Cela faisait huit mois, huits longs mois que nous avions quitté la ferme. Huits moi que nous passions sur les routes, allant de ville en ville, de maison en maison et fuyant à chaque minute. Huit mois que nous marchions, roulions. Nous étions épuisés, vidés de tout espoirs, de toute vie. Nous n'étions plus que des ombres de nous mêmes, condamnés à fuir. Nous n'existions même plus, notre niveau de vie était simplement basé sur la survie. Les provisions devenaient de plus en plus rares, l'eau également. On ne vivait plus, on survivait tels des chiens qu'on avait abandonner sur la route.
Tout cela empirait à chaque seconde. L'hiver avait passé, mais difficilement. Nos corps surportaient à peine nos jambes. Nos paupières étaient lourdes et nos joues creusés. On n'avais plus rien d'humains. Lori était arrivé à son huitième mois de grossesse, ce qui n'arrangeait rien. Plus le temps avançait, plus les chances que son bébé survive étaient minces.
On était à cran, la fatigue et l'énervement de vivre dans de telles conditions n'arrangeait rien. On ne se parlait presque plus, à part pour le ravitaillement ou quand l'un de nous voyait une maison où l'on pouvait se réfugier. Malgré la mort de Shane, des tensions subsistaient.
Lori n'avait pas parler à Rick pendant trois mois, lui en voulant d'avoir tué Shane, Rick ne la supportait plus et ne lui adressait plus la parole depuis, Carl ne parlait presque plus à sa mère. Moi et Daryl devenions vite désagréables, Carole perdait espoirs, T-Dog était énervé tout le temps. Seul Carl et Hershell gardait leur calme. Cependant, et heureusement, on ne se prenait jamais la tête, trop fatigué pour gâcher du temps avec ces conneries.Huit mois d'errance et de lutte acharnée. Cette fois-ci on trouva refuge dans une maison, à l'écart de la ville. Les garçons se chargèrent du nettoyage, je les accompagnait. Carl également. Depuis quelques mois ce dernier avait bien grandi et muri, il était devenu presque un homme. J'étais admirative, si je ne le connaissait pas, j'aurais pu croire qu'il avait facilement 17 ans.
Une fois nettoyée, les femmes prirent possession des lieux. J'alla dans la cuisine, accompagné de Carl.
─ Y'as rien ici, m'énervais-je en claquant les portes de placard.
La maison avait déjà été visité, tout était en vrac et il ne restait rien d'utile. Je regarda autour de moi. Je vis le frigo mais n'osa pas l'ouvrir. Si il y avait quelque chose dedans, tout avait du pourrir et mon état physique n'aurait pas supporter l'odeur. Je m'assied sur une chaise brutalement, la faisant crisser sur le carrelage. J'étais dégouté et énervé. Je planta mon couteau dans la table. Carl me regarda.
─ Calme toi, j'suis sûr qu'on va trouver un truc...
Je le regarda et souria. J'admirais son éternel optimisme. Pour un gosse de son âge, il était vraiment plus adulte que certains d'entre nous.
─ Tiens, qu'est ce que j'te disait ! fit-il tout sourire, en me tendant une boîte.
Je la pris et leva un sourcil.
─ Du paté pour chien ?
─ Quoi ? T'as trouvé autre chose de mieux ?
─ Mouais...
─ Faut que tu rrêtes d'être si pessimiste, j'suis sûr que ça ne peut pas si terrible que ça en à l'air.
Il se leva, content de sa trouvaille. Je le regardai, déprimé. Alors on en était désormais réduit à ça ? A manger comme des animeaux ? J'eut envie d'hurler face à ce constat. Cela faisait maintenant un an qu'on se battait, un an qu'on luttait pour survivre, et on en était réduit à ça ! Je grognai, mais ne dit rien à Carl. Je ne voulais pas le blesser ni l'alarmer. Cette condition m'épuisait à un point que je venais à me demander ce qu'on cherchait encore alors qu'il ne restait plus rien.
Je ravalai mon armertume et suivi le garçon en silence.
VOUS LISEZ
𝘍𝘪𝘳𝘦 𝘮𝘦𝘦𝘵 𝘎𝘢𝘴𝘰𝘭𝘪𝘯𝘦 ‖ ᴛᴏᴍᴇ ɪ ﹙ᴇɴ ʀᴇ́ᴇ́ᴄʀɪᴛᴜʀᴇ﹚
Fanfiction« 𝘓'𝘩𝘶𝘮𝘢𝘯𝘪𝘵𝘦́ 𝘴'𝘦́𝘵𝘦𝘪𝘯𝘵 𝘥𝘦̀𝘴 𝘭𝘰𝘳𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘭'𝘦𝘴𝘱𝘰𝘪𝘳 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘢𝘳𝘢𝘪̂𝘵. » Pendant longtemps, chaque 31 décembre, la menace d'une fin du monde à minuit passée était devenue une sorte de tradition dans le monde entier. Ell...