8. Les résultats

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Ce matin, Cléo n'est pas dans mes bras à mon réveil. Je me redresse. Elle dort au bord du lit. Même si elle n'est qu'a à peine 50 centimètres, j'ai l'impression qu'elle est loin de moi. Je m'approche discrètement et l'enlace. Elle commence à bouger dans mes bras. Je la serre un peu plus comme un naufragé s'accroche à une bouée de sauvetage. Elle murmure mon nom d'une voix endormie. Je bouge pour pouvoir poser mon menton sur le sommet de son crâne. Elle sent bon la vanille. J'aime son odeur. En même temps j'aime tout chez elle. Même ses défauts que tout le monde trouve insupportables comme son habitude de toujours vouloir le dernier mot ou de répondre. Je l'aime comme ça. C'est son caractère.

Je me lève pour me préparer, la laissant profiter du sommeil qui prend encore possession de son corps. Je sais que de toute façon c'est le programme de sa journée.

Alors que l'eau coule sur mon corps, je réalise que le facteur va nous faire passer les résultats de sa prise de sang. Nous serons vite fixés.

Je prends rapidement mon petit déjeuner, attrape mon sac et file au lycée. La maison est bien calme quand Cléo dort. Au volant je m'ennuie. Elle n'est pas là pour mettre l'ambiance. Quand j'arrive au lycée, mes amis m'attendent. Ils s'approchent de moi, joyeux.

-Le prof de maths et celui d'histoire sont absents. On fini à 12:30.

-Génial.

Je ne suis jamais très enthousiaste dès le matin mais la c'est pire que d'habitude. Cléo me manque affreusement. J'espère qu'elle va vite s'en remettre parce que sinon je ne sais pas comment je vais faire.

-Ça ne va pas ? Tu pourras voir Cléo plus tôt.

-Oui si c'est génial Mat...

-Attends je sais ! C'est aujourd'hui que vous avez les résultats.

J'aime bien Kaeana et je comprends que Cléo la considère comme sa meilleure amie. Contrairement à son copain, elle au moins elle suit. Même si parfois, je la trouve un peu trop investie dans certaines choses et cela en devient limite gênant. Exceptionnellement je trouve normal qu'elle s'inquiète. Cléo et elle sont plus proches que je ne pourrais jamais l'être avec ma copine.

-Oui.

-Tu n'as pas regardé le courrier avant de partir ?

-Mat...

Je soupire, une main sur le front, désespéré. Comment peut-on être aussi stupide pour ne pas connaitre les horaires de son facteur. Ou on vit dans une grotte, ou on ne reçoit jamais de courrier ou on n'en a rien à faire. Je voterais pour la dernière option.

-Mat, le facteur ne passe jamais avant 10:00.

-Ah oui. C'est vrai.

Je laisse tomber. Il n'y a rien à tirer de lui. Mieux vaut laisser tomber que de se prendre la tête pour une cause perdue d'avance. Je pense que Mathias peut être un très bon ami à condition de ne rien attendre de lui ou d'être léger d'esprit.

-Bon aller. Quand faut y aller, faut y aller.

Je lâche cette phrase en soupirant. La cloche vient de retentir annonçant le début des cours. Le début d'une très longue matinée sans Cléo. Je rêve déjà de rentrer chez moi et de la prendre dans mes bras. De lui tenir compagnie plutôt que de la laisser seule pour tenir compagnie a des professeurs nous exposants leur cours inintéressant.

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En rentrant, je ne trouve pas Cléo. Mais où est-elle passée ? Inquiet, je monte à l'étage après avoir était jeté un coup d'œil dans les toilettes ou elle n'est heureusement pas. Je la trouve finalement allongée sur le lit les yeux fermés et les écouteurs sur les oreilles. Elle dort et je ne peux m'empêcher de la comparer à la belle au bois dormant. Je me retourne discrètement pour retourner dans le salon mais elle ouvre soudainement les yeux. A l'instant où elle m'aperçoit, elle retire son casque et se redresse.

Ne nous oublies pas...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant