Chapter fourty-six (bis)

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Tant pis, je le republie.

Now that the day is done, there's no need to be afraid.

Lundi 19 août 2013, 00:00 – Alexie's pov

Cela doit faire une bonne demi-heure que nous nous regardons comme deux idiots, couchés sur le ventre et jouant chacun avec nos doigts entrelacés. Il règne une atmosphère apaisante dans la chambre. Le seul bruit que je distingue est celui de la respiration de Zayn, et je n'ai même pas eu besoin de faire un quelconque effort pour y adapter la mienne. L'ambiance étant un peu trop sérieuse à mon goût, je tire la langue au pakistanais tout en louchant, et je l'entends rire doucement. Quand je le vois à nouveau normalement, et plus en double, il est en train de se redresser pour venir déposer un bisou sur ma joue. Il se recouche ensuite et reprend sa position initiale.

« A quelle heure tu dois te lever demain? », en voyant qu'il est plus de minuit sur le radio-réveil, je me corrige: « Aujourd'hui..? »

« A sept heures. », il grimace.

« Tu vas galérer. », je le réprimande mais, en fait, je n'ai absolument pas envie de dormir.

« J'ai pas envie de dormir. », il geint, répétant ce que je viens de penser à l'instant. « Tu es fatiguée? »

J'hoche négativement la tête, même si je le suis. Puis je lui retourne la question et il m'imite en réponse. Je souris encore parce que ses petits yeux ensommeillés me fixent depuis tout à l'heure: il EST fatigué.

« Qu'est-ce que tu veux faire alors? », son visage se fend littéralement en deux. Je le pousse et il éclate d'un rire franc et enfantin que j'aime tellement: « A part ce genre de choses, triso. »

« J'ai rien dit! », s'exclame-t-il, pas du tout sérieusement.

« T'as même pas eu besoin de dire quoi que ce soit, tes yeux l'ont fait. »

« Tu me connais tellement bien. »

Pour une raison que j'ignore, l'entendre dire cela me touche. Zayn est tellement secret et renfermé sur lui-même que, parfois, j'ai l'impression que personne ne le connait tel qu'il est vraiment, même les personnes les plus proches de lui.

Je fais mine de rien en me rapprochant. Il se couche sur le dos et m'attire dans ses bras. Je me retrouve couchée en diagonale, à moitié sur le lit, à moitié sur son ventre, et je pose mon menton sur son torse.

« Au total, je serai restée scotchée à toi durant tout l'été, j'espère bien que je te connais un minimum. »

Je ne comprendrai jamais comment tout cela a pu se produire. Et, d'ailleurs, je me demande encore chaque matin si ce n'est pas simplement une chose que mon imagination aurait inventé de toute pièce. Peut-être suis-je juste en train de dormir profondément, auquel cas je serais en train de rêver de cette scène? J'attends toujours ce moment où je me réveillerais, déçue en me rendant compte que rien n'était vrai. Pourtant ça ne semble pas arriver.

J'entends Malik dire: « En ce moment, t'es la personne qui me connait le mieux. », ce qui me ramène un peu sur Terre, et je souris comme une gamine suite à cette révélation. « Mais il faut dire que t'avais pris un peu d'avance, aussi. », il ajoute, faisant allusion au fait que je sois Directioner.

« L'image que je m'étais faite de toi est complètement différente de ce que t'es vraiment. », je dis distraitement.

Il dessine l'arrête de mon nez de son index et ça me sort de mes pensées pour de bon. Il me sourit affectueusement quand je le regarde.

Mélancolie - zjmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant