Nous reprenons notre souffle alors que je suis toujours serrée contre lui.
- Mais... Dans quel état... Tu me mets ? dit-il d'une voix saccadé.
Je ne suis jamais passé aussi vite d'un extrême à l'autre.Je rigole face à son air étonné.
- Je te fais rire ?
Aïe... Sa voix est grave est son regard dominant. Il me recolle contre ce foutu mur en faisant peser tout son corps contre moi.
- Je vais vite te faire passer l'envie de te moquer de moi... chuchote t-il avant de poser ses lèvres dans mon cou.
- Jared... Sois sage. S'il te plaît. On est en pleine ville... suffoquais-je.
- Your body betrays you... Mais tu as raison bébé. Il faut qu'on parle... Que je te parle. Reste avec moi... Je t'en pris. dit-il avant de m'embrasser.
- Je ne peux pas. Les filles vont s'inquiéter... Et puis si je rentre en retard mon père va me tuer !
- Détend toi ! Envoie un message à tes amies et je te promet que tu seras rentrée à l'heure.
- Mais si...
- Fais moi confiance Éléna. Je veux passer du temps avec toi. À moins que tu n'en ai pas envie... dit-il en se renfrognant.
- Bien-sûr que si ! Je... J'aime être au près de toi... Je n'aime pas ne pas te voir... m'empressais-je de le couper.
Merde Éléna ! Tu t'es encore fais avoir ! Il souffrait alors tu as exposé tes sentiments pour le rassurer ! Ça ne va pas du tout... Vraiment pas...
Jared arbore un large sourire.
- Donc tu veux bien de moi pour les deux prochaines heures ? insiste-il.
Pour toute la vie même ! hurle ma conscience.
Calme toi bordel !
- Oui je crois que je dois pouvoir le supporter ! ironisais-je.
Il se mord la lèvre et me prend la main.
Il entrelace nos doigts en m'enjoignant de le suivre. C'est donc main dans la main, que nous sortons de cette ruelle abandonnée pour faire face au monde qui nous entoure. J'envoie vite fait un message à Léa en étant sûre qu'elle me répondra bien assez tôt.Reste avec Jared. Dois lui parler. Est ce que tu peux prendre mes fringues ? Bisous.
Sa réponse ne se fait pas attendre comme espéré.
On t'avait dit qu'il était à fond sur toi ! Lui parler de quoi ? Je transporte tes fringues seulement si tu me les prêtes ! Profite bien petite chanceuse !
Je secoue la tête et rigole légèrement.
Jared me regarde étonné et je m'arrête pour lui montrer le message.- Tu vois ! Même elles, elles s'en étaient rendues compte ! s'exclame t-il.
Et je suis sûre que toi aussi ! Mais tu ne l'acceptais pas...Je me tourne vers lui et embrasse sa joue, faisant naître son sourire.
Nous marchons quelques temps en parlant de tout et de rien. Jared finit par trouver un coin tranquille dans un parc où il me fait asseoir sur un banc. Il passe un bras protecteur autour de mes épaules et se met de côté pour me faire face... Ses yeux sont brûlants, débordants de sincérité.
- Éléna... J'aimerais que tu ais confiance en moi. Je veux que tu saches que je te veux à mes côtés. Je pense que tu en a envie... Je l'espère en tout cas... Je ne suis pas très doué d'habitude pour ça. Je n'ai jamais vraiment eu à le faire... Mais je veux que tu me comprenne mieux que quiconque, je veux te connaître, comprendre tout de toi. Je veux être la cause de ton sourire, je veux être là pour te défendre contre le monde entier, je veux pouvoir sécher chacune de tes larmes. Je sais que tout est un peu précipité... Que tu n'es même pas avec moi... Mais je suis tombé amoureux de toi dès la première fois où j'ai croisé ton regard dans cette foutue classe de français. Je ne l'ai pas compris tout de suite et j'ai essayé de résister... Mais mon coeur me trahissait à chaque fois qu'il te voyait. Je sais que là, à l'heure où je te parles, tu es en train de lutter contre les débuts de sentiments que tu as pour moi. Je le vois à la lueur dans tes yeux qui me hurlent qu'ils ont peur d'être blessés. Tu as dû souffrir par le passé. Et je hais le connard qui t'a fait ça... Mais je t'en pris, laisse moi te le faire oublier... Laisse moi soigner ton coeur. Laisse moi être à toi.
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Just for you : Tome 1
Romansa"Depuis que j'ai posé les yeux sur toi, je ne les détourne pas... Je suis arrivé ici en détestant les français, je ne les ai jamais supporté... Et regarde moi ! Je ne m'étais jamais battu pour personne à part moi-même... C'est juste pour toi ! Regar...