Chapitre 73

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- Parfait timing Henry ! s'exclame joyeusement Jared, pas le moins du monde gêné.

Moi même sous le choc de ce qui se trouvait devant moi, je n'éprouvais aucune gêne. Si bien que quand Monsieur Possessif encercla ma taille et déposa un baiser sur ma joue, je ne reculais pas. J'étais là, les yeux écarquillés et la mâchoire pendante.
Je tournais ma tête de nouveau vers Jared qui me murmura en scrutant mes pupilles un "Joyeux anniversaire, mon ange" très sensuel avant d'appuyer tendrement ses lèvres sur les miennes.
Cette fois, j'eu le réflexe de me reculer en me rappelant bien vite que Henry se tenait non loin.

- J'aurais dû attendre un peu Monsieur... Je peux repasser à un autre moment ! s'exclama Henry qui dansait d'un pied à l'autre avec très certainement l'envie de disparaître sous terre.

Jared passa doucement ses mains sur mon cou pour y accrocher son sublime saule pleureur avant de répondre à Henry :

- Non non vraiment c'est parfait Henry ! Vous ne pouviez pas anticiper qu'Éléna se jetterait sur moi...

Je tape son épaule et me lève d'un bond en lui adressant un regard noir. Ses doigts qui avaient effleuré très subtilement ma peau l'avaient hérissé de chair de poule.

Puis je pris soudainement conscience des mots que Jared avait prononcé plus tôt...
"Joyeux anniversaire..." Ça ? Un cadeau d'anniversaire ? Le collier est un cadeau d'anniversaire ! Ce qui se tient devant moi n'est pas un cadeau ! Je regardais Jared et Henry à tour de rôle.

- Dites moi que c'est une blague ! m'exclamais-je à moitié hystérique.

- Je vous avais prévenu... marmonna Henry devant ma réaction.

Jared se leva enfin et vînt prendre mes mains dans les siennes en les serrant doucement.

- Non mon amour... C'est Marie qui m'a donné des indices... Je la harcèle depuis deux semaines pour qu'elle parle... Elle m'a dit que tu avais été contrainte d'arrêter cette passion il y a un bout de temps déjà.

Je le regardais, émue... Mais je n'acceptais toujours pas. C'était impossible...

- Bordel Jared... C'est extravagant ! Tout est extravagant ! À commencer par là où tu vis !

- Éléna... Nous pouvons nous le permettre...

- Nous ? Tu ne peux pas avoir la somme d'argent nécessaire pour payer CE cadeau. Tu vas me dire que tes parents sont derrière ça ? continuais-je complètement hystérique.

- Non, je parlais de notre mode de vie... Mon père est partit de rien pour construire son empire... Il était issu d'une famille modeste et il s'est hissé de lui même vers son monde actuel. Il mérite tout ce que nous possédons. Et ma mère n'est pas en reste, elle travaille elle aussi est a son indépendance.

Je le regardais, surprise qu'il m'explique tout cela. Une lueur de fierté brillait dans ses yeux.

- Quant à ton cadeau, il vient uniquement de moi... J'ai ce qu'on appelle un compte en banque. continue t-il, malicieux.

Et qui met l'argent sur ton compte en banque mon coco ? Tes parents ! Eh oui !

- Tu vis dans un château... marmonnais-je.

Just for you : Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant