La Demoiselle De La Mort

40. Loyauté;

( Bonne lecture )🌈

Dalia :

Je l'ai dit, ma bouche m'a devancé. Je ne voulais pas en parler, mais cette euphorie que je ressens quand je suis dans ses bras m'a désorienté, je me sentais à l'aise et je suis à l'aise en sa présence, c'est un fait, mais est-ce pertinent de dire que j'ai perdu son enfant ?

Notre enfant ?C'est gênant dit comme ça, car je n'ai jamais imaginé quelque chose comme ça avec lui.

Je regrette tout de suite d'avoir avoué ce tragique accident, mais je ressens quelque chose que je ne dois pas éprouver, en raison de mon passé, je me suis engagée à ne pas avoir d'enfant, mais pourquoi cette fausse couche me rend-elle triste ?

Pourquoi est-ce que je ressens autant de regrets ? Je déteste ressentir cela. Je ne suis pas autorisé à éprouver ce genre de sentiment. Je devrais ressentir du réconfort à l'idée de l'avoir perdu. Ce n'est pas une bonne chose d'avoir un enfant dans ce milieu, et de toute façon je ne suis pas destinée à en avoir.

Je ne sais pas si j'aurais pu être une bonne mère, et de toute façon je ne sais pas ce qu'Angel pense de ça, je suis perdu avec mes propres émotions et je ne sais pas quoi en penser.

Encore allongée dans ce lit, je suis à présent gênée. Il n'a pas prononcé un mot, mais son regard a parlé à sa place. Il était contrarié. Mais à présent c'est le silence qui à pris place dans cette chambre. Malgré le froid qui s'est installé, sa chaleur me confirme qu'il est là pour moi. Pourtant, je n'ai pas besoin de cela. Je sais gérer mes émotions, je sais comment les contrôler. J'ai l'habitude de tout gérer moi -même.

La fausse couche s'est produite il y a 2 semaines, un soir totalement inattendu, avec de fortes douleurs abdominales et un mal de tête intense, avec tout ce stress, je n'ai pas eu le temps de prendre soin de moi-même. 

Même si cela peut sembler étrange, je n'ai pas surveillé mes règles, elles étaient présentes mais discrètes. J'ai ignoré sans m'en rendre compte jusqu'à ce que je vais aux toilettes, et une perte anormale de sang se présente avec un gros mal au niveau du bas ventre et un mal de tête, je me suis rendue dans un autre hôpital et c'est là que j'ai été informée de ma grossesse et de la perte de mon bébé, 2 mois de grossesse, d'un homme qui était dans le coma, j'ai étais surprise à premier abord et j'ai totalement nié, je me suis dis que c'était impossible, ce soir là j'avais avalée une pilule du lendemain mais j'ai pensé que juste après j'ai vomi et un cauchemar s'est suivie, Sergui m'a enfermé et je n'ai réfléchi à plus rien après ça.

Le choc m'a tout de suite frappé, et j'ai immédiatement pensé à toucher mon ventre et fixer un point invisible pendant que le médecin compatissez la nouvelle avec moi, les mauvais souvenirs ont immédiatement ressurgi, mais à ce moment-là, j'ai pensé que c'était une bonne chose de l'avoir perdu étant donné que je ne savais même pas comment décrire ma relation avec Angel, j'avais peur qu'il le prenne mal aussi, un tas de scénarios s'est passer dans mon cerveau donc j'ai garder le silence. Je n'ai rien dit et j'ai gardé la nouvelle pour moi, cet événement à déclencher à nouveau des cauchemars de cette nuit où Paco à décider pour moi, j'en rêve encore et encore et je me reveille en sursaut à en perdre le souffle.

Personne n'est au courant, personne sauf Angel à présent, je ne voulais pas lui dire quoi que ce soit, mais mon corps a ressenti le besoin de parler. De rejeter mon mal être car c'est dur de tout garder en soi, c'est difficile de penser aux autres avant de penser à soi avant tout, je n'ai jamais pris soin de moi. Le bonheur des gens qui m'entourent a toujours été ma priorité. Je ne me sentais pas assez importante pour penser au mien.