dans l'océan après t'être vidé de ton sang.

-J'ai hâte de voir ça mon amour.
Dit-il en enroulant sa main autour de mon cou, il plaque son corps contre le mien pour m'écraser contre sa taille, et il serre si fort que je perds mon oxygène. Je parviens à lui donner un coup de poing, mais sa prise se resserre autour de ma veine jugulaire.

Il approche sa bouche près de mon oreille et m'embrasse doucement, en me laissant un haut le cœur. Je serre son poignet mais inutile mes membres sont trop engourdi, ma vision est déjà perturbée. Des perles salées s'écoulent de mes yeux, ma respiration s'arrête lentement. Les abysses m'appellent et j'espère vraiment pouvoir les rejoindre cette fois-ci.

La Demoiselle De La MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant