Chapter fourty-eight.

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« J'ai voulu faire une blague sur Tesco, mais elle a pas supermarché. »

Mardi 20 août 2013, 09:00 –Alexie's pov.

« Je suis désolé mais je ne pourrai pas venir aujourd'hui. », fait Zayn, ce dernier étant au téléphone avec un de ses compagnons de chant.

Je m'étire avant de me lever. Il m'imite et me suit tandis que je quitte la chambre pour me rendre jusqu'à la cuisine. Je l'entends grogner derrière moi: « Non, ça n'a rien à voir avec ça. »

Qu'est-ce qu'il peut être bougon, par moments. Je ricane en sortant deux tasses, sur quoi je fais bouillir de l'eau. J'attrape le miel, deux petites cuillères et verse l'eau bouillante dans les récipients après avoir glissé un sachet de thé dans chacun d'eux. J'ajoute une cuillère de miel et, quand Zayn me rejoint finalement, je lui tends une des tasses. Il est toujours au téléphone mais il prend tout de même la peine de mimer un merci. Je lui souris timidement, et il me donne un baiser sur le front.

« Crois-le ou non mais j'ai fait une mauvaise chute hier et je dois aller chez l'ostéo. »,il lève les yeux au ciel et je devine que son comparse ne le croit effectivement pas. « Arrête de rire, Louis, je suis sérieux. »

Zayn s'installe à table et, pour ne pas qu'il croit que j'écoute sa conversation, je m'affaire à préparer le petit déjeuner. Comme il n'y a plus de brioches, et pas de céréales, je choisis les flocons d'avoine. Je trouve une bouteille de lait à moitié vide dans le frigo et, ne sachant pas depuis combien de temps elle est ouverte, je la montre à Zayn. Il lève le pouce pour me dire que c'est okay, mais je prends la précaution de la sentir avant de m'en servir. On ne sait jamais. C'est effectivement okay, mais il faudrait vraiment aller faire des courses. Je ne sais même pas ce que nous allons manger ce soir.

« Je t'expliquerai. », il souffle d'exaspération. « Pourquoi je t'inventerais une couille pareille? Tu sais très bien que je te dis toujours la vérité, à toi. »

J'ai l'impression qu'il parle à sa femme, maintenant, et ça me fait rire. Je ravale mon sourire en touillant dans le porridge. Quand c'est prêt, je coupe le feu. Je sors un grand bol et deux cuillères en attendant que ça repose, puis je sers.

« S'il vient, dis-lui que je serai là demain sans faute. »

Je dépose le plat sur la table. Lorsque je m'apprête à m'asseoir sur ma chaise, Zayn prend ma main et m'attire à lui. Il recule sa chaise de manière à ce que je puisse m'installer sur ses genoux, ce que je fais.

« Je te laisse, Louis. », dit-il d'un ton las. « Je compte sur toi pour faire passer le message sans sarcasmes et sans vendre la mèche pour tu sais quoi. »

Il tapote doucement mon épaule; je me retourne pour le regarder et il me montre le plat pour me dire de commencer à manger. J'hésite et il insiste en me donnant une des cuillères que je finis par prendre. Le porridge froid, ce n'est franchement pas ce que je préfère. J'en prends une bouchée puis me tourne vers Zayn pour lui en donner une.

« Je n'y manquerai pas. », dit-il, la bouche pleine, et toujours aussi exaspéré. « T'es con. », il rit.

Je lui donne une autre bouchée de porridge en souriant quand il ouvre la bouche pour men réclamer. J'en prends une à mon tour et il me pince la taille parce que je lui ai fait croire qu'elle lui était destinée avant de la manger.

« Merci mec, à demain! »

Et, sur ces mots, il raccroche et pose son téléphone sur la table. Il me prend par surprise en passant ses bras autour de moi alors que j'allais enfourner une cuillère de porridge dans ma bouche. Je laisse tomber celle-ci sur la table en éclatant de rire.

Mélancolie - zjmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant