Après l'insulte d'Adisson, je le suis laissé tomber contre la porte. J'ai bien compris maintenant que seul ses frères le soutiennent. Ses parents l'ont chassé de chez eux. Il n'est plus le bienvenu. Je sens alors une main sur mon épaule puis je vois Martine a genoux devant moi.
-Ca va ma puce ?
Je secoue la tête. Non ça ne va pas. Adisson, l'homme que j'aime, me voit de la même manière que ma mère, comme une trainée. Cela le fait l'effet d'un poignard. Je le sens abandonné. Je n'ai plus rien à espérer. Je distingue le père de mon enfant s'enfuir avec Mirko. Le père d'Adisson s'approche de moi et le soulève. Il le porte dans la chambre du fond à l'étage. Je ne vois pas le bout du chemin. Je perds connaissances dans les escaliers.
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Je remue doucement. Les membres sont lourds et je ne le souviens de rien. Je ne sais même pas où je suis. Je fini par ouvrir difficilement les yeux. La pénombre m'acceuille avec joie. Je me redresse difficilement et je comprends alors où je suis. Les événements de la veille le reviennent aussi en mémoire.
Martine et assis au pied du lit. Son mari est debout derrière elle, les mains sur ses épaules. Ils ont l'air inquiet.
-Tu es enfin réveillée. Ça va ?
-Je n'en sais rien.
M bouche est pâteuse. Je peine à parler. Cela le requiert un effort inexplicable.
-Merci monsieur de m'avoir porté.
Je me rends alors compte je les connais depuis toujours mais je ne ne connais pas le nom du père d'Adisson. C'est un homme que je croisais rarement. Quelqu'un de mysterieux. Je lui ai peu parler à part pour dire bonjour.
-Ce n'est rien. Appelle moi Pierre. Tu te souviens pour hier ?
-Oui.
Une lame zigzague sur mon visage. Je me rallonge est enfouis la tête dans l'oreiller. J'aime Adisson et son insulte et sa colère me blesse. C'est plus fort que moi. Je n'arrive pas à le haïr.
Je sens la main de Martine me frotter le dos. Elle tente de me calmer mais rien y fait. Malgré tout je suis mal à l'aise. Je déteste pleurer devant les gens. Que ce soit ma mère ou n'importe qui. J'ai toujours pleurer devant mon père. Quand il est mort c'est Adisson et Kaeana qui ont séché mes larmes. Je ne pleure devant personne d'autres. Ce n'est pas dans la nature.
Martine dit le sentir puisqu'elle tente de me calmer.
-Ne t'inquiète pas, ce sont les hormones qui te travaillent.
J'essaie de la croire. Je réussi finalement à me calmer. Je me redresse et les regarde. Pierre n'a pas bougé mais Martine est assise à mon niveau. Elle s'est approché de moi.
-Pourquoi est ce qu'il réagit comme ça ?
-Il a peur.
-Moi aussi j'ai peur. J'ai toujours peur. Mais ce n'est pas une raison pour s'enfuir.
-Non. Tout tu es courageuse. Tu as eu peur de le perdre et c'est une erreur que tu as compris. Tu es aussi courageuse parce que tu tente de maîtriser le problème. Adisson c'est mon fils mais c'est aussi un lâche. C'est pour cette raison que je ne le soutiens pas. Pour faire un enfant il faut été deux. Tu es fidèle donc c'est lui le père. Et même dans le cas contraire tu es sa petite amie. C'est à lui de t'aider. C'est à lui d te soutenir pas à nous. Même si nous sommes la pour vous aider malgré tout.
-Merci pour tout.
-De rien. Je veux aussi que tu saches une chose. Un enfant c'est peut être une surprise mais jamais une erreur. Tu peux en tout cas être sûr qu'il aura deux grands parents.
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Ne nous oublies pas...
RomanceAdisson vient de découvrir que sa petite amie de dix huit ans est enceinte. Mais ce n'est pas facile à vivre malgré ses dix neuf ans. Alors que faire lorsque cette dernière lui demande s'il assume. Repondre oui ou non ? Elle avorte ou elle n'avorte...