𝘍𝘪𝘳𝘦 𝘮𝘦𝘦𝘵 𝘎𝘢𝘴𝘰𝘭𝘪𝘯𝘦 ‖ ᴛᴏᴍᴇ ɪ ﹙ᴇɴ ʀᴇ́ᴇ́ᴄʀɪᴛᴜʀᴇ﹚

Le commencement

Cover by TheGhostOfGlennRhee

***

Notre monde avait bien changé depuis un an. Les morts revenaient à la vie, les survivants essayaient de vivre, la race humaine était en pleine extinctions, tous les pays et gouvernements étaient tombés, c'était l'apocalypse. Moi ? J'avais été intégré dans un groupe depuis près d'un mois et demi ensauvant un homme. Cette petite communauté n'avait rien à voir avec ce quej'avais pu connaitre auparavant. C'était des gens biens, sûrement les dernierssur terre. Comment je m'étais retrouvé là ? Voici comment tout a basculer...

**** Flashback - Un mois et demi plus tôt ****

Pourquoi ce genre de problème n'arrive qu'à moi...Pourquoi est-ce toujours moi qui subit ce genre de problèmes ?

Je suis fatigué, mais j'ouvris les yeux et retourne au monde réel, j'étais attacher à un arbre avec les mains prisent dans une corde. Je regarde autour de moi et la seule chose que je vois sont des feuilles, une étendue d'arbres et le vent. Je mis quelques secondes à me rappeler où j'étais : en pleine forêt.

- Bordel de cul, c'est quoi ce délire ? grognai-je.

Je senti une douleur derrière mon crâne. Je ne me rappelais plus de ce qui s'était passé, ni comment je m'étais retrouvé dans une merde pareille. Je me rappelais juste être parti seule en ravitaillement, mais le reste était flou. Dans quel merdier je m'étais encore fourré? Comment je m'étais retrouvé ficelé comme un rôti à cet arbre de malheur ? Quelqu'un avait dû me mettre un coup et m'attacher ici, j'étais pas arrivé ici par la voix du Saint Esprit ! Mais qui et pourquoi?
J'étais juste parti chercher des provisions, seule comme d'habitude. Je ne pouvais m'en prendre qu'a moi même.

J'entendis des bruits, les sens en alerte, je prêta une oreille attentive. Des grognements ainsi que des bruissements me parvinrent. Des rôdeurs se dirigeaient non loin de moi. Là, c'était vraiment la merde...

Le pourquoi du comment était finalement secondaire. Ce qui m'importais vraiment c'était de me sortir de cette merde où je m'étais foutu, d'une manière inconnue. J'étais un peu effrayée, je dois bien l'avouer. Je tenta de ruiner la corde de mes mains en la frottant à l'écorce de l'arbre. Il fallait que je me libère les mains rapidement sinon je finirait en pâté pour chien. Plus je frottai, plus les rôdeurs se rapprochaient.

- Allez vite vite, grouilles toi Ness ! Fais pas ta gonzesse, me murmurais-je.

Un rôdeur s'approcha de moi, assez vite. Je ne comprendrais jamais. Ces créatures étaient si débiles, ils ne savaient même pas ouvrir une porte mais ils étaient si rapide que cela me fascinait en quelque sorte.

- Bas les pattes sac à merde!

Le monstre tendis ses bras vers moi. Par chance, mes pieds n'étaient pas attachés. Je réussi à le repousser. Je frotta la corde le plus vite possible, celle ci céda au bout de quelques minutes, heureusement qu'elle était fine sinon j'y serai encore demain.
J'enlevai la corde autour de ma taille et tomba sur le sol, la tête dans les feuilles. Pas le temps de se reposer, je me releva derechef et pris le couteau que j'avais dans l'une des poches arrière de mon jean. Le rôdeur était qu'à quelques centimètres, je le repoussa en lui donnant un coup de pied et planta ma lame dans la boîte crânienne du rôdeur. Je retira la lame et me redressa.

