La Demoiselle De La Mort

64. Abus;

( bonne lecture ) 🤍






⚠️TW⚠️






Angel :

Seul dans le noir une nouvelle fois, Denaro à repris le contrôle de ma vie en m'arrachant une deuxième fois mes petites sœurs qui ont essayé s'accrocher à moi, je me concentre juste à reprendre des forces, j'essaye de pas m'énerver et de me détendre même si actuellement, c'est si dur.

Je ne suis plus en l'air, accroché par les mains, cette fois, je suis assis sur une chaise en fer fixée dans le sol. J'ai changé de pièce, mais c'est toujours aussi humide et noir ici.

Le froid est présent, on m'assomme pour me déplacer et je sens encore cette sensation d'étourdissement en moi.

Sans parler de la soif qui commence à me rendre dingue. Je prends une légère inspiration pour me canaliser, mais les liens sur mes poignets qui sont attachés derrière mon dos me font gémir de mal-être.

Mes pieds aussi attachés à la chaise, je ne peux pas bouger. J'ai essayé de me débattre, mais les nœuds se resserrent encore plus et mes côtes cassées me font beaucoup trop mal.

Ce silence passe si lentement. Comme s'il avait entendu mes pensées, la porte s'ouvre sur lui, la principale source de mon malheur, avec un seau dans les mains.

Ses pas sont calculés, il ne se précipite pas et ce sourire accroché à ses lèvres apparaît en même temps que la puissante lumière au plafond. Il s'arrête devant moi et il me jette le contenu du seau sur le corps, de l'eau, froide comme un lac en hiver.

Ça me pétrifie le corps et des milliers de frissons longe ce dernier, mon sang se mélange à l'eau et coule le long de mes jambes.

Il a ravivé la douleur endormie de mes membres. Connard fini.

—J'ai quelqu'un à te présenter, prononce ce vieux dégueulasse en face de moi tout en jetant le seau derrière lui.

Je secoue ma tête afin de dégager correctement l'eau de mes yeux. La peur grandit en moi quand la porte s'ouvre. Il a trouvé Dalia ? Elle est déjà là ? Il lui a fait du mal ? Je me fige quelques secondes, mais le soulagement m'envahit quand je vois cette personne rentrer.

Le sentiment du soulagement prend vite place par la colère et la haine, je fronce les sourcils quand elle rentre complètement en me regardant de haut, comme si c'était moi la merde ici.

Salope de merde.

Elle est là, vêtue de sa robe qu'elle mettait toujours pour venir me voir. Des tas de regrets me prennent aux tripes.

—Sara, tu dis bonjour à notre invité.

Je reste outré quelques secondes devant cette personne, je ne m'y attendais pas, mais je suis soulagé que Dalia n'ai pas encore prise et j'espère que Delmano a réussi à la retenir.

Sara travaille aussi pour Denaro ? Putain, ce vieux contrôle toute la ville ou quoi ?

— Angel, prononce sa voix de pute, aiguë, remplie de manières, je la déteste. Elle me répugne au plus haut point. Les vertiges persistent et je me demande vraiment quelle est cette sensation.