Evie Andrews (fan fiction Percy Jackson)

Tome III ~ Chapitre 7

-Écartes-toi, Evie ! me cria Thalia.

Je bondîs sur ma gauche, et ma nouvelle amie envoya une décharge électrique sur le lion, à l'aide de sa lance. Percy arriva courant, un tas de petits paquets argentés à la main. Le lion rugit, et le fils de Poséidon en profita pour lui lançer le contenu d'un paquet dans la gorge.
Le fauve se mît à s'étrangler.

-De la nourriture lyophilisée ! s'exclama Percy, très fier. Zoé ! hurla-t-il à la Chasseresse, deux étage plus haut. Prépares toi à tirer !

Grover joua un air abominable sur sa flûte de Pan. Le lion rugit à nouveau, et Percy lança deux autres paquets dans sa gueule grande ouverte. Il fit signe à Zoé et Bianca, qui envoyèrent une nuée de flèches dans la bouche du lion. Il se débattît, puis tomba raide mort. Il se désintégra, pour ne laisser que sa fourrure, qui se transformait tout doucement en un manteau. Zoé la ramassa et la tendit à Percy.
Grover commença à s'affoler. Il fixait les murs vitrés du musée, d'où on voyait une douzaine d'hommes à la peau grise transparente arriver.
Les guerriers squelettes...

-Partez ! ordonna Percy. C'est moi qu'ils traquent.

-Non, a dit Zoé. C'est dur de l'admettre, mais tu fais partie de la quête, désormais. Et nous n'abandonnons personne.

Nous sommes sortis, et avont sauté dans la camionnette de la colonie. Zoé avait réussi à nous emmener loin du musée, mais nous étions suivis par un hélicoptère.
Thalia priait son père pour qu'il envoie la foudre sur eux, en vain. Nous étions pris dans les embouteillages. Impossible de les semer.
Bianca, assise devant à côté de Zoé s'écria :

-Là ! Entre dans le parking !

-Mais c'est une impasse ! s'exclama Zoé.

-Fais moi confiance assura la jeune Chasseresse.

Zoé sortit de la route, et stationna la camionnette sur le parking d'un centre commercial. Nous sommes sortis, et avant suivi Bianca. Elle avait eu une excellente idée : le métro.
On est partis en direction du sud.

-Bien joué, le métro, Bianca ! la félicita Grover.

-J'ai remarqué cette station quand on est passé ici, avec Nico, l'an dernier. Elle m'avait intriguée parce que quand on était petits et qu'on vivait ici, il n'y avait pas de métro.

-Pas de métro du tout? s'étonna Thalia. Pourtant ça fait plus de douze ans que ça existe !

-Bianca, commença Zoé, ça fait combien de temps que...

Elle fut interrompue par le bruit de l'hélicoptère. Ils nous avaient retrouvés.
Nous avions changé plusieurs fois de rame, et finalement on les a semés.
Nous sommes sortis à un terminus. C'était une zone industrielle, avec des chemins de fers et des entrepôts. Le tout était couvert de neige. De beaucoup de neige.
On a erré dans l'entrepôt, jusqu'à tomber sur un sans-abri, qui se tenait debout devant un feu de poubelle.

-Vous voulez vous réchauffer mes pauvres p'tits gars? nous lança-t-il. Allez venez !

On s'est tous regroupés autour de son feu.
J'avais alors un peu de temps pour réfléchir, et je me suis mise à culpabiliser.
Annabeth était en danger. J'avais une dette envers Artémis : elle m'avait sauvée, il me fallait la libérer. Atlas circulait en toute liberté, et Luke était devenu fou. Et nous, nous étions là, recroquevillés devant un feu de poubelle.

-Vous avez besoin d'un train qui va vers l'ouest les enfants? demanda le SDF qui nous avais accueilli.

-Oui, vous savez si il y en a un? dit Percy.

L'homme montra du doigt un train de marchandises scintillant. Il était couvert de voitures, sur trois étages. Sur un wagon, il était marqué "Ligne Sud-ouest"
Thalia s'est retournée et s'appraitait à remercier le sans-abri, mais il avait disparu, et son feu avec lui.

Chacun pouvait avoir sa voiture. Bianca et Zoé grimpèrent à l'étage du haut, dans une Lexus, Thalia s'installa dans une Mercedes, suivie de Percy, qui, au bout de dix minutes, se fit jeter dehors . Grover entra dans une Lamborghini, les yeux pétillants de joie. Quand à moi, j'ai grimpé jusqu'au troisième étage, pour m'installer dans la voiture devant celle des chasseresses. J'étais hyper fatiguée. Pourtant, je n'ai pas réussi à m'endormir. Je me sentais trop seule. Je suis sortie -sans risques, puisque le train ne roulait pas à vive allure-, et j'ai toqué à la portière de la Mercedes de Thalia. Elle ouvrit la fenêtre.

-Coucou ! lui dis-je tremblante de froid. Tu veux bien m'accepter dans ta voiture? Je me sens seule là haut, ça m'empêche de dormir...

-Mais bien sûr, Evie ! lança-t-elle en souriant. Grimpes !

Je l'ai remerciée, me suis roulée en boule sur la banquette arrière, et me suis endormie.

************
Je laisse passer du temps entre les chapitres, désolée, mais c'est parce que j'en prépare d'avance, et que la ça fait deux semaines que j'ai plus rien écrit... J'ai plein d'idées, mais j'ai un énorme coup de flemme.
Du coup je publie pas trop parce que j'ai peur de ne plus en avoir en stock...