Baby-sitting

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Le lendemain matin, le réveil se fit en douceur. Daryl fut le premier à être réveillé, mais il attendit que je me réveille à mon tour pour bouger. J'eu dû mal à ouvrir les yeux, trop à l'aise pour daigner faire quoique ce soit. Je bougea un petit peu, mais je n'avais pas réellement envie de me lever. J'étais trop bien au chaud dans le lit. Lorsqu'il me senti bouger, je l'entendis se racler la gorge.

- Quoi ? grognai-je d'une voix ensommeillé.

- J'ai envie de pisser...

- Bah lèves toi, fis-je. Tu veux que j'te la tienne peut-être.

- Huh... pour ça faut que tu bouges toi aussi.

J'ouvris les yeux. Je me rendis compte que j'étais complètement allongé sur lui.

- Merde, grognai-je.

Gênée, je ne mis même pas deux secondes à me redresser. Je me poussa sur la droite et m'assied sur le lit.

- Désolé, je m'étais pas rendu compte... fis-je.

- Ouais...

Il se leva, et pris sa veste qu'il mit sur ses épaules.

- T'as bien dormi ? demandai-je.

- Pas vraiment.

- Désolé. Et désolé pour cette nuit...

Il pris son arbalète.

- Pas b'soin.

Il sorti sans dire un mot de plus. je resta assise, pantoise. Il avait l'air de mauvaise humeur. Je me rappela m'être réveillé au cours de la nuit, ayant fait un cauchemar. Oups...
Cependant, je ne comprenais pas que cela le mette de mauvaise humeur. Je me rappela les évènements de la veille, il avait dû cogiter également suite à ces derniers. Valait mieux que je le laisse tranquille pour le moment.
Je me leva à mon tour et me passa un coup d'eau froide sur le visage, histoire d'émerger. Je me regarda dans le miroir, j'avais des cernes sur le visage. Mon œil était cependant moins noir que la veille et ma lèvre avait dégonflée, bien qu'on voyait nettement une plaie sur celle du bas.
Je m'attache les cheveux et me vêti d'une chemise et de mes bottes.

J'entendis du bruit qui venait du rez de chaussée. Les autres devaient être levés.
Je me rassied sur le lit, pensive. Je repensa à la veille et surtout à Tomas. Bien que je faisait en sorte de l'oublier, les images me revenaient sans cesse. C'était dur à l'admettre, même pour moi, mais j'avais vraiment eu peur. J'avais été terrifié. Je ne m'étais pas senti aussi vulnérable depuis longtemps.
Cela ravivait une blessure qui n'avait jamais cicatrisée. Une plaie si béante que j'avais préférée l'occulter que de tenter de la soigner. Cette même plaie dans laquelle j'avais puiser ma rager, une rage qui m'était vitale, qui me permettait de survivre. Mais en cet instant, cette plaie devenait une faiblesse.
De plus, je me rendis compte de ce que j'avais fait, de comment j'avais réagis. Cette rage, s'était transformé en haine. Je me rappela le regard de Glenn, de Daryl et de Rick lorsque j'avais abbatu cette machette, fendant la tête du prisonnier. Je ne m'étais jamais senti aussi... vivante. Et le fait que je ne ressente rien face à cet acte m'inquiétais. Je n'avais jamais fait ça depuis que j'avais quitter Kent. Et je m'étais jurer de ne jamais me rabaisser à ces actes meurtriers. Bien qu'une partie moi était satisfaite et me répétait que Tomas l'avait bien mérité, une seconde partie de moi me fit prendre conscience à quel point je m'étais fait peur. Je fronça les sourcils. Je ne devais pas me permettre de douter de moi, pas maintenant.
Je devais me raccrocher à ce que j'avais : une famille, un toit, un groupe, une raison de vivre. Mais une chose importante, je devais apprendre à me contrôler à l'avenir.

𝘍𝘪𝘳𝘦 𝘮𝘦𝘦𝘵 𝘎𝘢𝘴𝘰𝘭𝘪𝘯𝘦 ‖ ᴛᴏᴍᴇ ɪ ﹙ᴇɴ ʀᴇ́ᴇ́ᴄʀɪᴛᴜʀᴇ﹚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant