Je suis dans un lit en salle de naissance. J'attends. J'ai eu d'autre contraction depuis la dernière. Je hurlais dans mes voitures et n'arrivais pas à me calmer malgré les paroles de ma mere. Logan conduisait paniqué d'arriver trop tard. Heureusement que tout le monde et chez lui pour fêter la la nouvelle année sinon on ne serait jamais arrivé à la maternite. Une fois arrivé ils m'ont pris en charge et m'ont mit dans cette pièce avec ma mère en attendant le médecin. Je ne sais rien de plus pour le moment et je panique.
Quelqu'un entre dans la pièce. C'est mon gynécologue. Je ne dirais pas que je suis contente de le voir mais je préfère que ce soit lui qu'un autre.
-Quand je t'ai vu hier je ne pensais pas te voir de sitôt.
Je ne réponds rien. Peut être parce que je n'ai ni envie ni le courage. Il passe devant moi.
-Ecarte les jambes Cleo que je puisse savoir à combien ton col est ouvert
Je serre un peu plus mes jambes et pleure.
-Non.... Je veux pas..... Je veux pas....
-Cleo il le faut...
Je tourne la tête et continue de pleurer. Ma mère cache le médecin de ma vision pour avoir mon attention.
-Cleo c'est pour toi et ton fils.
-Je veux pas....
-Pourquoi Cleo ? Explique moi...
-Je veux le voir.... Je veux qu'il soit la... Je veux qu'il m'aide à mettre son fils au monde.... J'ai besoin de lui...
Je ferme les yeux sous le coup d'une nouvelle contraction. C'est à ce moment là que je perds les eaux. Non pas maintenant je veux pas pitié je veux pas.
-Cleo si tu le laisse faire tu pourras aller voir Adisson je te le promets.
J'écarte les jambes à contrecœur et il fait ce qu'il a à faire.
-Ton col n'est pas encore assez ouvert. Si tu marches ta accélérera le travail. Mais seulement des séances de 30 minutes pas plus pour ne pas vous fatiguer.
Je hoche la tête et il s'en va. Une infirmière arrive et me tends une horrible tenir d'hôpital que je mets le plus vite possible pour me dépêcher de voir Adisson.
Martine est assise devant la porte de la chambre d'Adisson. En me voyant arriver accompagnée de ma mere elle me prend dans ses bras.
-Ca y est c'est le grand jour ?
Je ne réponds pas et pleure. Je suis fatiguée, triste et bientôt maman. Le monde s'en prendà moi sans relâche.
Elle me sert un peu plus contre elle pendant que Anne lui explique la situation. Je n'en ai pas le courage. La question tourne encore dans ma tête. Serais-je capable de l'élever sans Adisson ? Je n'en sais rien et le temps me manque.
-Cleo je sais que ce n'est pas le bon jour mais....
Je me retourne vers elle. Sa voix me prouve qu'elle ne va rien m'annoncer de bon.
-Les médecins laisse un mois Adisson avant de le débrancher. Il nous redemanderons chaque mois notre avis.
-Je ne veux pas... Je veux qu'Adisson rencontre son fils avant de partir. Ou je veux que son fils le vois. Qu'il soit en âge de retenir ce moment. Ce moment où il me le demandera en pleurant et que j'accepterai. Je l'emmenerai ici pour la première et dernière fois. C'est à ce moment là qu'Adisson aura le droit de partir.
-Cleo... on a demandé à ce que ce soit toi qui choisissent. Nous te laisserons faire ce que tu crois le mieux.
Je la remercie et entre dans la chambre. Malgré le nombre encore incalculable de fils qui l'entourent, certains ont disparu. Est ce que c'est un bon signe ?
Je fais le tour du lit et m'allonge a côté de lui. Je passe une de ses mains sous mon cou et je pose l'autre sur mon ventre où bébé donne des coups.
-Adisson. J'ai des contractions et j'ai perdu les eaux. J'ai besoin de toi pour sa naissance. Tu comprends ça ? J'ai besoin que tu m'aides. Ne me laisse pas seule avec lui je serais incapable d'être une bonne mère sans toi.
Je pleure sans pouvoir m'arrêter. Je veux qu'il bouge. Qu'il ouvre ses beaux yeux marrons. Qu'il m'embrasse et qu'il parle à son fils comme il le fait toujours. J'ai besoin qu'il me soutienne. J'ai besoin de savoir qu'il est réveillé, que malgré son état je peux compter sur lui pour m'aider à l'élever. Je ne veux plus qu'il soit forcément dans la salle d'accouchement je veux juste me dire que quand je me lèverai pour venir le voir il pourra le prends dans ses bras. Ce n'est même plus une envie. C'est un besoin vital.
Entre mes pleurs et mes prières je finis par m'endormir épuisée. Ce sommeil j'en rêve depuis minuit et il est déjà 2 heure. C'est épuisant d'être enceinte.
Cette nuit près d'Adisson sera la plus belle. Je me repose vraiment entre des bras qui m'aime. Je me rends compte que je n'aurais jamais du le rejeter. J'aurais dû l'embrasser depuis bien longtemps. Attendre la naissance du petit bout était une bonne et une mauvaise idée.
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Je suis réveillée par une contraction. J'en peux plus ! Ma mère et Martine sont assise derrière moi. Elles nous regardent en pleurant. Il fait dire que la scène doit être touchante. Une fille enceinte qui ne va plus tarder à donner la vie avec son copain dans un coma profond. J'aurais pu publier ca tout le monde aurait aimé et partager sur les réseaux sociaux. Cela aurait été l'histoire touchante de cette année juste entamer.
-Ca va ?
Je secoue la tête et me cache dans le cou d'Adisson pour pleurer. J'en peux plus.
-Il est quelle heure ?
-Treize heure trente.
Je calcule dans ma tete. Onze heure que je dors ! Et sans contraction pour me réveiller. C'est la première fois que ça m'arrive depuis un mois. Entre bébé qui fasse la fête et sans contraction.
Je me lève et retourne dans ma chambre à contrecœur. Ce que j'ai fait n'est sûrement pas autorisé alors ne jouons pas avec le feu.
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Suite à mes calculs, non je suis pas douée en maths mais bon la ça va, j'en ai déduit que pour vous finir la fiction avant mon départ je devrais publier 2 chapitres par jours.Que pensez vous de la réaction de Cléo ?
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Ne nous oublies pas...
RomanceAdisson vient de découvrir que sa petite amie de dix huit ans est enceinte. Mais ce n'est pas facile à vivre malgré ses dix neuf ans. Alors que faire lorsque cette dernière lui demande s'il assume. Repondre oui ou non ? Elle avorte ou elle n'avorte...