Chapter fifty-one.

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I start to feel those butterflies when I'm next to you.

Samedi 24 août 2013, 15:00 –Alexie's pov

« Rappelle-moi pourquoi j'ai accepté de venir déjà? »

Je me regarde nerveusement dans le miroir tandis que Zayn se gare en jubilant.

« Parce que je peux me montrer très convaincant. »

Sur ces mots, il coupe le moteur et s'apprête à ouvrir sa portière mais je le coupe dans son élan en lui attrapant le bras. Il tourne la tête vers moi pour m'interroger du regard. Je le mets en garde: « Interdiction de me mettre mal à l'aise de n'importe quelle façon. Pas de remarques déplacées, pas de gestes déplacés, pas de sarcasmes ou de moqueries. On se comporte comme des gens civilisés. »

« J'ai compris, Alex. »

« Tes parents savent qu'on est..? »

« Mes parents, mes sœurs, mes amis.. Tout le monde le sait et tout le monde aura le regard rivé sur nous pendant toute la journée. », j'écarquille les yeux ce qui le fait rire. « Lili, je riais. Ils savent que quelque chose se trame, mais ils ne savent pas encore quoi. »

« Pas encore? »

« Ils le verront forcément. », il me regarde comme si je débarquais de la planète Mars.

Je crois que je n'ai jamais été aussi nerveuse de toute ma vie. C'est la première fois que je me retrouve dans une telle situation et je ne sais même pas comment agir. Comment je dois leur parler? Comment je dois leur dire bonjour? Oh mon Dieu, je vais m'évanouir.

« Et si ta famille me détestait? Ou imagine que je fasse une gaffe! Tu sais bien que le filtre cerveau/bouche me lâche toujours quand je suis nerveuse! », ma voix est tellement suraiguë que je suis presque sûre que le chien du voisin a pu m'entendre.

Il sourit; évidemment qu'il le sait, idiote. Il en a été la principale victime durant ces deux derniers mois.

« Souris comme tu me souris à moi et ils tomberont sous le charme. »

Je le fais malgré moi. Zayn m'embrasse, j'enfile mes sandales porte-bonheur – que j'avais retiré pendant le voyage – et nous sortons de la voiture.

Je continue ma petite liste en ajustant ma robe: « Pas de bisous devant tes parents, pas de surnoms de fragile. »

« Et te tenir la main, j'ai le droit? », il contourne la voiture et le fait sans même attendre ma réponse.

« Si tu veux qu'on soit cramés en deux secondes de temps, oui. », je lui dis d'un air désapprobateur.

Il dépose un baiser sur ma joue en souriant comme un idiot: « C'est exactement ce que je veux. », je geins.

« Pourquoi tu ne peux pas juste être un de ces gros cons qui ne veut pas présenter sa copine à sa famille? »

Je le suis jusqu'à l'entrée en traînant des pattes. Il rit en insérant la clé dans la serrure et nous entrons. Il n'est pas trop tard pour faire une tentative d'évasion, me chuchote ma conscience.

« On aurait pu prendre des fleurs pour ta maman. »

« Elle en a déjà pleins. »

« Ce n'est pas poli d'arriver les mains vides. »

« Alexie, regarde-moi. », il me prend par les épaules pour me regarder dans les yeux, je souffle. Je suis au bord de la crise d'angoisse. « Ca. Va. Aller. »

Mélancolie - zjmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant