La Demoiselle De La Mort

50. Silence..

Flash-back : 

- Tu vas vraiment mettre ça ? Demande Rolio en me montrant le bout de robe qu'il tient dans sa main.

- Tu es le petit frère je te rappelle ! Dis-je en lui arrachant mon vêtement.

Il sourit en s'asseyant sur le bord de mon lit, quand soudain il attrape mes cuisses et me retourne dans une prise de lutte en me mordant le bras.

- Putain tu es malade ! Hurlais-je en me retrouvant la tête à l'envers au bord du lit, tu es un chien pour mordre les gens comme ça ?

- Quoi un chien ? je suis vexé, c'est pour te montrer mon affection.

- C'est ce que je dis, un chien...

Il récupère mon corps comme une vulgaire poupée et le jette à nouveau sur le matelas, je rebondis en éclatant de rire.

Ce con à vraiment trop grandi, une force d'hommes, merde je ne veux pas qu'il grandisse, je veux qu'il redevienne le petit garçon qui me harcelais pour lui acheter une glace.

- Alors la grande sœur on ne réplique pas ?

Je soupire en jetant mon bout de robe sur le sol, je me mets debout sur mon lit et je lui saute dessus en l'écrasant de tout mon poids, à plat ventre en dessous moi il tape d'une main en signalant sa défaite comme sur un ring.

- Je vais mourir Dalia, tu m'étouffes espèce de grosse vache, bouge.

- Étouffe-le, intervient Marco en rentrant dans ma chambre.

- Quoi ? Je te signale que c'est moi qui ramène la bouffe le soir ! S'offusque Rolio en se levant d'un coup me faisant basculer sur le sol à genoux.

La douleur parcourt mon corps mais je me relève sans problème, je prends mon coussin et je lui jette au visage.

- Pas cool de simuler salaud, en plus la bouffe tu l'as récupéré avec mes sous.

- Oups, ricane ce dernier en soupirant. Je me déplace quand même...

Je regarde mon avant-bras et une morsure est encrée dans ma peau, sale fou, carnivore, il mord les personnes comme ça.

Bon je le fais souvent c'est vrai mais moins fort.

- Tu as fini les cours ? Demandais-je à Marco qui pose son sac sur le sol, il vient s'asseoir lui aussi au bord de mon lit, donc je me crée une place entre les deux, sans prendre en compte le soupirent de Rolio.

- Oui, je suis fatigué.

Je passe mes bras sur leurs épaules et je les fais basculer en arrière, on fixe le plafond en appréciant notre seule compagnie. Cette sensation d'être aimé est incroyable, ont à besoin que de nous, de personne d'autre, c'est que nous trois.

- Je vous....

- Ne commence pas Dalia, réplique Rolio en mimant du d'égout. Trop d'amour à donner, tu le sais à qui le donner...

- Va te faire voir, je le dis pas c'est bon, dis-je en me vexant.

- On t'aime aussi, prononce mes deux frères en même temps, je souris et je les pousse à venir un peu plus contre moi. Je serre mes bras autour de leurs têtes et colle leurs joues contre les miennes.

Respirant leurs odeurs, mon cœur bat clairement pour ces deux gamins. Heureusement qu'ils sont présents, c'est le repos dont j'ai besoin dans ma stupide vie remplie d'horreur.