Evie Andrews (fan fiction Percy Jackson)

Tome IV ~ Chapitre 13

Je n'avais plus revu personne depuis que je m'étais enfermée. Je suis restée pendant une semaine sans voir le jour. Le temps passait et la seule ancre qui me raccrochait à la vie réelle était la voix de Luke, qui me parlait par télépathie pour s'assurer que j'allais bien.
C'était ça, le seul moyen que j'avais de lui parler sans que Cronos entende.

«-C'est bon, me dit-il un jour. Cronos ne te feras plus rien, c'est promis. Il a juré sur le Styx, et même les titans respectent ce fleuve.»

J'ai hésité pendant toute la journée, et j'ai fini par sortir de ma cachette.

«-J'arrive, ai-je pensé pour prévenir Luke. Où tu... Où vous êtes ?

-Sur le pont. Ne t'inquiètes surtout pas.»

J'ai déplacé tous les meubles qui barricadaient la porte, et je l'ai ouverte. J'ai inspiré un grand coup et je suis sortie, pour rejoindre le pont.
Une bonne partie de l'équipage, monstres comme sang-mêlés, étaient rassemblés sur le pont autour de Cronos. Il s'écartèrent en s'inclinant à mon passage, et j'ai dû me faire violence pour ne pas leur crier d'arrêter leur délire. Quand le titan le vit, il refit le même sourire de la semaine passée, ce sourire qui avait désormais le pouvoir de me glacer le sang jusqu'aux os. J'ai reculé de deux pas, en lui lançant un regard chargé de menaces.

-Evie ! lança-t-il de son horrible voix. Tu ne tu imagines pas à quel point je suis heureux que tu te joignes à notre petite procession pour rejoindre le mont Orthys. Notre palais.

Il avait insisté sur le mot "notre". Le fait qu'il me parle comme s'il ne s'était rien passé quelques jours plutôt n'a fait qu'attiser la haine envers lui. J'ai pourtant joué le jeu.

-Je me sens extrêmement vexée, Cronos.

Il ouvrit la bouche, mais je ne l'ai pas laissé le temps de dire quoi que ce soit.

-Toi, le grand et puissant seigneur des titans, offre un palais en ruines à sa reine ?

«-Evie, demanda Luke dans ma tête, à quoi tu joues ?

-Je rentre dans son jeu pour essayer de le contrôler psychologiquement, lui ai-je expliqué.

-Ah... En gros tu improvises ?

-Ouais.»

Le titan parût soudainement très fier.

-Mais non, ma reine, répondit-il. Il a été reconstruit et est beaucoup plus majestueux qu'un milliers d'Olympes réunis. Alors si tu veux bien sous suivre.

Il attrapa un jeune sang-mêlé par le col, s'approcha de son oreille, et lui ordonna quelque chose dont je ne compris que "ouvriers", "nouveau trône", "reine" et "vite". Il le relâcha, et le petit est parti en courant vers la montagne.
Prenant soin de m'éloigner le plus possible de Cronos, sans pour autant le faire douter de quoi que ce soit, j'ai pris un ton majestueux et ai déclaré :

-Eh bien, allons-y, qu'est ce que vous attendez ?

La "procession" vers le mont Orthys à commencé. Nous avons quitté le bateau, et sommes passés par un raccourci magique pour atteindre le haut de la montagne, où se trouvais le palais de Cronos.

Devant mois de dressait un immense château de marbre noir, tellement impressionnant qu'il paraîssait irréel. Le haut du palais étais caché par un tourbillon de nuages, et la partie visible était tellement... tellement... indescriptible...
Indescriptible. Voila le mot. Ce palais était tellement magique et impressionnant qu'il en devenait indescriptible. Imaginez vous juste trois château moyenâgeux fusionnés, taillez cette image dans un petit bloc d'obsidienne, et agrandissez ce résultat à la taille d'une montagne. Vous aurez ce qui se rapproche le plus du palais de Cronos.

-Alors, comment le trouves-tu ? demanda le titan d'une voix pleine de fierté.

J'ai dû me concentrer pour ne pas lâcher de "Whouaaaaaa".

-Mouais, c'est pas mal, répondis-je.

«-C'est quoi bordel, Luke ? Ce palais est aussi lugubre qu impressionnant...

-Je vois ça...»

-Juste pas mal ? s'égosilla Cronos. Tu te moque de moi, j'éspère ?

-Je suis franche avec toi, mon Cronosinounet. (Ne vous inquiétez pas, j'avais envie de vomir après avoir dit ça...). Juste que vous auriez pu mettre un peu plus de budget sur la déco. C'est un peu trop sombre et ça manque de couleurs vives.

-Tu peux comprendre que l'âge d'Or ne peut pas recommencer sous le commencement d'un roi avec un palais rose bonbon ? répondit-il sur la défensive.

-Eh ! Ne t'énerves pas ! Avec un peu de chance l'intérieur sera un peu plus... chaleureux...

Le jeune sang-mêlé de tout à l'heure sortit du palais en courant.

-C'est prêt, maître ! cria-t-il.

Cronos ouvra la porte et me fit signe d'avancer. Malgré mon intuition qui me disait que je resterait enfermée dans ce palais pendant un moment, j'ai franchi l'énorme porte qui se présentait devant moi.

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La phrase de fin la plus nulle ever. Bon. Déjà, merci OllyDrew de m'avoir redonné de l'inspiration (la fille tellement géniale qu'elle écrit son chapitre, et qu'elle m'aide à écrire le mien en même temps alors que je la fait chier depuis trois jours parce que je l'ai dépassée). Ensuite, merci mes profs d'avoir été absents aujourd'hui. Merci mon chat de m'avoir griffée à en faire saigner mon index, me faisant écrire plus lentement à cause du pansement. Et merci foutu mal de crâne de m'avoir accompagné pendant toute cette magnifique journée.
Merci, lecteurs adorés, d'avoir lu ce chapitre. En espérant qu'il vous a plu, au moins.