28. Famille unie

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-Je sais. Bébé laisse moi au moins te prouver que je suis désolé.

-Adisson. C'est fini entre nous. Tu vas devoir t'y faire. Maintenant laisse moi j'ai mal à la tête. Dit à Anne de venir.

Il se lève et se dirige vers la porte. Mais avant de sortir il me lance un dernière avertissement.

-J'essaierai quand même et j'y arriverai.

Il sort et je soupire. Je me rallonge. Une douleur vrille dans ma tête et me force et fermer les yeux. La porte s'ouvre à nouveau. J'entends le pas d'Anne dans l'entrée. Elle vient s'assoir sur le fauteuil. Elle me caresse gentiment le front. Cela me brise le coeur lorsque je réalise que ma mère ne l'a jamais fait. Qu'elle n'a jamais une une attention comme ça envers moi. Qu'elle n'est même pas la pour le voir alors que je viens de me faire opérer.

-Cléo j'ai les feuilles. Tu signes ?

-Ouais.

Je me redresse difficilement et la tête me lance de nouveau. Anne pose les feuilles sur la table et la fait rouler faire moi. Je me concentre alors dessus. Quelque chose de surprenant se passe alors. Les lettres de mélange, les mots de se déforment. Je me sens à la place de Percy Jackson, dans le film, lorsqu'il tente de lire au tableau mais que les lettres se déforment sous ses yeux. Je suis perdue et j'ai mal.

-Je n'arrive pas à lire. Tu peux le faire ?

-Bien sûr.

Elle commence à lire mais je ne comprends pas tout. Je perds aussi notion du temps.

-Il faut que tu écrives ton nom la.

-Oui. Oui.

Je prends le crayon et cela recommence. Je tente d'écrire mais je n'y arrive pas. Ma tête me lance de nouveau. C'est plus douloureux qu'avant.

-Cléo ça va ?

-Non je n'y arrive pas. J'ai mal de tête.

Je me balance en arrière et me tiens la tête. Je hurle de douleur et me roule dans le lit. Anne, paniquée, appelle de l'aide et j'entends quelques personnes arriver.

-Cléo calme toi. Cléo. Regarde moi.

C'est une voix d'homme qui panique et s'énerve lorsqu'il voit que je suis presque pliée en deux à cause de la douleur. Les larmes ne s'arrêtent pas de couler. Je suis perdue. Finalement le noir se fait autour de moi et je sombre.

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J'ouvre difficilement les yeux. Je peine à remuer mes doigts quand un capteur s'allume. Cela réveille Anne qui dort à côté de moi. Elle semble inquiète, quant à moi je me demande ce qui c'est passé. Mes derniers souvenirs remonte à son entrée dans ma chambre.

-Cléo ! Ça va ?

L'inquietude s'entend dans sa voix. Je ne me souviens de rien mais quelque chose de grave à du se passer. Ceci expliquant cela, je devrais comprendre pourquoi une dixaines de fils me relient à une machine.

-Ça va moyen. Qu'est ce qui s'est passé ?

Elle ouvre la bouche pour le répondre mais l'arrivée d'un docteur la stoppe net. Il lève un regard soulagé vers moi.

-Vous nous avez fait très peur mademoiselle.

-J'aimerai déjà savoir ce qu'il s'est passé.

-Votre cerveau à eu du mal à réagir.  Lors de votre opération nous avons en quelque sorte paralysé vos jambes et d'autre partie de vote organisme  pour quelques jours.  Une semaine tout au plus. Votre cerveau n'a pas compris le manque de réactivité. Il vous a lancé un signal d'alarme que nous avons reçu un peu tard. Par la suite votre coeur à loupé quelques battements. Nous avons du vius ranimer plusoers fois mais tout est revenu dans l'ordre.

-Je suis ici depuis combien de temps ?

- Trois jours.

Je calcule que l'on est vendredi. Dire que je me suis arrêté de suivre mardi. Des questions me viennent alors ?

-C'est la raison pour laquelle j'étais incapable de lire ?

-Oui. Ça passera.

Cela me soulage de me dire qu'avec le temps je n'aurais plus rien. Malgré tout une autre question persiste.

-Et lui ? Comment va-t-il ?

-Au derniers examens, bien. Malgré tout nous vous garderons trois semaines et vous passerez une échographie pour s'assurer. La dessus bonne journée. Vos amis souhaitent vous voir.

Je le remercie et il s'en va. Je me tourne vers Anne.

-Adisson est la ?

-Oui. Il s'inquiétait pour toi et le petit être. Il venait te parler deux fois par jour et la nuit quand le sommeil l'empêcher de dormir. Il est dévasté et à très peur pour vous.

-Je sais mais je ne suis pas sûre de pouvoir lui faire de nouveau confiance. Il m'a fait trop de mal.

-Je sais ma puce. Après c'est le père de ton enfant et il semble prêt à assumer. Écoute ce qu'il a te dire. Il tient autant à toi qu'à ce petit être.

Là dessus elle sort me laissant seule en attendant l'arrivée de la prochaine personne. Je ne sais même pas qui est la. Ça va être la surprise.

À ma grande surprise justement, c'est Martine et Pierre qui arrivent. La grand mère de mon enfant se précipite sur moi et me serre contre elle. Pierre, plus distant, se contente de m'adresser un signe de tête avant de s'approcher de la fenêtre.

-Cleo tu nous as fait peur. Comment te sens tu ?

-Perdue.

-Adisson nous a informé de ton opération et nous sommes venu puis nous avons appris ta rechute. Nous avons attendu trois jours dehors. Tu nous as fait très peur. Ne recommence plus jamais tu m'entends ?

-Oui. Je te le promets.

-Tu sais Cléo, tu es la fille que nous n'avons jamais eu. Nous tenons autant à toi et ton enfant qu'à nos fils.

-Je suis la fille à tout le monde en ce moment sauf celle de ma mère.

-Je sais. Anne nous a dit pour ta mère et les papiers.

-Dans ce cas je ne vous apprends rien.

-Dans ce cas la pas grand chose. Si tu veux parler nous sommes la.

Je hoche la tête et regarde Pierre. Je me rappelle alors de la révélation d'Adisson. Il ne me parlait pas parce qu'Adisson lui avait demandé.

-Vous vous êtes les parents dont j'ai toujours rêvé.

Les paroles interpellent Pierre qui sort de sa contemplation.

-Comment tu peux dire ça. J'ai toujours été distant avec toi ?

-Adisson m'a expliqué que tu avais fait cela à sa demande. Pour ne pas que je me sente différente à la mort de mon père. Pour que je ne le jalouse pas.

Là dessus il s'approche de moi et me prends dans ses bras. Nous formons alors la famille unie de mes rêves. Il ne manque plus qu'Adisson mais c'est un pas qui va m'être dur à franchir.

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Un chapitre qui commence mal mais termine bien. Allez sans rancune j'aurais pu la tuer 😁😁😁

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