Mélancolie - zjm

Chapter fourty-nine.

« Désolée. »

Mercredi 21 août 2013, 6:00 – Alexie's pov

Le lendemain matin, je suis réveillée par des crampes qui me tordent le ventre. Je grimace en me retournant vers mon oreiller favori et il ronchonne quand j'enfouis ma tête dans son cou en me blottissant contre lui.

« Mh. », il inspire longuement en passant ses bras autour de moi. Puis il me demande de sa voix rauque: « Quelle heure il est? »

« On s'en fout, rendors-toi. »

« Je ne peux pas arriver en retard aujourd'hui, bébé. Je vais me faire tuer. »

Nous dialoguons, tous les deux dans le cirage, et étant de plus en plus dégoûtés à l'idée de nous séparer. Zayn relève la tête et je sais que ça signifie que je dois me bouger pour le laisser partir mais j'en suis incapable. Il tente de se lever et je reste accrochée à lui.

« Lili, c'est déjà assez pénible de devoir te laisser sans que t'en rajoute une couche. »

« Pourquoi tu peux pas rester au lit avec moi? C'est pas juste. », je le lâche à grands regrets.

Il embrasse rapidement mes lèvres avant de se lever: « Je te promets qu'on ne bougera pas de ce lit, ce week-end. »

Le souvenir de ce qu'il s'est passé hier me revient en tête. Il n'en faut pas plus pour que je me mette à rougir comme un feu lumineux, ce qui fait ricaner l'imbécile heureux à mes côtés.

« Je serais curieux de savoir à quoi tu penses. »

Sa voix malicieuse m'énerve tellement quand il me dit ça que je lui balance un oreiller à la figure. Il attrape celui-ci sans aucune difficulté et me le relance en disant: « Je vais prendre ma douche. », avant de s'éclipser en s'exclamant: « Jolie tenue, en passant! »

Je me rends seulement compte que je suis toujours torse nue et que je lui parlais comme si de rien n'était il y a encore deux secondes. Je grogne, me redresse, et embarque le drap avec moi en quittant notre nid douillet.

« Je ne retrouve plus mon t-shirt. »

Le badboy passe sa tête dans la pièce pour me faire un autre sourire malicieux: « Tu veux dire le mien? »

Je lui tire la langue avant de me pencher pour attraper ma brosse à dent dans mon sac et il me regarde faire. Je le rejoins, agacée. Il tourne la tête au moment où je passe à côté de lui pour me suivre du regard. Je ne peux m'empêcher de lui faire une remarque: « Tu ne devrais pas être en train de te préparer, au lieu de me regarder avec cet air ahuri? »

Son sourire de débile ne quitte pas ses lèvres quand il enfourne sa brosse à dents dans sa bouche. Je l'imite, il me fixe à travers le miroir et je lève les yeux au ciel en lui tournant le dos. Une fois que j'ai fini, je me rince la bouche et me tourne vers Zayn pour lui montrer mes dents. Il lui faut un moment pour comprendre que je lui demande si elles sont propres. Il acquiesce finalement, amusé. Je lui donne un bisou sur la joue et quitte la pièce pour le laisser se laver.

Quelques minutes plus tard, il sort de la salle de bain avec une serviette autour de la taille et disparaît dans son dressing. Je lui demande si je peux prendre un bain et il me répond aussitôt: « Lili, tu fais ce que tu veux. Si tu veux manger, tu le fais. Si tu veux prendre une douche ou un bain, tu le fais. Si tu veux retourner dormir, tu le fais. Je pense que t'as compris le principe. Tu fais comme chez toi. Mi casa es tù casa. »

« Tu n'as pas besoin de la salle de bain? »

« Pas tout de suite. Je viendrai toquer quand ce sera le cas. »