« 𝘓'𝘩𝘶𝘮𝘢𝘯𝘪𝘵𝘦́ 𝘴'𝘦́𝘵𝘦𝘪𝘯𝘵 𝘥𝘦̀𝘴 𝘭𝘰𝘳𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘭'𝘦𝘴𝘱𝘰𝘪𝘳 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘢𝘳𝘢𝘪̂𝘵. »
Pendant longtemps, chaque 31 décembre, la menace d'une fin du monde à minuit passée était devenue une sorte de tradition dans le monde entier. Ell...
Sur le trajet du retour, aucun mots ne brisa le silence à part le bruit de la moto. Je surveillai ses réactions en l'observant dans le rétro, il jeta régulièrement des coups d'œil pour m'observer à son tour. Le corps de Merle me revint en mémoire ainsi que la réaction de mon ami. Des larmes montèrent, je détourna ma tête afin qu'il ne les voyes pas. Merle ne méritait pas ça, malgré tous ses défauts et les conneries qu'il avait pu faire, personne ne méritait une fin pareille. Je me rappela de la promesse qu'il m'avait demandé de faire la veille...
*** Flashback ***
Après avoir discuter avec le cadet, je m'étais chargé de lui apporter son repas. Merle était enfermé dans une cellule. Lorsque j'arriva, il était assis sur le lit, entretenant la prothèse qui lui remplaçait le bras. J'ouvris la cellule et posa le plateau sur le pied du lit, avant de prendre place sur une chaise, face à lui. Je l'observais. Il leva les yeux vers moi, un sourire au lèvre.
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- Alors jolie demoiselle, on dirait que finalement, je t'intrigue.
Je croisa les bras sur ma poitrine, et le fixa.
- Si je suis là c'est pas pour toi, cinglai-je.
- Et que me vaux l'honneur de ta visite ?
Je le regarda noir, sans répondre. Il souria.
- C'est pour mon frangin ? C'est ça ?
Je décida de répondre à coté. Je posa mes coudes sur mes genoux et l'analysa du regard, sans ciller.
- J'veux savoir si j'me plante pas sur ton compte ou si j'peux te faire confiance.
Il sembla surpris.
- Me faire confiance ? Ma belle, faut jamais faire confiance à un Dixon, souria t-il.
- Au contraire. Tu sais ce que je pense ?
Il s'assied, me fixa dans les yeux.
- Vas-y, je suis tout ouïe, fit-il sarcastique.
- Je pense que, derrière tes airs de gros connard, tu es quelqu'un de pas si mauvais que ça. Tu met un point d'honneur à utiliser ton nom de famille comme excuse, mais je suis persuadé que ça a rien à voir.
- Ha ouais ? Et qu'est ce qui te fait dire ça ? Parce que tu connais Darylina ? Mais tu sais, mon frère a toujours été le plus tendre de nous deux et le plus faible. C'est pas vraiment un exemple.
- Au contraire, c'est le plus fort de vous deux. Et, quelque chose me dit, que ça ça te fait chier. Il a rien à voir avec le type qu'il était quand tu es parti. C'est devenu quelqu'un de bien, meilleur que tu le sera jamais et mon petit doigt me dit que ça ça te fais chier.
Il leva un sourcil et je vis que je l'intriguais.
- Paraît que tu lui as sauvé les miches au frangin ? Pourquoi ?