- Il était moins une...

Ma voix resta ensuite bouche bée devant ce qui se présentait à moi. Une dizaines de ces monstres étaient à quelques mètres de moi.

- Bordel de cul, là ça craint. C'est pas vrai ! Grognai-je.

Je fis un rapide calcul et su que je n'avait pas le temps de fuir. Mais qu'est ce que je pouvais être stupide ! Pourquoi j'étais venu aussi loin toute seule ? J'avais aucune solution, je vais les tuer. pas le choix. Rapide comme je pouvais l'être et sous l'adrénaline, je fonça dans le tas. Je suis folle hein ? Moi je préfère tarée.

Je mena pendant cinq-dix minutes un combat acharné contre ces derniers. Du sang me giclait dessus, leurs grognements rythmait le combat avec des noms d'oiseaux que je lâchai régulièrement. J'étais essouflée et épuisée, mais je devais continuer si je voulais m'en sortir vivante.
Je tua le dernier d'entre eux en lui sautant dessus, et en lui plantant ma lame à califourchon sur son ventre béant couvert de tripes et de boyaux, écrabouillant son crâne décharné avec ma botte.

- Et merde !

Ma botte s'enfonça dans la viscosité de son cerveau, lorsque je la releva, de la chair formait une fil entre le crâne et ma chaussure. C'était dégueulasse. Mais le principal était que je m'en étais sorti. Je me retourna, j'avais réussi à tous les tuer, je souffla un bon coup. Ces idiots m'avaient épuisé. Je nettoya la lame de mon couteau sur mon jean avant de le remettre dans ma poche et fit un rapide compte rendu sur mon état. Mes mains étaient poisseuses et couvertes de chair. Je regarda mes fringues, mon jean était déchiré. Je repris mon souffle, sûr que mon cauchemar était enfin terminé.

Mais j'avais tord. Je senti un main m'agripper par l'épaule. Instinctivement, je me retourna : un rôdeur avait réussi à m'attraper. Bordel, il était apparu par magie ou quoi ? Je tenta de le repousser en vain. Notre lutte me fit tomber à la renverse, lui au dessus. Évidement, mon couteau avait glissé de ma poche et mon bras n'était pas assez long pour le récupéré.

- C'est pas vrai ! C'est une blague ! Mais dégages toi !

Ce bouffeur de chair m'écrasait de tout son poids. J'étais toujours étonné de leur poids, ils pesaient toujours une tonne alors qu'ils n'étaient de que simples cadavres. Je regarda à ma droite mais je n'avais aucun moyen de me défendre. Bon dieu, je vais pas crever là tout de même, aussi bêtement! J'étais stupide. Je me maudissait et m'insultait de tous les noms d'oiseaux que je pouvais.

Le monstre approcha sa tête de mon cou, je mis mes mains afin de le repousser tout en fermant les yeux. Je n'était pas croyante mais il me sembla que c'était le bon moment pour prier. Seulement, sa peau se détachait de son corps putréfié, faisant glisser mes mains dans son liquide poisseux et pouilleux. Je n'avais aucune prise. Je ferma les yeux, sachant pertinemment que ce qui m'attendais : j'allais crever...

Soudain, un sifflement se fit entendre et le monstre s'affala sur moi en poussant un dernier grognement. J'ouvris les yeux, haletante. Il ne bougeait plus, il était mort... enfin encore mort. Je rassembla mes dernières forces et réussi à le dégager. Je regarda le cadavre du bouffeur en arquant un sourcil. Il avait une flèche planté dans la tête. Que c'était t-il passé ? Je me releva vite et attrapa mon flingue à ma ceinture. Je fis un tour sur moi-même, vigilante et tendis les oreilles. Un craquement se fit entendre à ma droite. Je me retourna, mon flingue pointé devant moi. Une voix résonna.

... : Baisse cette arme gamine.

Et merde...