Tome I ~ Chapitre 2

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Dans la voiture, mes parents m'ont annoncé que nous allions tous partir en vacances, eux, mes frères et sœurs, et moi. Ils nous emmenaient à la plage, à côté de Montauk, à Long Island : selon eux, c'était une bonne idée pour "évacuer le stress des cours". J'ai hoché la tête en signe d'approbation, puis me suis rendormie, malgré le court trajet qui nous attendait.

Une semaine plus tard, nous nous trouvions déjà dans la petite résidence que mes parents avaient loué. C'était petit, mais elle suffisait amplement pour nous cinq.

Mais ce soir là, un orage perturbait le silence. La mer était très agitée, et des gouttes de pluie tambourinaient le toit. Pour passer le temps, nous avions commencé un jeu de société, mais un autre bruit a interrompu notre partie.

Quelqu'un semblait toquer à notre porte.

-C'est peut être le vent? ai-je avancé.

-Oui, a répondu ma mère, tu as certainement...

Le bruit s'est répété.

-Ah non. Quelqu'un va voir? ai-je proposé en glissant le long de ma chaise pour me faire le plus petite possible.

Mon père s'est dirigé vers la porte. Il l'a ouverte, découvrant une silhouette qui  se dessinait sur le palier. J'ai pu reconnaître un garçon d'environ 12 ans avec une paire de béquilles.

-Bonjour, je suis Grover Underwood, a déclaré l'arrivant. J'ai une lettre pour monsieur et madame Jones.

Ma mère s'est précipitée vers lui, a rapidement lu la lette, puis s'est précipitée dans sa chambre avant de revenir avec un sac à dos.

-Evie, il faut que tu partes tout de suite, a-t-elle ordonné. Va avec Grover. Tu comprendras quand tu seras arrivée.

-Evie va partir maman? a demandé mon petit frère Jimmy.

-Oui Jimmy. Evie, fait confiance à Grover. Tu es en danger. Je ne peut pas t'expliquer, mais suis le, jusqu'à ce que tu sois en sécurité.

-C'est... une caméra cachée ?  ai-je bafouillé. On est d'accord que ça n'a aucun sens ce qui est entrain de se passer, là ?

-Vas-y je te dit !

Elle m'a serrée dans ses bras, et mon père m'a embrassé le front avant de me tendre le sac et de me pousser dehors en prenant soin de fermer derrière. Il y avait dedans quelques vêtements, ma peluche que j'avais depuis bébé, et une paire de chaussures.

-Mes parents viennent de m'abandonner sous l'orage. Très bien.

-Tu les reverras, je t'expliquerais, a soufflé le garçon en plissant les yeux. On doit juste trouver... Ah, il est là.

J'ai suivi Grover, trop surprise pour réfléchir. Il s'est dirigé vers un bungalow, un peu plus loin, et il a toqué. Une femme brune aux cheveux bouclés pointa sa tête de derrière la porte.

-Grover ?! s'est exclamée cette dernière.

-Bonjour Sally ! C'est le moment d'y aller ! a-t-il déclaré d'un ton pressé.

Un deuxième garçon se montra derrière la dame, il devait avoir le même âge que Grover.

-Grover ? Qu'est ce que tu fais là? a-t-il demandé, les sourcils froncés.

-Pas le temps de discuter, a répondu Grover, on doit y aller. Sally, ça te dérangerait d'emmener une personne de plus?

-Elle est aussi..? Pas de souci.

-Merci. Percy, Sally, je vous présente Evie...

-Euh...Andrews, ai-je complété. Quelqu'un m'explique ce qui est entrain de se passer ?

-Evie Andrews, a repris Grover. Evie, je te présente Percy et Sally Jackson.

-C'est ça, enchantée. Quelqu'un peut m'expliquer la situation ? ai-je répété, paniquée.

-J'aimerais comprendre aussi, a ajouté Percy en se tournant vers sa mère.

-Montez dans la voiture, a répondu Sally, vous comprendrez bien assez tôt.

C'était la deuxième fois que j'entendais ces mots ce soir. Mes parents venaient de me vendre a un inconnu en échange d'une lettre. Cet inconnu vient de chercher une mère en renfort et elle s'apprête à nous kidnapper, elle et son fils. Tout était parfaitement logique. N'ayant pas d'autre choix, je les ai suivis. Percy s'est installé devant, Grover et moi derrière. Sally démarra. Elle roulait le long de la baie, quand un meuglement a transpercé la nuit. Je me suis tournée pour voir ce qui nous poursuivait.

Quand je l'ai vue, je ne savais pas si je devais rire ou crier. C'était une vache. Une vache géante avec un corps d'homme.

-Grover? Grover ! me suis-je exclamée.

-Oui j'ai vu. Sally, il faut qu'on se dépêche.

Nous nous sommes arrêtés près d'une colline surmontée d'un grand pin. Du moins, ce n'était pas volontaire. La vache géante avait balancé la voiture dans un fossé. Nous étions bloqués, la tête à l'envers, et la seule chose que Grover trouva à faire, c'est d'enlever son pantalon, montrant des jambes velues et des sabots en guise de pieds. Si, si, juré. Des sabots.

-Ne me regarde pas comme ça, a-t-il ronchonné. Je suis un satyre. C'est tout à fait normal.

Il a brisé la vitre et nous a emmenés en haut de la colline. Je commençais à comprendre. J'étais endormie, dans la résidence au bord de la plage. Il me suffisait de prendre un coup et je me réveillerais de ce rêve étrange. La vache a attrapé la dame, qui a disparu dans un nuage de poussière dorée. Je suis restée statique, attendant que la bête vienne me frapper. Elle s'est approchée, j'ai senti un vive douleur dans ma tête, et me suis effondrée sur le sol, inconsciente. Enfin.

*****

Ouais  pardon ouais je sais pas comment sauvegarder sans publier

D'AILLEURS C'EST TOUJOURS AUSSI NUL MAIS JE TENTE DE METTRE DE LA COHERENCE

ET MOINS DE FAUTES

MEME SI NIVEAU CONJUGAISON C'EST TOUJOURS PAS OUF

Evie Andrews (fan fiction Percy Jackson)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant