Cela faisait maintenant trois jours que l'attaque avait eu lieu. Rick partait le lendemain dans le comté de King, son ancien lieu de vie, avec Michonne et Carl afin de récupérer des munitions. L'attaque était encore vive dans tous les esprits, et avait choqué tout le monde. Au delà du choc, elle avait engendré un vent de panique et d'angoisse. Même moi, d'ordinaire peu trouillarde, je redoutais une nouvelle agression et je savais que nous n'avions plus de quoi nous défendre. Cette situation m'énervait au plus haut point.
Trois jours maintenant que les Dixons étaient parmi nous. Malgré les revendications de Glenn, Rick avait accepter l'idée de Merle reste désormais avec nous, bien que ce dernier restait toutefois isolé du groupe et passait la plupart de son temps dans sa cellule. Il restait cependant fidèle à lui-même, avec ses réflexions à la con et ses provocations, cependant il ne m'en faisait plus. Carole m'avait informé que Daryl avait mis les choses au clair avec lui sur mon compte, mais je m'en foutais.
Les membres du groupe étaient cependant ravis de savoir Daryl de retour. Quand à moi, bah je faisait comme si il n'était pas là. On peut pas dire qu'il y avait une tension puisque je jouais la carte de l'indifférence. Je l'ignorais, complètement et délibérément. Je ne dirigeait toujours pas son départ et son retour. J'avais été blessé et pour une femme dans mon genre à l'égo surdimensionné, c'était inacceptable. Le lendemain de son retour, il avait fait une tentative afin d'engendrer un pourparler, mais mon indifférence l'avait calmer. J'étais simplement passé à coté de lui, sans répondre ni le regarder.
J'étais désormais en colère, vraiment en colère. Je ne savais pas si un jour je l'excuserai et je fuyai une confrontation que je savais pourtant inévitable. Mais cette histoire plus celle du Gouverneur me mettait dans un esprit où le dialogue serein était inenvisageable. Il manquait juste quelque chose pour me faire littéralement pêter un câble, et sachant dans la merde dans laquelle on était et l'état psychologie du groupe, je préférais m'isoler afin de ne pas en rajouter une couche. Carole avait tenter de jouer la médiatrice mais je l'envoyais bouler.
Ce soir là, je rentrai d'un nettoyage du grillage. Avec la grille qui avait été détruite, les rôdeurs s'entassaient contre le dernier rempart nous séparant de l'extérieur, et ce dernier menaçait de s'écrouler. Je remonta directement dans ma cellule, tout en passant dans la salle commune. Dixon était assis en train d'afuter ses carreaux, je l'ignora et ne lui accroda aucun regard. Je senti ses yeux me fixer le temps que je sorte de la pièce puis fila à l'étage, devant le regard réprobateur de Carole.
Je retira ma veste et m'assied sur le lit. Mon esprit s'égara, et comme depuis une semaine, je me mis à réfléchir. J'avais trop de choses en tête et j'étais inquiète. Je sentais que quelque chose de grave allait nous tomber dessus mais on avait pas les moyens pour échapper à ça. Il y a deux semaine, tout semblait enfin nous sourire. Je posa ma tête contre le mur et m'alluma une cigarette, désemparé face à ce constat. Je sentai mes nerfs monter. Je me leva précipitament, fis plusieurs fois le tour de ma cellule, m'assied sur le bord du lit, gigotant mes jambes. J'étais stressé. Et angoissée. Le fait de me retrouver seule n'était pas une bonne idée finalement, j'avais de plus en plus de mal à me canaliser.
On était enfermé... assez ironique voyant l'endroit de notre refuge.Je posa mes bras sur mes genoux, et me pris la tête entre les mains. Je tenta de me canaliser. J'étais énervé pour plusieurs choses : Le Gouverneur, Merle, Daryl, Rick... contre tout le monde. Je fixa le sol en fumant une seconde cigarette.
Un raclement de gorge me fit revenir au moment présent. Je n'eu pas besoin de regarder l'inconnu pour savoir son identité. Je l'ignora, continuant de fumer.
– Faut qu'on parle.
Je continua de garder mon regard sur le sol et ne répondit pas.
– Tu compte m'ignorer combien de temps ?
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𝘍𝘪𝘳𝘦 𝘮𝘦𝘦𝘵 𝘎𝘢𝘴𝘰𝘭𝘪𝘯𝘦 ‖ ᴛᴏᴍᴇ ɪ ﹙ᴇɴ ʀᴇ́ᴇ́ᴄʀɪᴛᴜʀᴇ﹚
Fanfiction« 𝘓'𝘩𝘶𝘮𝘢𝘯𝘪𝘵𝘦́ 𝘴'𝘦́𝘵𝘦𝘪𝘯𝘵 𝘥𝘦̀𝘴 𝘭𝘰𝘳𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘭'𝘦𝘴𝘱𝘰𝘪𝘳 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘢𝘳𝘢𝘪̂𝘵. » Pendant longtemps, chaque 31 décembre, la menace d'une fin du monde à minuit passée était devenue une sorte de tradition dans le monde entier. Ell...