Ne nous oublies pas...

61. Je veux en profiter

-Mais maman ecoute moi !

-Adisson tu as embrassé une fille dans le dos de Cléo et elle t'as surpris. Mais qu'est ce qui ta pris de faire ça ?

-Maman ! C'est elle qui m'a embrassé! Je me suis séparé des que j'ai eu conscience de ce que je faisais. J'ai eu un moment de flou.

-Mais elle t'as surpris et vous avez rompu.

-Oui.... Elle ne veut rien entendre.

-Adisson c'est normal... Elle vient de te voir embrassé une fille. N'empêche pour quelqu'un d'amoureux tu l'as fait beaucoup souffrir et c'est pas bon ni pour elle ni pour votre enfant.

-Je sais tout ça et je m'en veux. A ma sortie de l'echographie j'ai promis au médecin et à moi même de veiller sur elle. Et j'ai échoué. Encore une fois.

Les larmes coulent. Ma mère me prend dans ses bras et me frotte le dos pour me consoler.

-Ecoute Adisson. Tu es un bon garçon et je m'en veux de t'avoir tourné me dos au début mais tu as changé. Tu as mûri depuis que Cleo porte ton fils et je t'en félicite.

Elle se stoppe un instant. Je ne pleure plus vraiment mais j'aime la serrer contre moi et qu'elle me serre contre elle.

-Cleo n'est pas un monstre. Elle t'autorisera à voir son fils.

-Mais je ne veux pas que le voir maman. J'ai raté les premiers instants de sa grossesse et je n'ai pas réagit comme elle l'esperait. Après avoir remuer ciel et terre je retombe a la case départ.

-Qu'est ce que tu veux dire ?

-Que je ne pourrai pas poser une dernière fois ma main sur son ventre, qu'à être séparer j'arriverai sûrement en retard à son accouchement et que je ne verrai pas souvent mon fils.

-Bien sûr que tu le verras. Tu connais Cléo.

-Comment tu peux en être sûr?

-Elle a grandit en quelque sort sans mère ce qui l'a rapproché de son père.  Quand il est mort ça a été toi sa seule famille et ça elle ne l'oublie pas. Elle a confiance en toi et elle sait que tu feras un père génial. Elle espère que tu sois aussi proche du petit bonhomme qu'elle ne l'était avec son père. Elle veut pouvoir se retourner vers quelqu'un en cas de problème. Tu as étais sa bouée de sauvetage et elle veut que tu sois aussi celle de son enfant.

-Ca ne change rien au reste.

-Vas la voir et demande lui.

-Lui demander quoi ?

-De pouvoir loger chez elle jusqu'à son accouchement pour profiter du petit bonhomme. Dit lui t'es raisons : ne pas manquer un moment important, pouvoir l'aider quand le travail commencera. Faire ce qu'un père normal ferait.

-Merci maman. Je t'aime.

-Aller va lui parler avant qu'il ne soit trop tard.

Je lui fait un bisous et sort de la librairie. Je me précipite chez Cléo. Je sonne à la porte et c'est Anne qui m'ouvre.

-Adisson ?! Qu'est ce que tu fais ici ?

-Il faut que je parle à Cléo.

-Elle dort et je ne pense pas qu'elle veille te voir.

-S'il vous plaît, dites lui que c'est important.

-Monte. Mais je t'ais a l'œil. Souviens toi de notre discussion à l'hôpital.

Je hoche la tête et monte. Je pousse la porte de sa chambre tranquillement.  Je me dirige vers celle du petit bonhomme. Il n'y a aucun meuble de monter. J'avais promis à Cléo de le faire mais je ne sais pas si elle acceptera encore. Dans le cadre se trouve une photo d'elle et de moi et une photo de son ventre à chaque mois. La progression est considérable.

Je tourne le dos à cette chambre et vais m'allonger sur le lit. Je fais des ronds dans le dos de Cléo pour un réveil en douceur.

-Cleo c'est Adisson. Je veux te parler.

Elle grogne et se tourne vers moi.

-Qu'est ce que tu veux ?

-Je voudrais pouvoir profiter de ta grossesse jusqu'au bout et être là à ton accouchement .

-Ouais génial. Je peux dormir maintenant?

-J'aimerai vivre ici jusqu'à la naissance de mon fils. Poser mes mains sur ton ventre jusqu'à ce qu'il pointe le bout de son nez.

-Adisson pourquoi tu me dis ça maintenant ?

-Parce que c'est important et que demain je n'aurai pas le courage demain.

-On peut faire comme avant.

-Comme avant ?

-Toi derrière moi, tes mains sur mon ventre, ta voix douce s'adressant a bébé.

-Merci.

-Mmmmm....

Elle ferme les yeux et je m'approche pour déposer un bisou sur son front. La volonté me retient. Je ne veux pas la brusquer. Je me lève donc et commence à partir.

-Pourquoi tu l'as embrassé ?

Je fais demi-tour et vais me coucher à côté d'elle.

-C'est elle qui m'a embrassé. J'étais seul au parc et elle est venu me voir. Elle a commencé à me parler de chose qu'elle aurait ressenti à ma rencontre. J'ai tout nié par amour envers toi. Soudainement elle m'a embrassé. Ton visage met apparu puis j'ai compris ce que j'étais en train de faire. Je me suis séparé et j'ai voulu partir pour tout te raconter et m'excuser mais tu avais déjà tout vu. Je m'en veux.

-Merci d'être franc.

-Ce n'est rien. Peut être que la culpabilité y joue.

-Ecoute Adisson, je vais avoir du mal à pardonner ça mais je peux faire des efforts, pour lui.

Elle prend ma main et la pose sur son ventre. Je sens des coups très légers. Malgré tout cela me rend heureux. Je l'aurai senti une dernière fois.

-Je ne te pardonnerai pas facilement mais tu pourras vivre a la maison.

Je ne bouge pas. Elle me regarde alors dans les yeux.

-J'ai envie de chocolat.

Je rigole et descend en chercher. Des envies comme ça elle en a deux a trois fois par jour. Elles sont subites et totalement stupides.

En bas Anne m'attend.

-Alors ?

-Elle me pardonnera difficilement mais elle accepte qu'on se voit pour que je puisse profiter des derniers instants de sa grossesse ainsi que de pouvoir être là quand elle perdra les eaux puis à l'accouchement.

-Elle arrivera à te pardonner. J'en suis sûre.

-Pour le moment elle veut...

-Du chocolat ?

-Oui.

Elle se dirige vers un placard rempli de tablette de chocolat et m'en donne une.

-Monte lui.

Je la prends et monte après l'avoir remercié. Une fois un haut je la donne a Cleo qui en croque trois carrés avant de la poser sur sa table de chevet. Je m'apprête à repartir quand elle m'attrape le bras.

-Non reste.

Elle se décale et je le mets en caleçon. Je m'allonge auprès d'elle. Elle pose sa tête sur mon torse et je mets une main dans ses cheveux. Mon autre main et sur son ventre et elle y ajoute les siennes.

On passe la nuit comme ça, nos corps collés et nos mains mêlées sur son ventre qui est entre nous.

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Trop chou.... Ça donne limite envie de vomir....

Alors que pensez vous de ce rapprochement ? Du choix de Cleo ?

Je dois vous lire que quand je lis ça et que je me rappelle la merde que j'ai foutu derrière je me marre 😂😂

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