Tome I ~ Chapitre 4

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-Bonjour, je suis Luke Castellan, a commencé le garçon avec un grand sourire, la main tendue. Fils d'Hermès. Je dois te faire visiter, je crois. Comment tu t'appelles ?

-Euh... Je...

J'ai inspiré un grand coup, lui ai souri en retour et ai serré sa main.

-Evie Andrews, enchantée.

Je devais être rouge, car Percy, au loin, se moquait.

-C'est joli. Tu connais ton parent divin? a-t-il ajouté alors que je lançais un regard noir à mon ami.

-Absolument pas, me suis-je empressée de répondre. Je ne connais pas mes parents biologiques, j'ai été adoptée quand j'étais bébé.

-Mmh, j'aurais dû m'en douter. Donc, tu dormiras dans le bungalow d'Hermès, a-t-il expliqué. On accueille tous les non-revendiqués. En espérant qu'on te trouvera une place...

Il m'a montré les activités du camp - canoë, escalade, maniement des armes, volley, et autres sports plus classiques -, le champs de fraises qui l'entourait, la forêt, le réfectoire, le lac, puis les écuries. Il s'est arrêté devant une cabane dans laquelle il m'a invitée à rentrer. A l'intérieur étaient rangées des armements, plus ou moins rouillées et abîmées.  

-Tu vas devoir te choisir une arme, pour apprendre à l'utiliser et, éventuellement, te défendre en cas d'attaque de monstres.

J'ai acquiescé et il m'a fait essayer plusieurs armes, sans qu'aucune ne me convienne vraiment.

C'est en fouillant dans un tas d'épées rouillés que mon regard a été attiré par une lame de bronze, qui brillait faiblement d'une lueur argentée. Le pommeau était décoré d'une chouette. Je l'ai attrapée, elle se fondait parfaitement au creux de ma paume et était équilibrée comme il le fallait.

-Ah, fit Luke, σοφία θανατηφόρα, Sagesse Meurtrière. Une lame forgée pour un fils d'Athéna. Je suppose que ce n'est pas anodin. Mais on ne peut rien conclure pour l'instant. Elle est a toi, maintenant. Viens, je vais te montrer ou tu dormiras.

Nous nous sommes dirigés vers le bungalow d'Hermès, qui portait le numéro 11. Il m'a indiqué un coin vide, par terre, à côté d'un lit superposé, et m'a tendu un sac de couchage.

-Je sais que c'est minable pour une princesse, mais on a plus que ça.

Cette fois-ci, j'en étais sûre. J'étais rouge pivoine.

-Une... Une quoi ?

-Oui,a-t-il affirmé, toutes les filles sont des princesses. Mais certaines y ressemblent plus que d'autres...

Il m'a décoché un grand sourire. Il venait de me draguer ouvertement, là, non ? Par un réflexe un peu minable, je me suis enfuie, courant vers le lac, puis me suis laissée tomber dans le sable en riant comme une mongole.

Quelqu'un est arrivé.

-Evie? a appelé Annabeth. T'es pas entrain de te changer ? C'est bientôt l'heure du dîner, tu sais ?

-Euh... Oui oui, ai-je bredouillé, je suis allée me balader un peu, histoire de... décompresser, réfléchir à la situation, tout ça.

-Ah bon ? Luke m'a dit que tu étais partie en courant, a-t-elle répondu avec un sourire en coin. Il se demandait s'il avait dit quelque chose de travers.

-Pas du tout ! me suis-je exclamée. J'ai... Paniqué pour rien, il doit me trouver bizarre maintenant, je suis stupide...

-Il te plait c'est ça? a-t-elle tenté pour me taquiner.

-Quoi ? Non. Je le connais pas. Comment ça pourrait être possible ? Pas du tout. N'importe quoi.

Son sourire mesquin s'est transformé en fou rire, et elle a repris une fois calmée :

-Je dirais rien. Allez va te changer maintenant. On t'a déposé un t-shirt propre sur ton lit.

Je suis retournée au bungalow 11, me suis excusée auprès de Luke, et suis partie dans la salle de bain du bungalow pour me changer. Je suis ressortie et ai vu avec surprise que tout le monde était parti manger.

Ah.

Non.

Pas tous.

-Dépèche, Princesse Evie, on va être en retard au banquet.

Je me suis retournée vers le lieu d'origine de la voix, et ai pris une grande inspiration.

-Dis Luke, tu comptes arrêter quand de m'appeler comme ça ?

-Jamais, a-t-il répliqué. Ça te va bien.

J'ai baissé la tête en soupirant et nous sommes partis au réfectoire, juste à temps avant que monsieur D. commence à parler. Il nous a, une nouvelle fois, souhaité la bienvenue à Percy et moi (ou plus précisément à "Peter Johnson" et à "Nelie Adros") , et a annoncé une partie d'un jeu "Capture l'étendard" le vendredi qui venait, avant d'enfin déclarer que le banquet pouvait commencer.

Tout le monde, une fois servi, s'est levé, offrir aux dieux une partie de son repas en la jetant dans le grand feu de camp. Un Hermès, Connor Alatir, m'a expliqué comment m'y prendre. Puis nous avons commencé à manger. Percy, dont j'avais totalement oublié l'existence, était en grande disscution avec Travis, le frère jumeau de Connor.

-Et toi Evie qu'est ce que t'en penses ? a demandé ce dernier.

-Hein, de quoi ?

-On discutait à propos de mon père, m'a dit Percy, de quel dieu ça pourrait être. Alors on se demandait si tu savais quel pourrait être ton parent divin à toi.

-On pense que c'est Athéna, a répondu Luke à ma place, à cause de son épée, Sagesse Meurtrière.

-Mais c'est pas sûr, ai-je continué, c'est peut être juste une coïncidence. J'attendrais que mon soit-disant parent me revendique.

Après le repas, tout le bugalow est allé se coucher. Luke m'a prise à part.

-J'ai un lit dans le bungalow. Je veux juste que tu sache que j'aimerais te le laisser, mais en tant que conseiller je n'ai pas le droit de faire de traitement de faveur.

-C'est gentil Luke, mais je ne vois pas du tout pourquoi j'aurais droit à un traitement de faveur.

Je lui ai fait un clin d'œil et il m'a sourit, faisant plisser sa cicatrice. Argh.
Nous sommes entrés dans le bungalow, et j'ai remarqué que le lit à côté de mon sac de couchage était le sien. Encore une coïncidence? Peut être. Mais j'espérais au fond de moi qu'il l'avait fait exprès.

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j'ai honte de cette fanfic je crois

Evie Andrews (fan fiction Percy Jackson)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant