Chapitre 45

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- On fait la paix ? demande Jared avec une voix de petit garçon.

- Hum... Je vais réfléchir... taquinais-je.

Jared se penche pour embrasser mon décolleté qui lui est plus qu'exposé.
Ses lèvres viennent chatouiller ma peau qui se couvre automatiquement de chair de poule.

- Tu as encore froid ?

Je souris face à cette remarque stupide.

- C'est toi qui me fait cet effet idiot !

Les joues de Jared rosissent.

- Je peux descendre maintenant ?

- Pourquoi ? Tu n'aimes pas être dans mes bras ?

- C'est que je ne suis pas forcément à l'aise avec l'idée qu'il y ait quatre mètres de vide derrière moi.

- Je ne te laisserais pas tomber va ! dit-il en caressant ma joue.

- Il est encore temps de te débarrasser de moi... remarquais-je.

- Hors de question...

Il m'embrasse langoureusement en me collant contre son corps pour me faire descendre en douceur.

- Tu as fumé ? sourcille t-il en marquant un temps d'arrêt, ses lèvres toujours sur les miennes.
Ta langue a le goût de tabac...

Merde il a remarqué...

Forcément tu viens de l'embrasser...

- Euh...

- Je vais le butter !

Tu aurais pu attendre un peu...

- Jared attend ! m'exclamais-je en serrant ma main sur son avant bras déjà tendu.

Bordel il est trop bien foutu.

De la concentration putain...

Ce serait encore mieux sans les vêtements...

Tout à fait d'accord !

- Ce n'est pas lui... C'est moi... Je lui ai demandé du feu...

- Quoi ?

J'ouvre ma pochette et lui laisse apercevoir le paquet de Marlboro de Marie.
Ses yeux s'écarquillent et il tape violemment du poing sur la table en faisant tomber le petit cendrier qui s'y trouvait. Le verre vole en éclats à ses pieds, ce qui n'a pas l'air de le déranger le moins du monde.

Ohoh... Il faut qu'il se calme ce n'est qu'une clope...

- Éléna... Ce n'est pas à moi de faire ça... Je ne suis pas ton père et soit dit en passant j'en suis très heureux, mais je t'interdis de fumer. Je te veux... En bonne santé.

Son ton très, trop autoritaire même, me hérisse le poil.

- Tu n'as rien à m'interdire.
crachais-je vexé qu'il me prenne pour une gamine.

- Bébé... essaye t-il de m'adoucir.

Je pose mes mains sur son torse et le repousse.

- Non ! Je ne fume presque jamais... Sauf quand je ne vais vraiment pas bien... Ce paquet ne m'appartient même pas !

- Attend, c'est moi qui t'ai poussé à fumer ?

- Pas tout à fait... Et je ne devrais même pas me justifier...

Just for you : Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant