22. Vie de merde

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Ce matin c'est la galère. Je n'arrive pas à trouver de vêtements convenables. Mes soutien gorges commencent à devenir trop petits et mes jeans ne ferment presque plus.  Mais merde je ne suis qu'à 6 semaines ! Kaeana arrive enfin dans la chambre. Je suis en pleurs, assise devant mon armoire. Je ne porte qu'un t-shirt large et un tas de jeans s'étend devant moi. Mon amie s'accroupit et le prends dans ses bras. Je pleure sur son épaule. La fatigue et les hormones ne sont vraiment pas un bon mélange.

-Qu'est-ce qu'il se passe ?

-Je ne rentre plus dans mes vêtements. Je suis trop grosse. Imagine dans 7 mois. Je suis une baleine rien qu'à 6 semaines...

Je recommence à pleurer. Dire que les larmes commençaient à se tarirent. Quelle vie de merde ! Kaeana ne bouge pas. Même son haut trempé de larmes ne la fait pas reculer.

-Cléo arrête de dire ça. T'es magnifique.

-Tu dis ça parce que je suis ta meilleure amie.

-Tu crois franchement qu'Adisson n'était pas attiré par ton physique.

Je hausse les épaules. Je n'en sais rien et franchement je ne veux même pas entendre parler de lui. C'est pire que de se faire taper ou étrangler. 

-Écoute, prends un jean à ma mère, vous faites à peu près la même taille, et ce soir on ira toutes les trois faire un peu de shopping. Maintenant lève toi et bats toi.

Je la remercie d'un sourire et elle quitte la chambre. Elle revient rapidement avec un bas à ma taille. Je l'enfile et nous partons.

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Adisson vient de pousser la porte d'entrée. Tout les regards se tournent vers lui. Il est le sujet de conversation le plus important depuis une semaine. C'est vraiment une star. Avec Kaeana nous sommes les seules à le voir tel qu'il est. Un lâche. Je ne me demande même plus pourquoi il a tapé Karim. Au début on m'a dit que c'était pour me défendre mais par la suite j'ai appris que c'est parce qu'on l'avait appelé petit coeur. De plus ce mec c'est réjouit de sa rupture et l'a provoqué. Il s'est donc défendu lui, pas moi. Comme toujours il n'a pensé qu'à lui. Je me détourné et pars avec Kaeana vers la salle de maths. Je commence aussi à apréander nos cours commun. Nous sommes cote à cote. L'entente de paix roque d'être dur.

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Je suis au self quand Adisson arrive avec Mathias.  C'est pas possible il me suit ! Si c'est le cas il va en voir de toutes les couleurs.

-Il vient manger au self comme tout le monde.

-Mais toujours en même temps que moi.

-Écoute vous êtes dans le même lycée, le même niveau et parfois dans le même cours. Il va falloir vous supporter.

-J'y arrivais bien la semaine dernière.

-Il n'était pas là.

-Si le matin. Mais comme il ne m'avait pas encore traité de trainée tout aller bien. Enfin sur les bords.

-Bon écoute, tout le monde vit une rupture un jour mais toute le monde arrive à passer outre.

-Mais tout le monde ne perd pas celui qui est son meilleur depuis la maternelle parce que sa copine est....

Je ne prononce pas le dernier mot de peur d'être entendu. Ce serait la honte assuré. Je ne veux pas prendre de risque. Pas maintenant.

-Pour les vacances ma mère nous a pris un bungalow pour nous deux et elle dormira dans la tente.

-Mais il y a deux lits dans une chambre et un grand dans une autre. Elle peut dormir dans le bungalow.

-Non elle préfère nous le laisser pour nos amours de vacances.

-Tu crois franchement que sans mon état et après une rupture comme celle là je peux m'amuser à faire le lapin avec d'autres ?

-Tout le monde se remet d'une rupture.

-Oui sauf que je suis lié à jamais à lui qu'il le veuille ou non. C'est comme ça.

-Un point pour toi. Maintenant mange sinon il sera faible.

Elle éclate de rire pendant que je me penche vers mon assiette en riant jaune. Je me concentre sur mon chou. Ce dernier me dégoute et je ne fais que jouer avec. C'est tellement plus marrant. Par contre mon steak lui est.... comment dire...? Imangeable. On dirait une semelle à mâcher.

Wendy s'approche alors de nous. Comment décrire Wendy... Elle est grande, blonde aux gros seins. Elle et moi ne sommes jamais devenu amie. Nous sommes plutôt des ennemies de toujours. En maternelle c'est elle qui s'en ai prit a Adisson. Par la suite elle a levé tout le monde contre nous. Depuis nous ne nous parlons que lorsque les profs nous y oblige. Et encore on s'adresse à peine la parole. Les pires coups bas possibles y sont passer. Quand au collège elle a commencé à se moquer de mon appareil dentaire, c'est Adisson qui m'a protégé. Il m'a rendu la pareille.

-Alors ma jolie, on a rompu. Qu'est ce qui s'est passé ma belle ? Tu t'es rendu compte qu'Adisson était en raté ? Je te le dit depuis toujours ma chère.

-Mêle toi de ce qui te regarde.

-Donc j'ai raison...

-Non.

-Alors explique moi ma meilleure amie que je te comprenne.

Je commence à bouillir. Ma jolie, ma belle, me chère, ma meilleure amie. Ces surnom m'insupporte venant de sa bouche. C'est trop. Je suis très irritable de nature mais avec les hormones, elle est mal barré.

-Bon écoute Wendy, j'aime Adisson et notre rupture n'était pas une décision facile. Alors ferme la et dégage.

-Et pourquoi ?

-Tu vas le regretter.

-J'ai peur...

La c'est trop. Je saute sur Wendy devant les yeux ébahis de Kaeana. Je commence à la rouer sous les coups. Mais c'est qu'elle se défend le tigresse ! Je commence à prendre l'avantage. Elle m'a passé sur le dos mais d'un coup de pied je l'ai envoyé valser. Je me retourne pour lui faire face. Je remarque alors que tout le self c'est rassemblé autour de nous. Certains surveillants essayent de fendre la foule. Je les plains. Petite j'ai fait de la boxe et à partir de dix ans du handball​. Je suis sportif, ils ne m'auront pas.

Je me jette de nouveau sur Wendy. Nous roulons toute les deux. La foule s'écarte lorsque l'on s'approche. Je le sens alors venir. Je distingue le pied de mon ennemie fendre l'air. Je sens alors le souffle me manquer. Mes boyaux prennent feu. Il me faut en moment pour comprendre que le pied de Wendy vient de terminer sa course dans mon ventre. Je m'ecroule sur le sol en me tenant le ventre. Je vois trente six chandelles. Ma vision commence à s'assombrir. Je distingue Kaeana et les surveillants se précipiter vers moi. Dans un dernier effort je vois Adisson fendre la foule vers moi. Je devine la foule qui s'éclate. J'entends des voix me demandant de tenir bon, d'autre d'appeler le pompiers. Je reconnais surtout celle de Kaeana et Adisson me demandant de ne pas les laisser. Je sombre.

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Ah... j'aime les bagarres. C'est aussi le début des gros problèmes mais vous verrai plus tard....

Je tiens à dédicacer ce chapitre à AmyEtCesHistoires qui me suit depuis le début de l'histoire et poste de nombreux commentaires encourageant. Mille mercis.

Comme d'hab voter, commenter et partager.

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