65. Derniers instants volés

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Tout le monde ne devrais pas tarder à arriver. Anne et sa mère ont préparé à manger et Logan et moi les lits. Finalement nous en avons trois petits et deux grands. On dormira donc tous ensemble dans la même chambre. Je pense que dormir ne sera pas vraiment le mot juste. Les discussions seront plutôt ou rendez vous.

Je rentre avec Kaeana et mon meilleur ami. Nous avons passé une grosse journée et sommes jaloux de nos amis qui terminent les cours aujourd'hui pour venir nous voir. Quelle chance. Nous nous tassons dans un bus pour rentrer. A notre arrivée personne n'a encore débarqué.

Je rentre dans la maison et fait la bise à tout le monde. Malgré tout ce que j'ai fait les parents de Anne m'aime bien. Peut être parce que je reconnais mes erreurs et que je m'en veut. Je ne sais pas.

Je monte en haut pour être avec Cleo avant que tout me monde n'arrive. Ke veux un moment volé avec elle en cachette une dernière fpis. Ensuite nos amis seront la jusqu'à la naissance du bonhomme. J'ai hâte et pas trop. Je me dis que cela mettra fin à mes soirées avec Cleo surtout si nous ne nous remmetons pas ensemble. J'ai peur.

J'entre sans toquer. Elle dort allongée sur le côté droit, les mains sur son ventre. Je ma trouve fragile dans cette position ce qui me donne un air supérieur que je n'aime pas. Je voudrais ne jamais à l'avoir puisque c'est elle qui souffre et supporte plus que moi. Les neufs mois et l'accouchement c'est elle qui les supporte pas moi. Je ne connaitrais jamais cette douleur, juste le bonheur de pouvoir tenir mon fils. Je me sens coupable pour ca.

Je m'approche du lit et mallobge contre elle. Elle remue un peu et blotti contre mon torse. Je la serre comme un doudou. Je réalise alors que nous avons fait ca le matin ou tout à commencé. Me matin ou les vraies premières nausées sont apparu et où mur ce qui était la seule fois de l'année, je suis allé en cours seul. Ce seul jour où je me suis inquiété et pendant lequel je n'ai pensé qu'à Cleo.

-Ils sont déjà rendu ?

-Non. Mais je suis venu profite d'un moment avec toi avant que tout le monde n'arrive.

-Pffffff.....

-Qu'est ce qui y a ?

-J'en peux plus je suis crevée.

-Hey... tout va bien se passer.

-Qu'est ce que tu en sais ?

-Je le sais c'est tout.

-Qu'est ce qui te dis que je n'accoucherai pas prématurément ? Que je ne resterai pas sur la table ? Qui te dit qu'il vivra a sa naissance ?

-Tu es forte Cleo et tu vivras. Vous vivrez. Il n'y a aucune raison pour que le contraire ce produise.

-Je t'aime Adisson.

-Moi aussi. Je m'en veux de tout ce que je te fais vivre. Pour mes erreurs.

-Pour l'enfant ?

-Non. L'enfant est une surprise pas une erreur. Je m'en veux de ne pas avoir accepté ta détresse et ta faiblesse au début puis après de ne pas avoir réussi à te garder près de moi.

-Je ne t'en veux plus Adisson.

-Alors pourquoi tu ne veux pas te remettre avec moi.

-Je veux attendre le bon moment et être sûre de moi.

- Je serais la Cleo. J'attendrai comme un homme attend sa femme a l'autel.

-J'adore tes comparaisons.

-C'est vrai. J'aurais dû faire des littéraires comme vous puis devenir poète.

-Tu pourras l'être à tes heures perdues.

-Tu n'as pas confiance avoues.

-Non. Qu'est ce qui te fait dire ca ?

-Rien.

Je la fais basculer entre mes jambes er la serre contre moi. Elle laisse aller sa tête sans mon cou. Je respire son shampoing qui n'est plus à la vanille mais à la noix de coco. J'adore.

-T'as changé de shampoing...

-Oui. Ça me permet de passer à autre chose. Changer de vie.

-J'aime bien. Et moi ? Il faut que je change de deo ?

-Non j'adore celui la. Et puis tu deviens juste père. Tu n'as pas changé de vie de jour au lendemain.

-Oui c'est vrai.

-Adisson. Je ne veux plus jamais de secret entre nous.

-Plus jamais.

Je résiste difficilement. Je n'ai qu'une envie : l'embrasser. Je n'arrives pas à passer à autre chose. Peut être parce que je n'en ai pas envie. Ou alors je n'en ai pas le courage.

-Alors petit bonhomme comment ça va ?

-Adisson tu sais qu'il ne taime.pas et qu'il ne te répondrais pas.

Elle rigole comme si elle avait dit la blague la plus drole du monde. C'est à ce moment là que je sens un coup sur mes mains. Elle s'arrête net.

-Alors comme ça monsieur ne m'aime pas ?

-Ok je repose les armes. Vous complotez contre moi tout les deux. Adisson je vais te le faire regrettez et toi petit bonhomme attend ta naissance. Kaeana veut déjà te fâcher de m'avoir fait louper ma rentrée et de me donner des sautes d'humeurs qui lui déplaisent.

-Elles ne te feront rien parce que je serais la pour te défendre.

Elle se calme et nous restons un moment tout les deux silencieux.

-Tu ferais quoi pour lui ?

Je reste encore une fois abasourdis.

-C'est à dire ?

-Si il avait un problème, une maladie, qu'il se trouvait seul parce que personne ne voudrait de lui.

-Je ferais tout. Il sera traité avec autant d'amour qu'un enfant voulu puisque je l'aime. Et puis si jamais il a un problème je le soutiendrai et ne laisserai jamais tomber.

-Imagine qu'à 17 ans il vienne te dire qu'il a mis une fille enceinte. Tu dirais quoi ?

-Rien. Certes il sera jeune mais je n'aurais rien à lui dire. Je n'ai guère fait mieux. Je le soutiendrai et l'aiderai autant que possible.

-Et s'il refuse d'assumer ?

-Je lui raconterai notre histoire. Son histoire.

-Tu seras un père formidable Adisson...

-J'y compte bien. Et toi tu seras une mère parfaite.

-J'ai peur.

-De quoi princesse ?

-Imagine que je ressemble à ma mère. Je ferais quoi ?

-Tu ne ressembleras jamais à elle. Tu n'as pas les mêmes principes. Tu seras une mère aussi aimante qu'Anne.

-Tu m'aideras ?

-Je te le promets.

Elle se laisse aller contre moi et se détend. Elle ferme les yeux pour "être en paix". Ce sont des klaxons qui nous forcent à descendre.

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Petite discussion entre ami.

J'ai écrit deux chapitres du tome 2. L'histoire sera vite mise en place.

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