Bonus 2.

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( bonne lecture les babys ) 😏



Angel ;



Aujourd'hui est un jour calme, la maison ne présente aucun bruit, c'est comme si je me retrouvais à nouveau seul, dans cet espace trop grand pour moi.

Les souvenirs remplis de solitude me rongent de temps à autre, et je repense à ma vie complètement éphémère que j'avais avant de la rencontrer.

Le regret aussi me remonte l'esprit, ce que j'ai pu faire ou ne pas faire, mais quand je me retrouve contre elle et que j'écoute son cœur, toute trace de ténèbres disparaît.


Je parcours la maison lentement en regardant chaque pièce. Marco est en cours, les jumelles dehors et Dalia est quelque part ici, son odeur fruitée flotte dans l'air.

Je me dirige directement dans le salon et elle est bien là, en train d'enfiler son pantalon. Je souris en la regardant essayer.

Elle est à son 8e mois de grossesse, son ventre est gros et les efforts sont très difficiles depuis, surtout qu'en ce moment elle essaye de se débrouiller.

Je veux l'aider, enfin je fais de mon mieux pour qu'elle me laisse faire les choses à sa place, mais elle est vraiment en forme, et très têtu.

Ses goûts ont changé, elle déteste les fruits et la chose
qu'elle fait qui est le plus étrange est qu'elle aime bien serrer des éponges remplies de savon dans ses mains. Elle me dit qu'elle en a besoin avant d'aller dormir, car elle ressent le besoin de le faire.

Le médecin m'a ensuite dit que c'était normal, les hormones de grossesse ne peuvent pas être contrôlées, chaque femme est différente.

Et j'ai connu des phases avec elle, un matin elle s'était réveillée et elle a décidé qu'elle ne me supportais plus. Elle ne me regardais pas, ne me parlais pas. C'était il y a deux jours, elle s'est calmée, mais elle reste encore irritée quand je lui parle.

Ça m'affecte, car moi, je n'ai pas l'habitude de ne pas lui parler, je veux toujours la toucher, l'admirer.

Laisse, je vaist'aider, dis-je en m'approchant près d'elle, tu devrais privilégier les robes.


J'en peux plus, je me sens lourde.


Très bien, elle est redevenue comme avant. Elle prend mon visage en coupe et m'embrasse, je reste surpris, mais je réponds directement en attrapant ses hanches.

Je suis désolé, ces derniers jours, je ne me sentais pas bien, je crois que mes hormones vont me tuer. Merci pour tout ce que tu fais. Dit-elle en me regardant dans les yeux.

Je ricane en l'aidant à retirer son jean, le médecin a essayé de prévoir le poids de votre enfant et nous a dit qu'il faisait à peu près 3.500 et qu'elle n'était qu'à un mois de son terme.

La pression nous rapproche de plus en plus, j'ai peur au fond de moi, car je ne sais pas comment je vais m'y prendre, mais j'ai hâte de rencontrer mon enfant, de le prendre dans mes bras et de plein de choses.

Je laisse un baiser sur son crâne, en souriant : comment dire que je suis un homme comblé ? Je suis heureux et cette vie de famille que je me suis créée est incroyable.

Le bonheur m'enveloppe.


Tu veux manger quoi ? Demandais-je en serrant sa taille.

Son ventre nous sépare un peu, mais j'aime sentir qu'elle est enceinte, j'aime tout chez elle. Ses cheveux ont poussé, son teint est meilleur et je crois que je la trouve de plus en plus belle chaque jour qui passe.

La Demoiselle De La MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant