Chapter fifty-six

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« Si tu entres dans cette salle de bain, je te montrerai à quel point les rêves peuvent se réaliser. »

(Je rappelle que cette fiction peut contenir des moments intimes. Vous êtes prévenus. Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez.)

Jeudi 29 août 2016, 14:00 – Alexie's pov

Le pick-up s'arrête devant la grille. Georges l'ouvre après avoir attrapé la petite télécommande dans la boîte à gants, ensuite nous entrons dans la propriété. Je fixe la porte d'entrée en tapotant mes doigts sur mes genoux et Monsieur le coincé me signale que nous sommes arrivés, comme si je ne l'avais pas remarqué. Je le remercie et sors, mon sac à dos à la main. J'enjambe les trois marches qui mènent à l'entrée et appuie sur la sonnette tandis que le véhicule fait marche arrière dans l'allée. J'attends plusieurs minutes; personne ne semble décidé à m'ouvrir, encore moins Zayn. Je laisse mon doigt appuyé sur ce stupide bouton et la porte s'ouvre brusquement, ce qui me fait sursauter.

« Enfin. », je grogne.

« Désolé, c'est plutôt les gens qui confondent ma maison avec une attraction touristique qui sonnent comme ça, d'habitude. »

Je suis là depuis deux secondes et il me lance déjà une pique. Je le fusille du regard: « La prochaine fois on établira un code en Morse pour éviter toute confusion, si tu veux. »

Mon ironie n'échappe pas au brun qui recule pour me laisser passer quand je pose ma main sur son torse. Il se penche pour me voler un baiser en me disant bonjour d'un air provocateur mais un brin niais. Il referme ensuite la porte derrière moi et je me hisse sur la pointe des pieds pour enfin l'embrasser. Ses mains se posent sur ma taille, il m'attire à lui en s'adossant à la porte..

« En fait, je savais que c'était toi. », il chuchote en déposant un baiser sur mon nez, mes lèvres, puis dans mon cou.

« Je sais. »

Je souris; quand il relève la tête vers moi, ses yeux pétillent de malice. Il se déplace et, sans lâcher ma main, se dirige vers le salon.

« Je me demandais si tu te déciderais à venir un jour. »

J'hausse les épaules: « C'est le week-end. »

« Techniquement, c'est jeudi. Certains travaillent encore. »

Sa réaction me surprend un peu. Je blêmis. Mince, j'espère que je ne le dérange pas.

« J'étais à Londres alors.. », ma fierté me pousse à – essayer de – prendre un air détaché, mais ma voix un peu trop aiguë me trahit. « Enfin, j'ai pensé que ça te ferait plaisir que je vienne te voir, alors je t'ai appelé. Désolée. »

« Pourquoi tu t'excuses? »

« Parce que ta réaction m'étonne. »

« Je suis surpris, c'est tout. »

Oui ben, pour le coup, on est deux. On se regarde un moment sans rien dire, il finit par hausser les épaules.

« Bon, je peux rester ou pas? », je demande avec impatience. Il fronce les sourcils.

« Pourquoi tu penses que je ne suis pas content de te voir? »

« Parce que d'habitude t'es plus.. Accueillant. »

Et beaucoup plus gnangnan surtout.

« Tu ne me trouves pas accueillant? »

Mélancolie - zjmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant