Une fois sortie de l'arène, je me suis dirigée vers le bungalow d'Athéna. Annabeth était assise sur son lit, un livre en grec à la main. Elle leva la tête et me sourit.
-C'est bien que tu sois là, ça me fait penser à un truc.
Elle se tourna et farfouilla dans une boîte entre son lit et le mur. Elle en ressortit une enveloppe blanche un peu froissée qu'elle me tendit.
-Quand tu est partie avec Luke, tu as laissé toutes tes affaires ici. Les harpies de ménage ont insisté pour réquisitionner ton sac, mais j'ai tout de même pu récupérer ce qui me semblait important. (Elle fit un coup de tête en direction de la lettre.) Et à part des vêtements il n'y avait que ça.
J'ai pris l'enveloppe, et l'aie reconnue immédiatement. C'était celle que mes parents biologiques, en l'occurrence Athéna et mon père, m'avaient laissée en me confiant à ma famille adoptive. Je n'avais jamais osée l'ouvrir, et avais oublié son existence depuis que j'avais quitté la colonie.
-Excuse-moi de ne pas te l'avoir donnée avant, continua Annabeth. Je l'ai laissée ici, et je n'y pensais jamais au bon moment.
-Merci Annabeth. Il serait grand temps que je l'ouvre, cette enveloppe. Ça fait dix-neuf ans qu'elle est en ma posséssion, et je n'ai toujours pas découvert son contenu.
Je l'ai encore une fois remerciée, puis suis partie vers la plage pour lire tranquillement.
J'ai ouvert l'enveloppe scellée à l'aide de mon épée, et j'ai sorti son contenu pour le poser sur la plage. Une photo, un texte, et une drachme. J'ai tout d'abord choisi de lire le texte, qui étais écrit en anglais. À cause de ma dyslexie, j'ai prit énormément de temps à la lire. Après une bonne heure à plisser les yeux et à ignorer le mal de tête que me donnait l'effort, j'ai enfin réussi à déchiffrer son contenu."Ma chère Evie,
Je t'écris cette lettre alors que tu n'as que quelques mois. Ça me déchire le cœur de l'admettre, mais je vais devoir me séparer de toi dans très peu de temps.
Je ne sais pas à quel moment tu liras ces mots, je ne sais même pas si tu les liras un jour. Comme tu le comprendras, ou comme tu l'as déjà compris, tu es différente, et c'est uniquement pour ton bien que ta mère m'a demandé de te confier à une famille américaine. Pour une raison que tu comprendras un jour, je ne pouvais pas te garder en France avec moi, ni déménager plus près de "ce lieu".
J'éspère sincèrement de te revoir un jour, et c'est pourquoi ta mère m'a donné cette pièce que je déposerais dans l'enveloppe. Selon elle, tu découvriras son utilité par toi-même. Si le cœur t'en dis, appelle moi, peu importe le moment de la journée où de la nuit.
Et sache que malgré cette distance et de temps qui nous sépareras, je t'aimerais toujours, ma petite fille.
Ton père, Marc Andrews."J'ai reposé la lettre sur le sable, la main tremblante. Je me suis concentrée sur la photo. J'y reconnus ma mère, Athéna, habillée comme une personne normale. L'homme que j'avais vu dans mon "rêve" pendant la bataille contre Atlas était assis à côté d'elle, souriant de toutes ses dents. Et au milieu, se tenait un petit bébé aux yeux gris tempête. Au dos de la photo on pouvait lire une date, le 6 avril, suivi de "Evie, 2 mois, dernière photo avant leur départ".
«Leur départ ? ai-je pensé. Le départ de qui ?»
Le reste était clair. La drachme servait à contacter mon père par message Iris, et ce "lieu" dont il parlait, c'était la colonie. J'ai remis les papiers dans l'enveloppe, et j'ai attrapé la drachme, avant de chercher un endroit où trouver un arc-en-ciel.
Les champs de fraises. Il étaient régulièrement arrosés par des arrosoirs automatiques, et il y avait certainement assez de soleil pour en faire apparaître un. J'ai couru pour y être le plus rapidement possible. J'ai choisi un joli mini-arc-en-ciel parmi tous ceux présents et j'ai sorti la drachme, que j'avais mise dans ma poche.«Ah, je sais. Certainement notre départ. Celui de maman pour l'Olympe, et le mien pour New York.»
J'ai inspiré un grand coup, avant de lancer la pièce.
-Ô, Iris, déesse de l'arc en ciel, ai-je commencé d'un ton chargé d'incertitude, accepte mon offrande...
J'étais iquiète de la tournure que risquait de prendre cette disscution. Et si il ne me reconnaissait pas ? Et si il m'avait oubliée ?
J'ai tenté de paraître le plus serai-je possible avant de prononcer :-Montre moi Marc Andrews. Mon père.
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Je sais, haïssez moi pour cette fin de chapitre.
Merci d'avoir lu 😏❤️
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Evie Andrews (fan fiction Percy Jackson)
FanfictionLisez Ambre Carter d'Ollydrew plutôt la majorité des personnages appartiennent à Rick Riordan, je le crédite 5 ans après mais c'est toujours mieux que jamais