It's over.
Lundi 29 juillet, 09:45 – Alexie's pov.
Aujourd'hui, je me réveillai avec la très nette intention de rester au lit et ce jusqu'à la fin des temps. Après une journée aussi pourrie que celle d'hier, je ne me sentais pas du tout la force de me lever et d'assumer. C'est la raison pour laquelle je décidai de m'enfuir au fin fond de mes couvertures – de préférence en râlant – et de me comporter comme une enfant en faisant comme si absolument rien ne s'était passé ce week-end. On toqua à la porte avant d'entrer sans même attendre une réponse et en entendant ma mère m'appeler désespérément, je devinai qu'elle avait décidé de chambouler tous mes plans.
« Alexie, tu n'entends pas que je t'appelle depuis tout à l'heure? »
« Si. », dis-je sans sortir de ma cachette.
« Et ça ne t'es pas venu à l'idée de me répondre? »
« Non. »
Elle souffla d'exaspération: « Andrew essaye de te joindre depuis des jours. »
« Je sais. »
« Il est inquiet, tu ne lui donnes aucune réponse. »
« Et? »
« Et il t'attend devant la maison. », s'impatienta ma mère, agacée par ma répartie.
« C'est cool! », lançais-je malicieusement.
Il peut toujours attendre. Des pas se firent entendre et, quelques secondes plus tard, la couette se souleva: « Veux-tu bien arrêter de te comporter comme une enfant? »
Je tirai aussitôt le drap en râlant: « Je n'ai pas envie de le voir, il va me faire une scène! »
« Tu ne peux pas le laisser dans le vent comme ça. Si tu veux rompre avec lui, fais-le vite et bien, comme quand on arrache un pansement. Mais ne laisse pas ce truc devenir de plus en plus énorme, ça va finir par t'exploser au visage. »
En voyant ma grimace due à sa comparaison des plus fraîches, elle leva les yeux au ciel et s'en alla: « Si tu ne descends pas, c'est moi qui le fais monter! »
Et elle ferma la porte, me faisant grogner. Mais quelle tête de mule! Soupirant, je me levai et me dirigeai vers ma salle de bain d'un pas lourd pour montrer mon mécontentement même si j'étais désormais seule. Je pris ma douche en vitesse, me brossai les dents et enfilai un jean et un t-shirt avant de sortir de ma caverne en m'attachant les cheveux.
Je descendis alors les escaliers et traînai les pieds jusqu'à la porte d'entrée pour l'ouvrir et je le vis là, assis sur le petit muret en face de chez moi, regardant distraitement le sol comme s'il attendait depuis des heures et qu'il désespérait de me voir un jour. J'eus directement un pincement au cœur; ma mère avait raison, j'avais été scandaleuse sur ce coups-là.
Traversant la rue, je soufflai pour me donner du courage et, arrivée à sa hauteur, je lançai un hey pour attirer son attention. Chose qui fut complètement inutile puisqu'il avait relevé la tête dès qu'il y avait eu du mouvement devant chez moi.
« Hey.. », répéta-t-il avant de se lever.
Je le détaillai tandis qu'il s'approchait de moi et je constatai qu'il avait l'air épuisé. Je supposai alors qu'il avait dû prendre le premier train pour venir jusqu'ici et qu'il devait effectivement être là depuis des heures. Sans que je n'aie le temps de faire quoi que ce soit, il me prit dans ses bras, me serrant de toutes ses forces. Je restai plantée là, les bras le long du corps, m'attendant à tout sauf à ça avant de lui rendre finalement son étreinte, ravie de me retrouver dans des bras familiers.
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Mélancolie - zjm
FanfictionAnd at the end, we're just all humans.. drunk on the idea that love, only love, could heal our brokenness Zain J. Malik and Alexie K. Richards