« 𝘓'𝘩𝘶𝘮𝘢𝘯𝘪𝘵𝘦́ 𝘴'𝘦́𝘵𝘦𝘪𝘯𝘵 𝘥𝘦̀𝘴 𝘭𝘰𝘳𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘭'𝘦𝘴𝘱𝘰𝘪𝘳 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘢𝘳𝘢𝘪̂𝘵. »
Pendant longtemps, chaque 31 décembre, la menace d'une fin du monde à minuit passée était devenue une sorte de tradition dans le monde entier. Ell...
Cela faisait une demi-heure que je gardai le silence avec Rendall. Soudain, quelqu'un frappa. Je m'approchai de la porte et ouvrit prudement. Ce fut avec surprise, que je vis Dixon. Et merde...qu'est ce qu'il foutait là ?
─ Vous avez fini ? m'empressai-je de demander, le regard noir.
─ Non. Je suis venu pour te parler.
Je jeta un regard en biais au prisonnier, qui trembla en entendant la voix de l'archer.
─ J'ai pas le temps.
─ Laisse-moi entrer.
─ J'suis occupé.
Je m'apprêtai à refermer la porte quant il la bloqua avec sa main.
─ Non, il faut qu'on parle maintenant !
─ T'as pas encore compris que je voulais pas te parler ! cinglai-je.
─ Si, depuis une semaine j'ai bien compris t'inquiètes mais là tu va m'écouter. Et rien à foutre que t'en ai pas envie. Alors sois tu me laisse entrer, soit je défonce la porte... à toi de voir. Et j'te jure que j'le ferai !
Je leva les yeux au ciel et lui ouvrit la passage. Je me rassied à ma place initiale. Le prisonnier regarda le chasseur, s'agitant de peur.
─ J'ai tout dit ! Je vous jure que je lui ai tout dit, pitié ! Chouina Rendall. Pitié !
Je fus surprise de l'effet qu'avait Dixon sur le pauvre gosse. Daryl tourna sa tête vers ce dernier, surpris lui aussi mais arborant un regard peu aimable, pas tellement différent que d'habitude pensai-je. Cela ne fit qu'accroître la fréquence des pleurs du gamin.
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─ Vous allez encore me frapper ? fit-il avec une voix aiguë au chasseur.
Il s'accroupit à sa hauteur, le visage menaçant.
─ Seulement si tu fermes pas ta grande gueule. Et arrête de chialer, ça m'énerve encore plus.
Rendall hocha la tête en gémissant. Je regardai la scène, un sourire mauvais en coin.
─ Quoi ? me fit Daryl.
─ Rien, j'admire juste le talent que t'as à faire flipper tout le monde...
Il me lança un regard noir, peu enclin à ma remarque. Ensuite, il sorti un casque de sa poche et les mis sur les oreilles de Rendall. Ce dernier bougea dans tous les sens, la peur au ventre.
─ Calmes toi, c'est juste de la musique putain. Arrêtes de gigoter !
Le prisonnier poussa un cri, Daryl lui remit son baillon et son bandeau. J'haussai un sourcil.
─ J'veux pas qu'il entende ce que j'ai à te dire, expliqua t-il.
