Chapitre 75

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Un être aimé, des gémissements étouffés, un instant charnel et ma possession accomplie... Quelle autre façon plus délicieuse pour remplir une heure du temps si précieux que nous possédons en ce monde ?

Mon corps chevauche toujours celui de Jared, qui s'est laissé aller sur son parquet.

Par terre, bande de coquins... murmure ma conscience en soufflant sur une mèche folle qui lui tombe devant les yeux.

Mes mains sur sa poitrine sont recroquevillées, affaiblies par le plaisir intense que je venais de ressentir.

Vous êtes pire que des lapins ! À vous sauter dessus à tout bout de champs !

Tu étais la première heureuse de voir la tournure que les choses prenaient !

Mais j'assume d'être une lapine !

Note à moi même : soigner ce problème de schizophrénie dans les délais les plus brefs.

- Viens là... supplia doucement la voix enrouée de Jared.

Il releva d'abord mon bassin en accompagnant mes hanches de ses mains, retira son préservatif, le noua et s'en débarrassa dans la corbeille à portée de bras derrière lui.

Je rougis devant cette acte si banal, mais tout de même gênant à mes yeux.

Il sourit toutes dents dévoilées et relève sa tête contractant ses abdos pour poser un baiser là où un rougissement est apparu sur mon visage. Il en profite pour piéger mon buste dans ses bras quand il repose son dos sur le sol.
Je pose ma tête contre son torse, mon oreille sur son cœur. Mes mains se cramponnent à son corps pour amener mes yeux à sa hauteur. Il me fixe le sourire aux lèvres, l'œil rieur.

- Bien, j'imagine que c'est en fait toi qui a marqué ton droit de propriété. susurre t-il, pas le moins du monde dupe sur ce qu'il vient de se passer.

Personne n'appartient à personne...

- Je pense... Que tu imagines bien. répondis-je en m'interrompant pour embrasser une marque rouge que porte son cou.
J'ai gagné !

Il était temps que tu lui rendes la monnaie de sa pièce...

- Et je suis heureux d'avoir perdu... roucoule sa voix.

- J'ai faim ! m'exclamais-je soudain.

Putain tu n'en rates pas une ! Le glamour à son paroxysme Éléna, bravo !

Bah quoi ? C'est la vérité.

Ma conscience secoue la tête, hautement désapprobatrice.

- Faim de moi j'espère !

- C'est très tentant Monsieur Andrew mais... Je crois bel et bien que c'est un appel de l'estomac. ricanais-je comme une gamine.

Son rire cristallin retenti et et il rejeta sa tête en arrière, se cognant et accentuant son hilarité.

Je le fis se relever en position assise nos nez se touchant, son hilarité se calmant à mesure du contact de nos corps.

- Tu ne t'ai pas fait mal ? interrogeais-je, en laissant mon souffle s'écraser sur sa peau.

- Non...

Mauvaise réponse...

- Tu n'as donc pas besoin de bisou magique. déclarais-je en m'écartant.

- Si ! s'empressa t-il d'affirmer de sa voix grave, en collant de nouveau nos corps.

Il s'approprie mes lèvres alors que je savoure l'addiction qu'il semble avoir pour moi.

Just for you : Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant