« 𝘓'𝘩𝘶𝘮𝘢𝘯𝘪𝘵𝘦́ 𝘴'𝘦́𝘵𝘦𝘪𝘯𝘵 𝘥𝘦̀𝘴 𝘭𝘰𝘳𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘭'𝘦𝘴𝘱𝘰𝘪𝘳 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘢𝘳𝘢𝘪̂𝘵. »
Pendant longtemps, chaque 31 décembre, la menace d'une fin du monde à minuit passée était devenue une sorte de tradition dans le monde entier. Ell...
Des cris de douleur, de déchirement et un coup de feu, un seul. Je regardais autour de moi, ça venait dans le champ devant la maison. On s'arrêta avec Carole, et se lançâmes des regards paniqués.
– C'était quoi ça ! Fit Carole.
Je vis sur nos visages que toutes les deux partagions la même incompréhension et la même peur. Une règle d'or avait été établie depuis la grange : pas de coup de feu sauf en cas d'extrême urgence. Cela n'engageait rien de bon.
Nous n'étions pas les seuls à avoir été alertés. Je vis Rick, T-Dog et les autres sortir du campement en courant.
- Qu'est ce qui se passe ? Cria Lori.
- Prenez vos armes ! Hurla Rick paniqué.
Toute de suite je pensa à Daryl. J'ignorais par où il était parti. Mon sang ne fit qu'un tour. Les cris se répétaient, brisant le silence de la nuit. Je regarda Carole, effarée.
- Daryl ! fis-je.
Je dégaina mon arme et couru. Je vis Carole courrir derrière moi. J'accélérai, la devançant. Arrivée devant la porte de l'enclos, je l'enjamba et repris ma route, sans me soucier si elle me suivait ou pas.
- A L'AIDE ! ON EST LA !
Je reconnu la voix de Daryl. J'accéléra le pas, m'essouflant. Mais la peur et la panique était telle que l'adrénaline sembla me donner encore plus de vitesse. Bordel c'était loin de la maison ! Je courrai à en perdre haleine.
- Daryl ! hurlai-je. DARYL !
- ICI ! VANESSA !
J'avança et vit une silhouette au loin, faire des grands signes. Je courru et arriva à sa hauteur. Il semblait paniqué. Je couru vers lui, et dans un dérapage avec mes bottes sur l'herbe humide, je l'attrapa par le pan de sa veste et le tâta, en le regardant les yeux terrifiés.
- C'est toi ? T'as rien ? T'es blessé ? paniquai-je.
- C'est pas moi, C'est...
Je suivi son regard, il passa sa main dans les cheveux, nerveux. Je regarda à coté, un corps était allongé. Dale.
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- Oh mon dieu ! Hurlai-je.
Dale gisait sur le sol, le ventre ouvert, ses entrailles et boyaux étaient sur le sol, débordant de son corps gisant dans une mare de sang indescriptible. Derechef, je m'agenouillai près de lui et enleva ma chemise.
- Ca va aller Dale, je vais t'aider d'accord ? fis-je en posant une main sur sa joue pour le rassurer.
Le pauvre homme était en état de choc, les yeux éxorbités, fixant Daryl.
- Qu'est ce qui s'est passé ? tonnai-je en mettant mon vêtement sur la plaie de Dale, essayant de stopper l'hémorragie.
Dixon tournait comme un lion en cage, l'émotion était trop forte. Il était en train de perdre son sang froid.
