19. Qu'est ce que tu fais là ?

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Cette semaine a été longue. Je me suis ennuyé auprès de mon frère et de sa bombe de copine. Entre eux c'est le grand amour. Je trouve franchement quand Shana n'a rien. Elle est canon avec ses cheveux blonds, ses lèvres pulpeuses, sa taille fine et sa poitrine généreuse. Mon frère trouve aussi qu'elle assure au lit. C'est son avis. Moi je la trouve stupide et sans aucune attirance. Cléo est plus belle même si elle ne porte ni talons ni robe ni maquillage à gogo. Moins féminine mais plus intelligente. Shana est vraiment blonde. Elle rigole pour tout et rien et raconte des expériences et des blagues à pleurer. Cléo est vraiment mieux. Je remarque que je ramène souvent tout à elle. Il faut vraiment que j'arrête.

Je me lève et file à la douche. Je n'ai pas l'impression d'avoir été viré de chez moi. Rien n'a vraiment changé à part l'arrivée d'Isaac et de sa fiancée ainsi que le départ de Cléo. Tout a l'air normal. Je laisse l'eau couler sur mon corps. Pas de femme pour le dire de couper l'eau parce que c'est elle qui paye. Pas de coups dans la porte pour me dire qu'on va être en retard. Tout ces petits défauts devenus des habitudes. La trahison de Cléo a des répercussions que cette maison que je n'aurais jamais soupçonné. Des répercussions qui rendent la vie fade, sans goût. J'ai perdu tout mes repères. Mes habitudes.

En bas, le couple s'embrasse. Je passe à côté en ne disant qu'un simple bonjour. C'est leur journée je ne vais pas la gâcher. Je me sers un bol de café puis retourne dans ma chambre. J'avale mon petit déjeuner avec de la musique. Évidemment, j'ai lancé la​ playliste des musiques préférées de Cléo. Je me sens plus proche d'elle. Je tente d'oublier ce qu'elle m'a fait. Je termine rapidement mon bol et redescends. Je prends mes clé dans l'entrée en​ file en douce. Isaac et Shana n'ont pas bougé. Je ne sais même pas s'ils se sont rendus compte que j'étais parti. Je démarre le moteur et prends la route de la maison de mes parents. Il faut que je leur parle.

Je conduis prudemment. Je me souviens des insultes de Cléo quand je ne respectais pas totalement les consignes de sécurité. Depuis quelques temps elle était en conduite accompagnée et moi j'avais passé mon permis. Quand elle prenait le volant je lui disais d'accélérer et elle râlait parce que c'était interdit. L'inverse était aussi régulier. Je me suis forcé à conduite dans le code de la route pour qu'elle puisse se taire. Pour me féliciter nous avons été boire un coup dans un bar. Bourrés nous sommes resté jusqu'au lendemain pour pouvoir reprendre le volant. C'était assez hilarant.

Maintenant elle et parti à cause d'une connerie. C'est la vie.

Je me garre dans la cour. La voiture familiale n'est pas la. Ils sont peut être parti faire des courses. Je ne les ai pas prévenu de m visite. C'est une surprise. Je verrai à sa réaction si cela lui fait plaisir. J'espère qu'elle m'a pardonné. Mon père aussi. J'ai vraiment besoin de leur soutien en plus de celui de mes frères. C'est important pour que je puisse détruire Cléo. C'est devenu mon objectif après cette semaine à tourner en rond dans la maison que j'ai du passer à mon frère a cause de sa trahison.

Je rentre sans problème. La porte d'entrée n'est pas fermée à clé. C'est rare que mes parents oublis. Je pose mon blouson dans le petit canapé dans l'entrée. Tout droit se trouve la salle à manger. Je monte la marche. Mon père et sur l'ordinateur.

-Où est maman ?

-Ca ne te regarde pas. Maintenant dégage de chez moi.

-Je fais ce que je veux. Je veux m'expliquer avec vous.

-Nous n'avons rien à nous dire.

J'allais répliquer quand la porte s'ouvre. La mère arrive les mains pleines de victuailles. Elle avance dans le hall et sur sa droite pour aller dans la cuisine. Elle pose les paniers devant le frigo en face de la porte. Je m'approche derrière elle.

-Coucou maman. Besoin d'aide ?

-Non. J'ai vu ta voiture dans la cour. Tu as encore le culot de venir ?

Sa voix est dure. Je sens la colère dans celle là. Elle ne m'a pardonné. Il falloir que je m'explique.

-La preuve.

-C'est bien, tu as joué le cacou maintenant dégage.

-J'ai à vous dire...

-Je suis au courant et Cléo aussi. Tu ne lui as pas dit pour le fait que tu es viré de chez nous. Mais tu m'as caché que tu lui avais dit de garde l'enfant pour lui faire honte et si tu ne voulais aucune nouvelle d'eux. Tu es encore plus lâche que je ne le pensais.

-C'est mon choix !

-Vas t'en !

-Non.

La voix vient de derrière moi. Je la reconnaîtrai entre mille. C'est celle de Cléo. Pourquoi elle est la ? Je me retourne rapidement. Elle tient un sac de course dans chaque main et dans son dos de tient Mirko. Il articule un silencieux"Je n'ai rien pu faire" pendant que les deux filles me jettent des regards mauvais. Je detourne mon attention vers ma mère.

-Qu'est-ce qu'elle fout ici ?

-Elle m'a pendant qu'elle le peut tandis que je lui rends la pareil.

-Ah ouais et comment ?

-Elle travailleras tout les soirs après les cours et le samedi avec moi a la librairie. Elle au moins ne rejette pas ses responsabilités. Quand à toi Mirko je vous qu'une comme Isaac tu soutiens ton frère, très bien, c'est pour cela que je vous ai élevé mais dans certaines décisions il faut s'opposer. On ne fonce pas à trois, têtes baissée, dans un mur.

-Je fais ce que je veux maman. C'est mon choix de soutenir Adisson que cette trainée.

-Dégagez tout les deux.

À l'insulte de Mirko, ma mère est sorti de ses gonds. Elle s'est approché de mon frère pour le gifler. Je n'ai pas eu le temps d'intervenir. Mon père, alerté par le ton montant, est arrivé au même moment. C'est lui qui nous a demandé de partir. Cléo c'est laissée tomber comme toucher par une balle. Ma mère se précipite vers elle et pose une main sur son épaule, à genoux à ses côtés. Je sors entraînant Mirko avec moi. Nous montons en voiture. Je rentre chez mon frère. Je n'ai plus rien à faire ici.

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Petit chapitre que j'ai hésité à publier mais j'ai réussi à finir celui qui été en cours donc voilà. Et puis avec écrire hier soir les révisions SVT, techno, maths. Oui mes matières préférés !!!! Ironie. Et ce soir celle d'Histoire je ne savais pas trop si j'avais le temps.

Comme d'hab commenter, voter, publier.

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Ne nous oublies pas...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant