Mélancolie - zjm

Chapter fourty-three, part one.

Jeudi 15 août 2013, 07:30 – Alexie's pov

« Lili? », je fais semblant de ne pas entendre Zayn qui m'appelle. « Lili? », il répète, et je ne peux retenir un grognement.

Je l'entends vaguement ricaner, et sa barbe attaque littéralement mon visage alors qu'il me fait des bisous sur le front, la joue, le nez: « Lili, bébé, réveille-toi. »

« M'appelle pas bébé. », je proteste immédiatement, la joue écrasée contre le matelas, les yeux toujours fermés, et il se marre. Il recommence ensuite à me faire des bisous et je le repousse: « Dégaaaage, tu piques. »

« Eh ben, on pourra toujours parler de ma mauvaise humeur le matin, après ça. », je suis sûre qu'il fait une moue en ce moment même.

« Laisse-moi dormiiiir! »

Il s'allonge sur le ventre, à côté de moi, sachant parfaitement que je suis incapable de dormir quand on me regarde. Je me redresse, lui donne une tape sur le bras – je me rends compte qu'il est habillé et porte une veste en cuir – et lui tourne le dos en marmonnant un juron. Je soupire en sentant qu'il se rapproche de moi. Il va pas me lâcher les baskets, hein. Il dépose un ou deux baisers sur mon épaule, par dessus mon t-shirt. J'hausse celle-ci pour lui faire comprendre que je veux avoir la paix, et il en dépose un chaîne de ma nuque à mon oreille. Je marmonne dans mon oreiller: « Tu fais chier, Zayn. »

Les yeux grands ouverts, je tourne la tête pour le regarder. Quand je vois son sourire de débile, j'ai juste envie de le pousser en bas du lit.

« Les garçons sont là. Tu viens leur dire bonjour? », il me fait un bisou sur le bout du nez. Je fronce celui-ci et remonte la couette jusqu'en dessous de mes yeux. « D'accord, je suppose que tu les verras plus tard. »

Je le tue du regard et il ajoute: « Quand tu seras de meilleure humeur.. »

Tu m'as l'air bien placé pour parler, monsieur je-grogne-sur-tout-le-monde-quand-je-me-réveille.

« Je devrais être de retour en fin d'après-midi. »

« De retour? »

« Mignonne, mais un peu à la masse quand même. », il rigole. « Les grandes personnes doivent aller travailler. », je fais une moue, et il baisse la couette pour voir ma bouche.

Quoi, il a des yeux à rayons X? Son regard s'attarde sur mes lèvres et il sourit. Je m'assieds dans le lit en baillant.

« Il est quelle heure? », il s'écarte pour me laisser voir le réveil. « Il est même pas huit heures! Pourquoi tu me réveilles, putain? »

Je me recouche aussitôt en m'enfouissant dans les couvertures, même si je n'ai absolument plus sommeil. Malik se moque une fois de plus, et j'ai vraiment envie de le frapper. Ca sort d'où, cette humeur de relou dès le matin?

« Bah, je voulais te voir avant de partir travailler. », il fait mine d'être triste et mon cœur fond. « Mais puisque tu veux que je te laisse tranquille.. »

Il n'a pas le temps de faire semblant de se lever du lit que je le tire par le bras, le faisant éclater de rire. Il retombe sur moi et j'enroule mes jambes et mes bras autour de lui pour le bloquer.

« Je fais quoi maintenant? J'appelle pour dire qu'un petit koala m'empêche de quitter mon lit? », il relève la tête vers moi, celle-ci étant posée sur ma poitrine jusqu'à maintenant. « Tu pourrais venir avec, si tu le voulais.. »